Le pays pleure encore. Torcel, une fois de plus, est devenu un champ de mort. Le gang de Vitelhomme, que l’on disait affaibli, a encore procédé à un massacre. Les images de cette famille anéantie, avec les photos de ces deux jeunes filles et de la fillette abattues, hantent les réseaux. Des images insoutenables. Les bandits avaient promis de revenir — promesse tenue, comme toujours, sans que rien ne les en ait empêchés.

Pendant ce temps, au Cap-Haïtien et à Fort-Liberté, Kemi Seba, figure connue du panafricanisme, a choisi de faire une passe aux gangs. Que cette démarche ait été motivée par un souci de dialogue ou par une stratégie mal avisée, elle envoie un message ambigu dans un pays où les victimes de ces groupes n’ont même pas encore été enterrées. Le moment, au minimum, est mal choisi.

À Washington, Donald Trump vient purement et simplement d’interdire aux Haïtiens l’entrée sur le territoire américain. Une sanction brutale, qui nous renvoie à notre image dans le monde. Des imbéciles ne se sont-ils pas battus, ces derniers temps, pour faire classer « Viv Ansanm » comme organisation terroriste comme si la solution à nos maux consistait à faire reconnaître Haïti comme un État qui héberge le terrorisme. Ils ont gagné, mais nous en payons le prix. Et si rien n’est fait, il se pourrait que ce ne soit qu’un acompte.

Et qui dirige ce pays, pendant ce temps ?

Un Conseil Présidentiel de Transition à neuf têtes, sans vision, sans colonne vertébrale. Neuf hommes et femmes incapables d’articuler une réponse, paralysés par leurs rivalités, englués dans une médiocrité sans pareille qui continue à nous enfoncer plus profondément dans le chaos. Pendant qu’ils se disputent des miettes de pouvoir, les enfants meurent, les réfugiés sont interdits d’exil, les malheurs s’accumulent et la nation s’effondre.

En attendant les 7 mercenaires, le pays patiente, les yeux tournés vers le ciel. On nous dit que le Prince Eric viendra restaurer l’ordre avec son équipe de samouraïs. Ici, on ne croit désormais qu’aux miracles, ceux qui s’achètent en devises fortes, avec drones, gilets pare-balles et autres accessoires. Il paraît que c’est ça, le dernier espoir d’un État failli : attendre qu’un marchand de guerre vienne faire le ménage à sa place en nous facturant, bien sûr, le nettoyage.

TPS/ Rick Scott, le sénateur républicain de la Floride, tente de rassurer les Haïtiens.                                                                                                     À moins de deux jours de l’annonce de l’administration Trump sur le renouvellement du Statut de protection temporaire (TPS) pour les Haïtiens, le sénateur républicain de Floride, Rick Scott, tente de rassurer les bénéficiaires.

« Le président Trump a soutenu le TPS pour les Haïtiens durant son premier mandat, et je crois qu’il continuera à le faire », affirme-t-il dans une entrevue au média Caribbean Television Network (CTN).

Proche de Donald Trump, Rick Scott s’engage à défendre la reconduction du programme, tout en critiquant la gestion qu’en a faite l’administration Biden, qu’il accuse d’en avoir abusé. Il plaide pour un cadre migratoire clair, sécurisé et temporaire, réservé aux pays en situation de crise.

Le sénateur rappelle que seul le président détient le pouvoir de statuer sur l’octroi ou le renouvellement du TPS.

Cette déclaration survient à un moment d’incertitude pour la communauté haïtienne, qui attend avec appréhension la décision attendue le 2 juin 2025, alors que le programme TPS doit officiellement prendre fin le 3 février 2026. L’administration Trump a déjà raccourci la période d’éligibilité.

Dans un contexte de durcissement de la politique migratoire, la Cour suprême des États-Unis, à majorité conservatrice, a autorisé, le vendredi 30 mai, le président Trump à révoquer temporairement le statut légal de plus de 500 000 immigrés.

Cette décision reste toutefois provisoire, dans l’attente d’un jugement de fond de la cour d’appel.

Des ONG et médias réclament l’ouverture de Gaza à la presse internationale.

