Une courte cérémonie militaire marque le passage sous drapeau sénégalais de la dernière base militaire française au Sénégal. Le camp Geille est situé au cœur de la capitale, en plein centre-ville, dans le quartier Ouakam, c’est la plus vaste des six emprises que l’armée française avait encore à Dakar avec cinq hectares. Mais c’est aussi la dernière base militaire française en Afrique de l’Ouest qui ferme ce jeudi – tout comme l’escale militaire française située à l’aéroport de Dakar, signe de la reconfiguration globale de la coopération de défense entre la France et l’Afrique.

Pour le Sénégal ce départ marque le point final d’une présence permanente de l’armée française dans le pays depuis l’époque coloniale, comme l’explique le professeur d’histoire à l’université Cheikh Anta Diop, Mor Ndao : « Ce sont des éléments qui sont en permanence au Sénégal depuis le XIXe siècle, depuis la période coloniale, qui se sont consolidés depuis cent cinquante ans. Que cela soit remis en question constitue tout un symbole. C’est une période très importante dans l’histoire de la coopération militaire entre la France et le Sénégal. »

Des discussions dès 2022.

La coopération avec l’armée française a évolué ces 60 dernières années. En 1960, date de la signature du premier accord de coopération, juste après l’indépendance et jusqu’en 2011, l’armée française s’engage à appuyer « la construction de l’armée sénégalaise » et à défendre le Sénégal en cas d’agression extérieure. À partir de 2011 et une première réduction importante de la présence de militaire français au Sénégal, les forces françaises du Cap-Vert deviennent les éléments français au Sénégal dont la vocation n’est plus de défendre le Sénégal, mais d’assurer des formations et des entraînements conjoints.

Haïti au cœur de la commémoration du centenaire de la naissance de Frantz Fanon.                                                                                                      Une semaine de commémoration du centenaire de la naissance de Frantz Fanon (1925-1961), figure majeure de la pensée anticoloniale, se déroule jusqu’au 20 juillet 2025 en Martinique, à l’initiative du Cercle Frantz Fanon Martinique.

Dédiée aux peuples haïtien, kanak et palestinien, la Rencontre internationale autour des damnés de la terre – en référence à l’ouvrage majeur de Frantz Fanon – se tient dans plusieurs communes de l’île natale du psychiatre militant, sous la présidence d’honneur d’Alice Cherki, Daniel Boukma et Olivier Fanon.

Le programme inclut des projections, des ateliers universitaires, des tables rondes et des événements artistiques. À Fort-de-France, Tropiques Atrium accueille notamment, le 16 juillet, la projection du documentaire Frantz Fanon, une vie, un combat, une œuvre, réalisé par Cheïk Djemaï. Un hommage artistique est également prévu le 18 juillet sous la direction de Kolo Barst, avec la participation de Joby Bernabé, Nicole Cage, Papa Slam et des élèves du collège Georges Celma (Vauclin).

Les 17 et 18 juillet, des ateliers sont organisés à l’Université des Antilles autour des thèmes colonisation et psychanalyse, stratégies de résistance en Afrique et dans la Caraïbe, ainsi que pensée fanonienne et destin collectif.

Le samedi 19 juillet, plusieurs rendez-vous sont prévus : une dictée créole d’un texte de Fanon au Morne Rouge ; des tables rondes à Schoelcher, Saint-Pierre et Fort-de-France, portant sur la parole des peuples dominés, les séquelles mentales des guerres coloniales et les formes actuelles de résistance.

La cérémonie solennelle du dimanche 20 juillet, jour anniversaire de la naissance de Fanon, se tiendra sur l’esplanade de Tropiques Atrium à Fort-de-France. Témoignages, interventions artistiques et projection du film documentaire Sur les traces de Fanon, du réalisateur Mehdi Lallaoui, viendront clôturer cette semaine de mémoire et de réflexion.

FC Barcelone/Salaire: Yamal figure dans le top 20.                                                                                                                                                         Pépite du FC Barcelone, Lamine Yamal a prolongé son contrat avec le club catalan jusqu’en 2031 et a vu son salaire augmenter très nettement.

Un talent pur. Lamine Yamal a réalisé une très belle saison avec le Barça (9 buts, 13 passes décisives en 35 matchs). Tout le monde se souvient encore de sa demi-finale aller de Ligue des champions contre l’Inter Milan (3-3) avec un but sublime. Et évidemment, le club catalan l’a prolongé le 27 mai dernier avec augmentation de salaire logique à la clé.

Jusqu’ici, avec «seulement» 1,6 million d’euros net par an, le jeune espoir de l’équipe d’Espagne, qui a fêté 18 ans le 13 juillet lors d’une soirée qui a fait polémique, ne pointait qu’au 19e rang dans la grille des salaires barcelonais, bien loin derrière Robert Lewandowski et ses 33,3 millions d’euros net par an.

Depuis sa prolongation jusqu’au 30 juin 2031, Yamal possède un salaire de 320.577 euros mensuels, soit 16,7 millions d’euros, comme le révèle le site Capology. Il est désormais troisième derrière l’attaquant polonais et son coéquipier néerlandais Frenkie de Jong (19 millions d’euros).

Pour rappel, il fait partie des huit joueurs ayant une clause libératoire fixée à 1 milliard d’euros. Les sept autres sont Ansu Fati, Jules Koundé, Raphinha, Pedri, Ferran Torres, Gabi et Alejandro Balde.

Crédits-Photos: La provence, C-Nwes/RST/Foot.