L’ajout de ces immigrants au « fichier des morts » vise à « faire pression sur les sans-papiers pour qu’ils quittent le pays », écrit le Washington Post, citant un responsable de la Maison Blanche. Cette politique s’inscrit dans la lignée d’autres mesures anti-immigrationtrès médiatisées prises par la Maison Blanche depuis le début du second mandat de Donald Trump, notamment l’envoi de plus de 200 membres présumés d’un gang dans une prison au Salvador.
Les numéros de sécurité sociale sont un identifiant clé pour les personnes aux États-Unis, utilisé pour déclarer les revenus ou établir l’éligibilité aux prestations sociales. Cependant, des centaines de milliers de personnes en situation irrégulière possèdent un numéro de sécurité sociale américain. Nombre d’entre elles sont arrivées sous l’administration Biden, qui autorisait certaines personnes à entrer temporairement dans le pays afin de réduire les passages illégaux de la frontière.
Décision prise par le DOGE.
Le fonctionnaire de la Maison Blanche a déclaré au Washington Post qu’une fois que les personnes seront répertoriées comme décédées dans le système de sécurité sociale, elles seront exclues par de nombreux employeurs, propriétaires et banques, ainsi que par les agences fédérales, ce qui mettra essentiellement fin à leur capacité de gagner leur vie dans le pays.
Les médias ont rapporté que la décision d’utiliser le « fichier des morts » avait été prise par le personnel de la commission pour l’efficacité gouvernementale (DOGE) dirigée par Elon Musk. Citant des documents administratifs, le New York Times a indiqué que le groupe initial de 6 300 personnes était composé de « criminels condamnés et de “terroristes présumés” ». Mais les deux journaux ont rapporté que la mesure pourrait bientôt être appliquée à beaucoup plus de sans-papiers.
Le durcissement du système de sécurité sociale à l’égard des sans-papiers fait suite aux mesures prises pour partager les informations sur les contribuables de l’Internal Revenue Service (IRS) avec les autorités chargées de l’immigration, annoncées le 8 avril.
Mbappé réclame 55 millions d’Euros au PSG.
Kylian Mbappé a lancé plusieurs procédures sur les plans judiciaire, civil et sportif pour obtenir le règlement des 55 millions d’euros dans le cadre de son litige avec le PSG.
Le litige entre Kylian Mbappé et le PSG a pris une nouvelle tournure. Un peu moins d’un an après son départ au terme son contrat, l’attaquant français réclame toujours 55 millions d’euros à son ancienne équipe. Face aux multiples refus du club de la capitale, le capitaine de l’équipe de France a fait saisir par le tribunal judiciaire de Paris, à titre «conservatoire», les comptes bancaires du PSG à hauteur de la somme réclamée.
TROIS MOIS DE SALAIRE ET UNE PRIME.
Cette dernière correspond à ses trois derniers mois de salaire à Paris et une prime à la signature et d’éthique. Ses salaires des mois d’avril, mai et juin, d’un total de 18,75 millions d’euros, ne lui ont en effet jamais été payés par la formation parisienne et il n’a pas perçu le troisième tiers de la fameuse prime, d’un montant de 36,66 millions d’euros, qui aurait dû lui être versée au mois de février 2024.
«Dans cette affaire, le club ne respecte rien : ni le contrat de travail, ni le droit, ni les décisions de la justice française. Il a été décidé de prendre le club au mot et de demander l’exécution forcée des décisions. C’est pour ça que nous avons plaidé devant le juge de l’exécution du tribunal judiciaire de Paris pour se voir autoriser à saisir les comptes bancaires du PSG», a confié Me Thomas Clay.
En plus de cette procédure judiciaire, Kylian Mbappé a lancé un recours auprès du ministère des Sports et un autre auprès de l’UEFA. Il va également saisir le conseil des prud’hommes dans ce dossier et se joindre à une plainte plus globale du syndicat français des joueurs (UNFP) contre les clubs professionnels «pour harcèlement moral».
De son côté, le PSG a assuré, auprès de l’AFP, qu’il «irait aux prud’hommes sans problème», affirmant que Kylian Mbappé n’allait «pas gagner». Preuve que ce feuilleton qui dure depuis de très longs mois est encore loin d’être terminé.
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