Plus de 130 médias dont RFI, France 24 et Monte Carlo Doualiya et organisations de défense de la liberté de la presse signent une tribune appelant Israël à permettre l’accès de la presse internationale à Gaza.

Nous, soussignés, demandons l’accès immédiat, indépendant et sans restriction des médias internationaux à Gaza et la protection totale des journalistes qui continuent de rendre compte de la situation dans l’enclave assiégée.

Depuis vingt mois, les autorités israéliennes refusent aux journalistes hors de Gaza l’accès indépendant au territoire palestinien, une situation sans précédent dans l’histoire contemporaine des conflits armés. Les journalistes locaux, les mieux placés pour rendre compte de la réalité, sont confrontés à l’exil et à la famine. À ce jour, près de 200 journalistes ont été tués par l’armée israélienne. Beaucoup d’autres ont été blessés et voient leur vie constamment menacée, parce qu’ils font leur travail : témoigner. Il s’agit d’une attaque directe contre la liberté de la presse et le droit à l’information.

Nous comprenons les risques inhérents au reportage dans les zones de guerre. Ce sont des risques que bon nombre de nos organisations ont pris pendant des décennies afin d’enquêter, de documenter les événements au fur et à mesure qu’ils se produisent et de comprendre les conséquences de la guerre.

À ce moment charnière, avec la reprise des opérations militaires et les efforts visant à rétablir l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza, il est essentiel qu’Israël ouvre les frontières de Gaza afin que les journalistes internationaux puissent exercer librement leur travail et qu’Israël respecte ses obligations internationales en matière de protection des journalistes en tant que civils.

Nous appelons les dirigeants mondiaux, les gouvernements et les institutions internationales à agir immédiatement pour garantir cela. »

Russie/Ukraine: Moscou revendique la prise d’un village ukrainien.                                                                                                                        L’armée russe a revendiqué, mardi 3 juin, la conquête d’un nouveau village dans la région ukrainienne de Soumy (nord-est), frontalière avec la Russie, où Kiev dit redouter une offensive d’ampleur, tandis que Moscou dit vouloir y constituer une zone tampon pour prévenir des incursions sur son territoire. Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a déclaré que ses troupes avaient «libéré» Andriïvka, une localité située à environ 5km au sud de la frontière russe et à environ 25km au nord de la ville de Soumy, la capitale régionale, relate l’AFP.

Henry Wooster, un diplomate  forgé dans les zones de crise bientôt en Haiti.

Henry Wooster, diplomate chevronné, est appelé à jouer un rôle central dans la réponse américaine à la crise haïtienne, en tant que nouveau chargé d’affaires des États-Unis à Port-au-Prince, à partir du 12 juin 2025. Sa nomination survient alors que plus de 80 % de la région métropolitaine de la capitale haïtienne est maintenu sous le contrôle de groupes armés.

Selon le secrétaire d’État américain Marco Rubio, qui a officialisé la désignation d’Henry Wooster le 30 mai 2025, le diplomate devra « diriger une approche pangouvernementale » de la politique des États-Unis en Haïti. Il prendra le relais de Dennis B. Hankins, ambassadeur sortant parti à la retraite, sans que Washington ait nommé de nouvel ambassadeur.

Il sera chargé de coordonner étroitement les efforts américains avec les partenaires internationaux impliqués aux côtés de la Police nationale d’Haïti (PNH), dans un contexte d’insécurité généralisée et d’effondrement institutionnel.

Cette mission s’inscrit dans une phase marquée par une insécurité généralisée, une crise humanitaire persistante et des initiatives encore fragiles pour tenter de stabiliser le pays.

En 2024, plus de 5 600 personnes ont été tuées dans des violences attribuées aux gangs armés, selon les Nations unies. Pour les trois premiers mois de 2025, ce chiffre atteint déjà 1 617 morts. Les déplacements forcés s’accélèrent, touchant désormais plus d’un million de personnes – soit une hausse de 48 % par rapport à l’année précédente – avec des conséquences alarmantes sur les droits humains et la cohésion sociale. Un diplomate forgé dans les zones de crise

Henry Wooster possède une longue expérience dans des contextes de crise et de haute tension. Son parcours diplomatique inclut des postes au Proche-Orient, à Moscou, au sein de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), au Conseil national de sécurité des États-Unis, ainsi qu’en Haïti, où il a déjà servi comme consul.

