La pression était devenue intenable. Quatre jours après avoir invité et fait l’éloge au Parlement d’un ancien militaire ukrainien qui a combattu avec les nazis durant la Seconde Guerre mondiale, le président de la Chambre des communes du Canada Anthony Rota a quitté ses fonctions, mardi.

Il a annoncé  sa démission après le scandale provoqué par l’hommage rendu à un vétéran ukrainien ayant combattu avec les nazis pendant la Seconde guerre mondiale, lors de la visite du président Volodymyr Zelensky.

«C’est avec le cœur lourd que je me lève pour informer les membres de ma démission en tant que président de la Chambre des communes», a déclaré Anthony Rota devant le parlement, parlant de «ses profonds regrets pour son erreur».

Crédit-Photo: The Times of Israel.

Rivière Massacre: Abiner appelle à l’unité nationale face aux Haïtiens.

Le président dominicain M. Luiz Abinader,  entreprend de dévier la rivière Massacre. Il explique que les travaux d’un canal, en amont de celui de Ouanaminthe, pourraient s’achever dans 3 semaines.

 Le canal haïtien sera ainsi inutile puisque les eaux de la rivière ne reviendraient plus sur le territoire haïtien.

 Irrité au plus haut point par la construction du canal de Ouanaminthe,  le président dominicain prévient que la vie ne sera plus la même dans la zone frontalière même après la réouverture de la frontière. Cette réouverture est envisagée uniquement après la déviation de la rivière Massacre.

Lors d’une conférence de presse hier,  le président dominicain a dit comprendre la position du Premier Ministre haïtien. Il continue de croire que les travaux sont réalisés par des particuliers qu’il qualifie d’anarchistes.

Dans son pays, Abinader appelle à l’unité nationale dans ce conflit face aux haïtiens.

Toutefois les dirigeants politiques de l’opposition expriment des positions diverses.  Si l’ex-président M.  Lionel Fernández condamne la construction du canal haïtien il appelle au dialogue et à la diplomatie.  Le PRD exhorte à éviter une escalade et le PLD préconise la formation d’une commission pour gérer le conflit.

Crédit-Photo: Alter-Presse.