La Cour suprême des États-Unis a suspendu samedi 19 avril l’expulsion par l’administration américaine de migrants vénézuéliens soupçonnés d’appartenir à une organisation criminelle. Washington justifie ces expulsions en vertu d’une loi du XVIIIe siècle. Le président américain Donald Trump a invoqué le mois dernier la loi sur les ennemis étrangers (Alien Enemies Act) de 1798 pour arrêter des migrants vénézuéliens accusés d’appartenir au gang Tren de Aragua, avant de les expulser vers une prison de haute sécurité au Salvador. «Le gouvernement est tenu de n’expulser aucun membre de cette catégorie de détenus aux États-Unis jusqu’à nouvel ordre de ce tribunal», indique l’ordonnance de la Cour.
Le discours de Macron sur la dette haïtienne suscite des réactions mitigées. Dans son discours, Emmanuel Macron reconnaît une injustice historique de la France vis-à-vis d’Haïti en 1825, mais se tait sur la question de la restitution.
Une démarche que dénonce Roobens Isma, étudiant à l’université d’État d’Haïti. « Je pense qu’aujourd’hui, il faut qu’on aille au-delà d’une simple question de reconnaissance, cela doit prendre la forme d’un dédommagement, explique-t-il. Cette soi-disant dette a plombé notre économie. Je pense que le seul mot qu’on aimerait entendre aujourd’hui, c’est le mot restitution. »
Pas de « réconciliation durable sans réparation »
Un avis partagé par Jhonn Mary, jeune activiste. Si pour lui, le discours d’Emmanuel Macron marque un tournant symbolique, il ne suffit pas à réparer deux siècles d’injustice. La reconnaissance sans réparation, c’est peine perdue, estime-t-il.
« Il ne peut y avoir de réconciliation durable sans réparation. La France doit aller au-delà du discours. Elle doit assumer ses responsabilités historiques en engageant un véritable processus de réparation, qu’il soit financier, symbolique ou structurel. Cela passe notamment par la restitution des sommes perçues injustement », précise Jhonn Mary.
De son côté, le comité national haïtien des réparations et restitutions de l’Université d’État d’Haïti, dans une note publiée ce 17 avril, affirme que le président Macron a fait un pas dans la bonne direction, mais un très petit pas. Aux yeux du comité, la France ne montre aucune intention d’aborder la problématique de la restitution de manière directe et résolue.
La dette de l’indépendance, une question que les Haïtiens semblent loin d’oublier tant que la France ne fait pas le geste tant attendu : la restitution et réparation.
Réactions des responsables politiques français.
Et les responsables politiques français estiment également que le président français peut faire mieux. Dans une tribune cosignée avec ses collègues de Nantes et La Rochelle, le maire de Bordeaux Pierre Hurmic a appelé jeudi 17 avril à une action concrète de l’Élysée.
Mais l’élu écologiste aurait voulu que le mandat de la commission aille plus loin que le simple travail historique annoncé. « Ce communiqué constitue une avancée incontestable, mais il doit dépasser ce cadre-là, en incluant aussi des approches économiques, sociales, juridiques, culturelles et écologiques pour éclairer les séquelles lourdes que porte Haïti aujourd’hui », précise-t-il. Une demie-annonce, regrette également Gabrielle Cathala. La députée Insoumise, présidente du groupe d’amitié France-Haïti à l’Assemblée nationale, juge même que les termes employés par le chef de l’État posent problème. « Ça se voit dès le premier paragraphe, où il est mentionné qu’Haïti a été soumise aux forces de l’histoire, comme si c’était une force extérieure, pas la France monarchique puis impériale qui avait pillé Haïti », dénonce-t-elle.
Et si à titre personnel, la députée est contre les réparations financières, elle s’interroge sur l’influence haïtienne dans la future commission. « Je me demande si l’État haïtien a été associé à cette annonce, ajoute Gabrielle Cathala. Haïti avait déjà une commission indépendante qui a déjà mis en place un certain nombre de recommandations, qui vont même jusqu’au remboursement. »
Prudence donc après la déclaration présidentielle, d’autant qu’Emmanuel Macron n’a fixé ni calendrier ni engagement à suivre les recommandations que rédigera la commission.
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CONFERENCE EST
Barrages:
Orlando (7e) – Atlanta (8e) : 120-95
Le vainqueur qualifié en n°7 pour les play-offs.
Chicago (9e) – Miami (10e) : 90 – 109
Le vainqueur affronte Atlanta pour se qualifier pour les play-offs.
Atlanta (8e) – Miami (10e) : 114-123
Le vainqueur qualifié en n°8 pour les play-offs.
Play-offs à partir de samedi :
Cleveland (n°1) contre Miami (n°8)
Indiana (n°4) contre Milwaukee (n°5)
New York (n°3) contre Detroit (n°6)
Boston (n°2) contre Orlando (7e)
CONFERENCE OUEST.
Barrages:
Golden State (7e) – Memphis (8e) : 121-116
Le vainqueur qualifié en n°7 pour les play-offs
Sacramento (9e) – Dallas (10e) : 106-120
Le vainqueur affronte Memphis pour se qualifier pour les play-offs.
Memphis (8e) – Dallas (10e) : 120 – 106
Le vainqueur qualifié en n°8 pour les play-offs.
Play-offs à partir de samedi:
Oklahoma City (n°1) contre Memphis (n°8)
Denver (n°4) contre les Los Angeles Clippers (n°5)
Los Angeles Lakers (n°3) contre Minnesota (n°6)
Houston (n°2) contre Golden State n°7
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