Le profil de Wooster semble correspondre aux responsabilités de gestion de crise qui l’attendent, dans le cadre de l’« approche pangouvernementale » évoquée par Washington. Il devrait assurer la coordination entre différents organes de l’administration américaine — dont le Département d’État, le Pentagone et le Département de la Sécurité intérieure (DHS) — pour élaborer une stratégie cohérente, transversale et articulée autour des priorités américaines en Haïti.

Ancien ambassadeur en Jordanie et chef adjoint de mission à Amman, Wooster a travaillé dans une région traversée par des tensions géopolitiques majeures, des menaces terroristes et de fragiles équilibres diplomatiques.

Son passage au Conseil de sécurité nationale comme directeur pour l’Asie centrale l’a amené à traiter de dossiers stratégiques impliquant des puissances comme la Russie, la Chine et l’Iran, ce qui suppose une grande maîtrise des enjeux multilatéraux et des dynamiques régionales.

À la tête du Bureau des affaires iraniennes du Département d’État — l’un des plus sensibles du système diplomatique américain — il a affronté des défis complexes liés aux sanctions, à la prolifération nucléaire et aux tensions militaires croissantes.

Son rôle de conseiller auprès du commandement des opérations spéciales américaines (Joint Special Operations Command) l’a directement exposé aux problématiques des menaces transnationales, un aspect central dans la crise haïtienne actuelle.

Il a aussi été directeur adjoint du Bureau des affaires provinciales à Bagdad, en Irak, où il a contribué à la mise en œuvre de politiques dites de reconstruction dans un environnement de forte instabilité.

Enfin, ses affectations à Moscou, à l’OTAN et à Port-au-Prince lui confèrent une perspective plus large sur les rapports de force internationaux, et une connaissance directe de la situation haïtienne et caribéenne.

Ces expériences diversifiées, alliant diplomatie, sécurité, coopération inter-agences et gestion de conflits, pourraient enrichir son approche de la situation haïtienne — à condition de saisir la spécificité du contexte local.

Dispositifs renforcés, pressions régionales, controverses croissantes

Quelques jours avant son entrée en fonction, les États-Unis, la PNH et plusieurs partenaires internationaux ont inauguré, le 27 mai à Port-au-Prince, un Centre de commandement des communications (C3i).

Financé par les États-Unis, le Canada et le Basket Fund du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), ce centre vise à renforcer les capacités de coordination des forces haïtiennes et internationales, notamment dans la perspective du déploiement de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS).

Cet appui logistique et technologique s’inscrit dans une volonté affirmée de Washington d’intensifier son engagement en Haïti. Mais cette montée en puissance de l’international suscite aussi des réserves dans la région.

Lors du sommet de l’Association des États de la Caraïbe (AEC), le 30 mai, la ministre des Affaires étrangères de la Colombie, Laura Sarabia, a souligné l’importance d’un soutien solidaire, mais respectueux de la souveraineté nationale : « La responsabilité de définir son avenir doit toujours revenir au peuple souverain d’Haïti », a-t-elle déclaré, appelant à éviter tout réflexe interventionniste.

Dans le même temps, une enquête publiée par le New York Times a révélé que des discussions sont en cours autour d’un éventuel recours à des forces paramilitaires privées, sous la direction d’Erik Prince, fondateur de la controversée entreprise Blackwater.

Cette option, envisagée dans certains cercles proches du gouvernement haïtien, suscite des inquiétudes : applaudie par certains acteurs locaux pour son efficacité supposée, elle est également critiquée pour les risques de dérive, d’impunité et de perte de contrôle.

En parallèle, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a exhorté l’Organisation des États américains (OEA) à jouer un rôle plus actif.

Mais le nouveau secrétaire général de l’OEA, le diplomate surinamais Albert Ramchand Ramdin, a reconnu l’ampleur de la crise haïtienne, estimant que « vous ne pouvez pas attendre grand-chose à ce stade. La situation est si grave qu’il faut d’abord rétablir un minimum de normalité ».

Un défi à la mesure d’une crise systémique.

