L’animateur, journaliste culturel et éditorialiste, Joseph Gamaliel Marcéus (JGM Gamax), n’a jamais fait carrière en politique. Sa candidature à la présidentielle sera sa première expérience en la matière. JGM Gamax, de son vrai nom «Joseph Gamaliel Marcéus» est né à l’île de la Gonâve en Haïti. Son parcours commence en tant qu’animateur pour plusieurs stations de radio: Radio Kadans, Radio Céleste, Radio Ginen, Radio Nationale d’Haïti, Radio Maximum Power, Radio Signal FM, Radio Cpam Montréal, Radio Rive-Sud-Chaa-FM, Radio Cfmb, Radio Méga Miami et Radio Haïti Amérique Internationale Palmetto en Floride. 

Pionnier de la tendance live sur les réseaux, Joseph Gamaliel Marcéus est l’initiateur du mouvement Stopper les dérives, Kenbe rèd pa moli, Se moli a ki rèd, Kwè nan rèv ou, Kwè nan tèt ou, Sepa ni radio, Ni rezo, Ni konplo, Se sèvo, Génération montante. Ce  sont des émissions d’une dimension sociale et politique abordant des sujets d’intérêt général dans le domaine qui touche tout le monde.

L’animateur, journaliste culturel et éditorialiste travaille dans le domaine de l’éducation à Montréal-Québec depuis environ 15 ans. Il est aussi concepteur et gestionnaire de sites internet, expert multimédia et d’entreprises numériques. 

Proposé par diverses organisations locales, nationales, régionales, et internationales comme candidat au sénat pour le département de l’ouest, Joseph Gamaliel Marcéus ne cache plus son intention de briguer le fauteuil présidentiel aux prochaines élections en Haïti. 

Un leadership honnête, éthique et bienveillant. Voilà les lignes directrices qu’il entend donner aux Haïtiennes et aux Haïtiens. Je suis un citoyen haïtien. Et tout citoyen haïtien qui remplit les conditions peut à un moment ou à un autre avoir des ambitions, ou un projet pour son pays, a dit Joseph Gamaliel Marcéus. Suivons l’interview intégrale du futur candidat à la prochaine élection présidentielle haïtienne.

Q-1: Vous dites que vous serez un président bénévole, pouvez-vous donner des explications?

R-1: Le pays a besoin présentement d’un président qui sera au service de sa population et j’incarnerai ce président. Terminer le pillage, c’est le temps pour les vrais fils et filles d’Haïti de prendre le taureau par les cornes et commencent à penser au bien-être du pays qu’à leur poche. On va stopper les dérives.

Q-2: Comment fonctionnera un gouvernement dirigé par ce président bénévole que vous voulez incarner?

R-2: Les membres de mon gouvernement devront être prêts à céder une partie de leur salaire et tous les avantages sociaux associés auparavant à la fonction occupée. Les gens vont travailler pour le peuple pas pour renflouer leurs poches…

Q-3. Vous serez le président de la rupture. Cette rupture est- elle socialement et politiquement faisable?

R-3: Oui, je serai un président de rupture. Une rupture qui est faisable du point de vue social et politique notamment avec la collaboration de toutes les citoyennes et tous les citoyens,  le soutien du peuple et les personnes qui composeront ce gouvernement. Tout le monde mettra la main à la pâte.

Q-4: Pourquoi avez-vous envie de devenir président de la République?

R-4: Je veux être le président d’Haïti parce que je veux que le pays soit finalement géré comme une nation libre et indépendante, capable de protéger et nourrir ses filles et fils. Haïti doit retrouver le respect qu’il mérite aux yeux du monde.

Q-5: Vous voulez être l’homme qui rassure. Qu’est-ce qui vous distinguera de vos adversaires?

R-5: Ce qui me distingue de mes adversaires c’est mon amour inconditionnel pour Haïti. J’aimerais dans un avenir rapproché voir Haïti renaître de ses cendres. Je me dévouerai bénévolement corps et âme à mon cher pays.

Q-6: Quels peuvent être vos atouts lors d’une une campagne présidentielle?

R-6: Je suis un rassembleur et proche des gens. Je suis capable d’aller à la rencontre des concitoyens afin de prendre des décisions en fonction de leurs besoins et leurs attentes.

Q-7. Est-ce que vous pensez que la politique peut encore faire rêver les Haïtiens aujourd’hui?

R-7: Oui, mais ça prend un candidat qui a une nouvelle vision pour Haïti. Un candidat qui se préoccupe des vrais besoins du peuple.

Q-8: Vous êtes le candidat du changement. Comment réformer l’État. Toutes les tentatives ont échoué ces dernières décennies?

R-8: Les Haïtiens ont besoin d’un leader qui n’a pas peur de déplaire et qui ne pense pas à son propre intérêt. Pour réformer l’état, il faut commencer par décentraliser les services de l’état. Combattre la corruption et l’impunité une fois pour toute. Assurer la sécurité des citoyens en éradiquant la source qui cause cette insécurité. Il faut éduquer la population. Faire appel à des investisseurs pour la création des emplois. Les taxes payées par la population serviront à donner des services aux citoyens, pas pour renflouer les caisses des politiciens.

Q-9. Vous serez un président novice. Comment allez-vous faire face aux nombreux défis auxquels est confronté Haïti?

R-9: Je ferai appel à la population pour faire face aux nombreux défis auxquels Haïti est confronté. Le peuple haïtien est prêt. Il a besoin d’un vrai leader en qui il a confiance. Le peuple et moi allons travailler de concert pour remettre notre pays sur les rails.

Q-10: A quel personnage de l’histoire vous arrive-t-il de vous identifier?

R-10: Je suis inspiré par nos ancêtres. Ceux-là qui se sont battus pour nous libérer de l’esclavage. Qu’avons-nous fait de cette liberté? On dirait que nous sommes de plus en plus enchaînés par nos propres politiciens. Nous avons besoin d’un grand soulèvement citoyen pour qu’Haïti retrouve cette liberté pour laquelle nos ancêtres se sont battus.

Q- 11. En quoi peut-il être une inspiration pour vous durant votre campagne ou si vous parvenez à briguer le poste de président?

R-11: L’union fait la force. Nos ancêtres ont gagné leur liberté en restant unis. Nous devons retrouver cette union. Nous sommes capables. Tout au long de ma campagne, je vais faire appel à cette union. Encourager le peuple à ne pas se laisser corrompre par les ennemis du peuple haïtien.

Propos recueillis par:

Guilloteau François.

Whendell Desgranges Césaire.

Prise de photo:

Hugues Lucien Benoit.