L’annonce a été faite par le secrétaire d’État adjoint américain au Bureau des affaires internationales de stupéfiants et d’application de la loi, Todd Robinson, au journal floridien Miami Herald. Dans cette délégation, certains membres se rendront aux États-Unis pour tenir d’autres discussions, tandis qu’un petit contingent se rendra à Port-au-Prince pour rencontrer les autorités haïtiennes et d’autres officiels en matière de sécurité.

Une mission d’envergure comme celle-là pourrait coûter entre 200 et 400 millions de dollars par an, selon l’Assistant secrétaire d’État Todd Robinson. Il précise que les États-Unis solliciteront la contribution d’autres pays pour financer cette dite mission.

L’ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield, de son côté, confirme que les États-Unis présideront le Conseil de sécurité de l’ONU au cours de ce mois et travailleront sur un projet de résolution soutenant l’offre du gouvernement du Kenya d’envisager de prendre l’initiative d’aider Haïti à combattre des gangs lourdement armés.

Todd Robinson révèle que l’administration Biden attend le rapport du numéro 1 de l’ONU, António Guterres, qui s’est vu accorder un délai jusqu’au 15 août par le Conseil de sécurité pour faire son rapport sur diverses options pour aider Haïti à faire face à sa situation sécuritaire. L’offre du Kenya est un pas significatif dans ce qui a été un appel épuisant et parfois apparemment intimidant des États-Unis et de Guterres pour une force internationale afin d’aider les forces de police assiégées d’Haïti.

Certains pays se portent volontaires pour aider, notamment les Bahamas, la Jamaïque, le Sénégal, le Canada, l’Équateur et Trinité-et-Tobago. Linda Greenfield-Thomas, l’ambassadrice des États-Unis à l’ONU, a décrit la mission proposée comme “une véritable action de police pour stabiliser le pays afin qu’Haïti puisse reprendre le chemin de la démocratie, ce qui conduira à un gouvernement stable.

Crédit-Photo: Le National.

Le sang continue de couler dans l’Artibonite.

Environ une trentaine de personnes ont été exécutées sommairement, une dizaine d’autres kidnappées et plusieurs femmes violées, dans le bas Artibonite, au cours du mois de juillet 2023, relève l’organisme de droits humains Fondasyon je klere (Fjkl), dans un décompte transmis à l’agence en ligne AlterPresse.

Plusieurs dizaines de maisons ont été pillées et/ou incendiées.

La Fjkl demande aux autorités de prendre leurs responsabilités et d’agir pour mettre fin à cette situation de terreur, qui prévaut au niveau du Bas-Artibonite et à travers Haïti.

« Les solutions existent, mais elles nécessitent une volonté politique forte et une action concertée pour rétablir l’ordre et la sécurité pour toutes et tous ».

La Fjkl fustige l’inaction du premier ministre de facto Ariel Henry et de son gouvernement, qui « n’ont annoncé aucun plan de protection pour les déplacés, aucun plan de relogement, ni aucune mesure de sécurité pour tenir les gangs au respect et faciliter le retour des déplacés dans leurs zones d’habitation ».

Une pétition, lancée et signée par les habitantes et habitants pour demander au gouvernement de facto de placer un char blindé dans la commune de Liancourt, est ignorée par l’équipe de facto d’Ariel Henry.

Les manœuvres des gangs armés reflètent l’échec de l’État à protéger ses citoyennes et citoyens, et à rétablir l’ordre public, critique l’organisme Fjkl.

Crédit-Photo: Centre Infos.

Mondial féminin: les Allemandes repartent bredouilles.

Comme le Brésil, l’Allemagne est tenu en échec (1-1) par la Corée du Sud, jeudi matin, dans le cadre du 3e match de groupe.

Suite à ce nul, les Allemandes sont éliminées de cette 9e édition avec 4 points comme le Brésil.

Deux des ténors du foot féminin sont sortis de ce mondial par la petite porte.

De son côté, le Maroc qui avait perdu (0-6) face à l’Allemagne au premier match, est donc qualifié pour les huitièmes en battant la Colombie déjà qualifiée (1-0).

Dans ce groupe H, la Corée du Sud et l’Allemagne prennent la porte de sortie.

Crédit-Photo: Metz Handball.