Dans ce contexte fragmenté, la tâche d’Henry Wooster s’annonce particulièrement ardue. Son expérience en diplomatie de crise, en gestion inter-agences et en coordination sécuritaire multilatérale pourrait contribuer à redéfinir les contours d’un appui international plus cohérent.

Toutefois, aucun dispositif extérieur ne saurait se substituer à la reconstruction d’une dynamique politique haïtienne autonome, inclusive et crédible. La réussite de sa mission dépendra en grande partie de la capacité des acteurs haïtiens à s’approprier les processus de transition et à défendre, malgré les contraintes, la souveraineté et les aspirations profondes de la population.

Coco Gauff triomphe à Paris!

Après avoir perdu la première manche contre Aryna Sabalenka, Coco Gauff a finalement dominé la n°1 mondiale en trois manches (6-7 6-2 6-4). L’Américaine, déjà finaliste en 2022 Porte d’Auteuil, a remporté ce samedi son premier Roland-Garros à seulement 21 ans.

Coco Gauff, reine de Paris. Dans une finale très disputée, l’Américaine, numéro 2 mondiale, a dominé Aryna Sabalenka en trois manches (6-7, 6-2, 6-4). Elle s’offre un premier titre à Roland-Garros.

Après une première manche aussi longue (1h18) que disputée, Coco Gauff a su parfaitement rebondir pour faire craquer progressivement la Biélorusse. La numéro 1 mondiale, qui a souvent parue gênée par les conditions venteuses du jour, a réalisé de nombreuses fautes directes (70). Au contraire de la joueuse de 21 ans, qui a su limiter son nombre d’erreurs (30) tout en produisant du jeu (30 coups gagnants), notamment dans les deux derniers sets.

Dans la deuxième manche, elle a notamment réussi à trouver davantage de rythme avec son coup droit, qu’elle a régulièrement utilisé long de ligne, pour toucher le revers d’Aryna Sabalenka. A la suite d’un break d’entrée dans le deuxième set, elle a réussi à lancer une dynamique positive qu’elle n’a plus quitté jusqu’à la fin de la partie.

Le dernier set a été marqué par une certaine inconstance de la part des deux joueuses, mais grâce à un break acquis lors du 9e jeu, bien aidée par une Aryna Sabalenka généreuse en cadeaux, l’Américaine s’est offert l’occasion de servir pour la rencontre.

La native de Floride est apparue en larmes au moment de célébrer sa victoire. Elle succède à Iga Swiatek, triple tenante du titre Porte d’Auteuil.

Le Canada trop fort pour Haïti.

L’équipe nationale féminine du Canada a dominé Haïti 4-1 samedi à Winnipeg, lors d’un match amical marqué par une performance offensive soutenue. Adriana Leon a inscrit un doublé dès les premières minutes (7e et 9e), donnant un net avantage aux Canadiennes. Shelina Zadorsky a creusé l’écart à la 50e minute, avant que Batcheba Louis ne sauve l’honneur pour Haïti. Olivia Smith a scellé le score en fin de rencontre (90e).

Cette rencontre inaugurait une série de deux matchs amicaux entre les deux sélections et coïncidait avec la tournée d’adieux de Desiree Scott, vétérane de 148 sélections internationales, originaire de Winnipeg. En l’absence de l’entraîneuse-chef Casey Stoney, c’est Nathalie Henderson qui a dirigé la sélection canadienne.

Le deuxième affrontement est prévu mardi soir au stade Saputo.

Le PSG sur le toit de l’Europe.

Le PSG écrase l’Inter 5-0 et remporte une victoire historique en Ligue des champions.

À Munich, les Parisiens ont d’abord gêné l’Inter Milan par un pressing haut dès les premières minutes pour un début de rencontre à la hauteur de l’événement. Les Parisiens avaient déjà haussé leur niveau face à des adversaires compliqués avant d’arriver à ce stade de la compétition (Liverpool, Aston Villa, Arsenal).

Contre les Nerazzurri, le PSG a très rapidement pris l’avantage en ouvrant le score à la 12e minute. Après une merveille de jeu collectif, Désiré Doué servait le latéral marocain Achraf Hakimi avec un caviar. L’ancien joueur de l’Inter Milan, qui n’a pas célébré son but, n’avait plus qu’à pousser le ballon dans le but vide.

