La guerre est déclarée entre l’ancien président sud-africain Jacob Zuma et son parti, le Congrès national africain (ANC). Lors d’une conférence de presse, Jacob Zuma a attaqué le parti au pouvoir et son président, Cyril Ramaphosa, l’accusant d’être aux mains du « capitalisme blanc » et disant ne pas reconnaître sa famille politique. Il annonce ne pas faire campagne pour l’ANC, ni voter pour le parti aux élections générales qui auront lieu l’année prochaine.

Jacob Zuma n’a jamais digéré d’avoir été poussé hors de la présidence en 2018 après des accusations de corruption. En conséquence, l’ANC va donc devoir affronter une nouvelle crise alors que le pays célébrait la journée de la réconciliation.

Jacob Zuma, lui, a profité de cette journée pour régler ses comptes avec sa famille politique et le chef de l’État. « L’ANC de Ramaphosa est le relai du capitalisme blanc », « l’ANC de Ramaphosa a déclaré la guerre contre les professionnels et les intellectuels noirs » ou encore « faire campagne pour l’ANC de Ramaphosa serait une trahison », a-t-il déclaré.

Jacob Zuma appelle donc à voter pour un nouveau parti, l’uMkhonto weSizwe (MK), qui reprend le nom de l’ancienne branche armée de l’ANC. Mécontent, le parti au pouvoir a déjà annoncé qu’il allait porter l’affaire devant les tribunaux pour préserver ce nom qui lui appartiendrait.

Cette dissidence pourrait soustraire de précieuses voix au parti présidentiel qui risque de perdre la majorité lors des élections de 2024, ce qui serait une première.

Dans sa soif de vengeance contre le président Ramaphosa, Jacob Zuma est prêt à affaiblir son propre parti qu’il refuse pourtant de quitter. Il dit mener une mission de sauvetage pour l’ANC, à travers ce qui ressemble davantage à une campagne de déstabilisation.

La bande de Gaza frappée par de terribles inondations.

Des photos et une vidéo, partagées par un journaliste d’Al Jazeera, montrent un jeune homme de l’eau jusqu’aux cuisses, une dépouille dans les bras, errant dans la rue dans le camp de Jabalia, au nord de Gaza. Un drame dans l’enclave palestinienne qui se noie, frappée par de terribles inondations, alors que 80% de la population a été déplacée à cause des frappes israéliennes. Certains campent même sous des tentes de fortune.

« Il y a eu de la pluie à 2 heures du matin », explique Asma. Et depuis, le déluge s’abat sur Gaza. « Il fait trop froid », ajoute-t-elle. Car sans électricité, il n’y a donc pas de chauffage. Asma et ses parents sont toujours dans leur maison à Khan Younès, mais à Gaza, tous n’ont pas cette chance.

La majeure partie de la population est démunie, sous des tentes, faites de bâches en plastique et de couvertures. Les pieds dans l’eau et dans la boue, avec un système d’assainissement défaillant, éprouvé par les guerres à répétition. Les poubelles ne sont quasiment plus ramassées depuis des semaines, et bouchent les canalisations en partie détruites par les frappes.

Le chapitre le plus sombre de l’histoire des Palestiniens depuis 1948.

« Cette guerre m’a endurcie », dit Asma. Mais Gaza a presque toujours été un enfer et elle ne souhaite pas y vivre : « Je suis plus forte, mais je rêve de quitter Gaza. Même avant la guerre, je rêvais de quitter Gaza, d’avoir un travail ailleurs, d’avoir une autre vie hors de Gaza. »

Bombardements, privations d’eau et de nourriture, maladies et désormais l’hiver qui s’installe. À cela s’ajoutent maintenant le froid et les inondations. « Les Palestiniens sont confrontés au chapitre le plus sombre de leur histoire depuis 1948 », dit Philippe Lazzarini, patron de l’agence de l’ONU pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).

Le Barça en panne d’inspiration à Valence.

Le FC Barcelone a évité une troisième défaite d’affilée sur la pelouse de Valence (1-1) mais n’a toujours pas remporté un match depuis le 3 décembre. Après leur surprenant résultat contre le Royal Antwerp (2-3) en Ligue des champions mercredi et leur défaite 2-4 face à Gérone, premier de Liga, lors de la 16e journée de Championnat, les Catalans ont encore perdu des points en Championnat et se font distancer par le Real Madrid et Gérone.

La frappe tendue de Robert Lewandowski (18e) pour le Barça, stoppée par le gardien Giorgi Mamardashvili, ou encore la tête piquée de Cristhian Mosquera (18e) pour Valence, arrêtée par Iñaki Peña, ont rythmé la première période mais les deux équipes sont rentrées aux vestiaires sur un score vierge.

Au début de la seconde période, João Félix a ouvert le score pour les Catalans. Sur une superbe passe en profondeur de Frenkie De Jong, le Brésilien Raphinha a offert un caviar au Portugais qui n’avait plus qu’à pousser le ballon dans les filets de son pied gauche (55e).

Quinze minutes plus tard, le FC Barcelone s’est fait rejoindre au score après une magnifique frappe enroulée de l’Espagnol Hugo Guillamon qui a atterri dans la lucarne gauche d’Iñaki Peña. Les Barcelonais n’ont pas réussi à garder le score et concrétiser leurs opportunités (16 tirs dont 8 cadrés). Ils sont toujours troisièmes de Liga mais prennent du retard sur les deux premiers, le Real Madrid et Gérone. Avec ce petit point pris, Valence passe devant le Rayo Vallecano et se classe dixième.

Crédits-Photos: Senego/com, RFI et France-Ouest.