Environ 300 000 personnes se sont rassemblées pour une marche pro-palestinienne à Londres, jour de la commémoration de l’armistice. Un vaste dispositif de sécurité a été déployé avec près de 2 000 policiers pour canaliser les débordements. La manifestation, qui s’est déroulée contre l’avis du gouvernement, s’est transformée en crise politique.

 Il s’agit de la cinquième manifestation du genre depuis le 7 octobre en dépit des réserves du Premier ministre Rishi Sunak et de la ministre de l’Intérieur Suella Braverman à l’égard des marches pro-palestiniennes.

La ‘’Marche nationale pour la Palestine’’ s’est élancée vers 12 heures (heure à Londres) de Hyde Park, pour appeler à un cessez-le-feu et protester contre Israël et les gouvernements qui n’ont pas encore appelé à un cessez-le-feu à Gaza, où le nombre de morts s’élève à plus de 11 000 personnes.

Portant des drapeaux palestiniens et des pancartes, des milliers de manifestants ont marché vers l’ambassade des États-Unis en scandant des slogans pro-palestiniens.

Parallèlement, un grand nombre de juifs britanniques se sont rassemblés près de la statue de Simon Bolivar pour protester contre Israël, rejoignant ainsi des milliers d’autres manifestants appelant à la fin de l’effusion de sang dans la bande de Gaza.

Cette manifestation s’est tenue après plusieurs jours de controverse, car la marche en faveur de la Palestine a coïncidé avec les commémorations de l’armistice de la Première guerre mondiale. Deux minutes de silence ont été observées à Whitehall (rue de la Cité de Westminster) dans le cadre de ces commémorations.

Des groupes d’extrême droite, qui avaient annoncé plus tôt qu’ils arriveraient à Londres samedi pour “protéger le mémorial de guerre du Cénotaphe”, se sont heurtés à la police.

La police métropolitaine a procédé à des arrestations à la suite des heurts qui ont eu lieu dans le centre de Londres.

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak avait qualifié mercredi d’ « irrespectueuse » une marche pro-palestinienne prévue à Londres samedi, jour de commémoration de l’armistice de la Première guerre mondiale, que la police a refusé d’interdire.

Rishi Sunak a indiqué son intention de demander des comptes au chef de la police métropolitaine pour avoir autorisé la manifestation pro-palestinienne le jour de de commémoration de l’armistice.

Par ailleurs, la ministre de l’Intérieur, Suella Braverman, a suscité l’indignation générale en qualifiant les manifestations pro-palestiniennes de “marches de la haine”.

“Je ne crois pas que ces marches soient simplement un appel à l’aide pour Gaza. Il s’agit d’une affirmation du leadership de certains groupes, en particulier les islamistes, du type de ceux que nous avons l’habitude de voir en Irlande du Nord”, avait-elle affirmé.

Tennis: Le Canada brille en Espagne.

Le Canada s’est imposé 2-1 en demi-finale face à la République tchèque, samedi. Il disputera la première finale de son histoire contre l’Italie, qui a battu la Slovénie 2-0.

Face aux Tchèques, Gabriela Dabrowski et Leylah Fernandez, 8e et 20e mondiales en double, ont offert la victoire au Canada lors du match décisif contre Barbora Krejcikova et Katerina Siniakova, 13e et 10e mondiales. Dans une partie serrée, les Canadiennes sont parvenues à s’imposer au terme du tie-break du second set, 7-5, 7-6 (7/3).

C’était la première demi-finale à laquelle participait le Canada depuis 35 ans, contre des Tchèques onze fois victorieuses de la compétition.

“Ce fut une excellente journée pour nous, s’est félicité Leylah Fernandez. Gaby était toujours là pour attaquer et prendre l’ascendant. Je suis heureuse d’avoir une excellente partenaire (Dabrowski), qui peut me montrer comment faire.”

La premier match de la journée entre les deux équipes avait pourtant tourné à l’avantage de la République tchèque. Barbora Krejcikova, 10e mondiale en simple, avait battu la 258e à la WTA, Marina Stakusic, dans une rencontre expéditive (6-2, 6-1).

Crédits-Photos: Tennis-Canada et RT en Français.