La bataille entre Harvard et l’administration Trump se poursuit. Après la nouvelle offensive du gouvernement jeudi, qui a retiré à la célèbre université le droit d’accueillir des étudiants étrangers, la réplique ne s’est pas fait attendre. L’université, située en banlieue de Boston, a d’abord déposé plainte pour forcer l’administration Trump à surseoir « immédiatement » à son interdiction d’accueillir des milliers d’étudiants étrangers.

Dans sa plainte déposée auprès du tribunal fédéral du Massachusetts, l’université reproche au gouvernement d’avoir, « d’un seul coup de crayon », effacé « un quart des étudiants de Harvard ». D’après le site internet de l’établissement, classé parmi les meilleurs au monde et qui a produit 162 prix Nobel, l’institution accueille cette année quelque 6 700 « étudiants internationaux », soit 27% de ses effectifs. Elle regrette « le dernier acte de représailles » de l’administration Trump « qui cherche à prendre le contrôle de la direction d’Harvard, de ses programmes et de l'”idéologie” de l’université et des étudiants ».

Quelques heures plus tard, la justice a, au moins pour un temps, donné raison à Harvard. La juge fédérale Allison D. Burroughs a temporairement bloqué la décision de l’administration Trump. Selon un document judiciaire, le tribunal fédéral du Massachusetts a donné raison à l’université. Ainsi, la révocation du droit de Harvard à accueillir des étudiants étrangers est temporairement suspendue jusqu’à la tenue d’une audience préliminaire, le 29 mai.

Jeudi, la ministre américaine de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, avait annoncé que Harvard n’avait plus le droit d’accueillir d’étudiants internationaux, car l’établissement refusait de transmettre des informations au gouvernement quant aux activités de ses étudiants venus de l’étranger. Kristi Noem lui reprochait notamment de « perpétuer un environnement dangereux sur le campus, hostile aux étudiants juifs, encourageant les sympathies pro-Hamas et utilisant des politiques racistes de ”diversité, d’équité et d’inclusion” ».

Plusieurs bandits ont été neutralisés lors d’une opération policière, jeudi 22 mai 2025, à Pernier, commune de Pétionville (à l’est de la capitale, Port-au-Prince.

Des armes et des munitions ont également été saisies.

Parmi les matériels confisqués, figurent près d’une vingtaine de radiocommunications, plusieurs chargeurs d’armes de gros calibre, des munitions de différents calibres, un masque à gaz et divers autres équipements.

Des informations disponibles font état d’usage de drones explosifs contre les bandits. Des tris d’armes lourdes étaient entendues dans les environs de Frères, non loin de Pernier, rapportent riveraines et riverains.

La Police nationale d’Haïti (Pnh) poursuit ses opérations à Pernier, zone occupée par le gang terroriste Kraze baryè de Vitelhomme Innocent.

L’institution policière déclare être déterminée à traquer les gangs criminels armés, qui cherchent à semer le trouble au sein de la population civile.

L’opération policière a mobilisé plusieurs unités spécialisées de la Pnh, y compris l’unité de drones récemment activée.

Italie/Football: Naples de retour au sommet.

Le club de football de Naples est sacré champion de Serie A après une victoire décisive contre Cagliari (2-0), coiffant l’Inter Milan d’un petit point. Un exploit signé Antonio Conte, qui a transformé une équipe moribonde en machine défensive, un an après une saison cauchemardesque.

Il lui a fallu attendre la 38e et dernière journée de la saison, mais Naples est de retour au sommet de la Serie A après sa victoire 2 à 0 à domicile face à Cagliari, ce vendredi. Le Napoli, deux ans après son dernier sacre, un an après une saison 2023-24 catastrophique, a devancé d’un point l’Inter Milan, le champion sortant qui s’est imposé, pour l’honneur, à Côme (2-0) mais qui peut toutefois se consoler avec la Ligue des champions où il sera opposé en finale au Paris SG le 31 mai.

L’équipe d’Antonio Conte, suspendu pour ce match, s’est imposée sur un superbe reprise en ciseau de Scott McTominay (42e) et un but tout en puissance de Romelu Lukaku (51e) qui ont scellé le sort d’une saison indécise jusqu’au bout.

Pour ajouter un nouveau Scudetto à son palmarès après ceux de 1987, 1990 et 2023, sans dépendre du résultat de l’Inter, le Napoli devait s’imposer. Il n’avait pas non plus le droit à l’erreur : une défaite ou un nul face à Cagliari couplée à une victoire de l’Inter à Côme, et le titre lui échappait.

Pendant vingt-deux minutes, après l’ouverture du score de l’Inter à Côme par Stefan De Vrij (20e), les bouillants tifosi napolitains ont tremblé et l’Inter était virtuellement champion. Célébré par toute une ville parée de bleu et en fusion avec un tonnerre de feux d’artifice dès le coup de sifflet final, ce retour au premier plan du Napoli, un an après une saison 2023-24 terminée à la 10e place (à 41 points du champion !) après deux changements d’entraîneur, est le résultat du travail accompli en moins de dix mois par Antonio Conte.

Avec sa préparation physique exigeante et sa rigueur défensive, le technicien italien, passé par la Juventus Turin, l’Inter ou Tottenham, a métamorphosé une équipe démoralisée que plusieurs joueurs-cadres voulaient quitter à l’intersaison. Son Napoli, meilleure défense de Serie A, mais seulement cinquième attaque, n’a pas toujours enthousiasmé ses tifosi, mais il a passé la saison, à partir de la 4e journée, dans le fauteuil de leader ou à la deuxième place.

Crédits-Photos: France24, Radio-Canada et la croix.