Désiré Doué, bientôt 20 ans, passeur sur l’ouverture du score, se rappelle très vite au bon souvenir des Italiens en inscrivant le deuxième but parisien dès 20e  : 2-0. Le PSG, première équipe à marquer deux buts en si peu de temps lors d’une finale de C1, pouvait commencer à y croire. À la pause, les Italiens avaient déjà pris un coup de massue sur la tête. Lors des quarante-cinq premières minutes, seul Marcus Thuram manquait de peu la lucarne de la tête pour la seule occasion italienne du premier acte (38e).

En seconde période, Kvaratskhelia manque le cadre au premier poteau après un cafouillage de la défense interiste. Le but du KO se rapproche pour Paris (50e). C’est finalement Désiré Doué qui enfonce le clou avec un plat du pied sur un contre après une passe en profondeur de Vitinha (63e).

L’Inter Milan est finalement achevé par un quatrième et cinquième but parisien signé Kvaratskhelia et Mayulu issu du centre de formation (73e et 86e).

Les hommes de Luis Enrique, dont la supériorité a impressionné dans la nuit munichoise, n’ont pas vraiment eu à gérer les attaquants adverses : Lautaro Martinez affaibli et Marcus Thuram muet.

Le club le plus titré d’Italie derrière la Juventus, et qui a notamment remporté cinq titres de champions d’Italie consécutifs entre 2006 et 2010, sera passé complètement à côté de sa finale, voyant s’enfuir sa quatrième étoile après avoir été surclassé par Paris.

Chelsea renverse Betis et s’empare de la Ligue Europa.

Menés à la pause lors de la finale de Ligue Europa Conférence, les joueurs de Chelsea sont parvenus à renverser le Betis Séville et à s’imposer (4-1) ce mercredi 28 mai.

Les Anglais de Chelsea ont remporté la Ligue Conférence, le seul trophée européen qui leur manquait, en renversant en finale l’outsider espagnol du Betis Séville (4-1), ce mercredi à Wroclaw, en Pologne.

Les «Blues» d’Enzo Maresca, d’abord peu inspirés et menés sur un but d’Eze Abde (9e), ont produit une seconde période enflammée, récompensée par des réalisations d’Enzo Fernandez (65e), Nicolas Jackson (71e), Jadon Sancho (83e) et Moises Caicedo (90e+4).

Un seul supporter accueille l’Inter à l’aéroport après l’humiliation en ligue des champions.                                                                                       Au lendemain de leur sévère défaite en finale de la Ligue des champions contre le PSG (5-0), les joueurs de l’Inter Milan ont été accueillis à l’aéroport par un seul supporter.

L’amour par son club a été plus fort que la déception. Sèchement battu en finale de la Ligue des champions par le PSG (5-0), l’Inter Milan est rentré, dimanche, en Italie dans une certaine indifférence. A leur arrivée à l’aéroport de Milan Malpensa en provenance de Munich, ils ont été accueillis par un seul supporter.

 «CES GARS-LÀ MÉRITENT QUAND MÊME DES APPLAUDISSEMENTS»

Malgré le revers historique et la saison blanche des Nerazzurri, qui ont terminé à la 2e place du championnat d’Italie derrière Naples, ce fan a tenu à féliciter les hommes de Filippo Inzaghi. «Je suis le seul idiot… mais ces gars-là méritent quand même des applaudissements», a confié Marco à La Gazetta dello Sport.

Au fil des minutes, le supporter intériste a finalement été rejoint par une poignée d’autres fans dans une ambiance plus que morose. Très marqués par cette déroute, Lautaro Martinez et ses coéquipiers sont sortis de l’aéroport la tête basse, sans décrocher le moindre mot, ni faire le moindre geste. A l’image de Marcus Thuram. Seul Francesco Acerbi, qui est le dernier à être apparu, a salué les rares supporters.

Les joueurs sont ensuite montés à bord d’un bus, qui a rapidement quitté les lieux en étant escortés par une dizaine de voitures de police. Avant de disparaître.

Crédits-Photos: Hebdo24, Dhaka Tribune et France24.