Un dictateur sans élections, Zelensky devrait se dépêcher où il ne va pas lui rester de pays. (…) J’aime l’Ukraine, mais Zelensky a fait un travail terrible, son pays est brisé et des millions de personnes sont mortes inutilement – et cela continue ainsi… » En qualifiant ainsi le président ukrainien de « dictateur » sur son compte Truth Social, le 19 février 2025, Donald Trump s’est une nouvelle fois fait le porte-voix de l’un des récits les plus poussés par la propagande russe ces derniers mois. En réalité pourtant, Volodymyr Zelensky n’a pas usurpé le pouvoir ni fait tomber son pays dans une dictature.
Élu démocratiquement en 2019 avec plus de 73% des suffrages face à Petro Porochenko, Volodymyr Zelensky aurait dû voir son mandat s’arrêter au printemps 2024. Cependant, le conflit qui oppose le pays à la Russie empêche la tenue d’un nouveau scrutin. En effet, la loi ukrainienne, avec l’article 19 de la Constitution, interdit la tenue d’élections parlementaires ou présidentielle en temps de guerre.
Volodymyr Zelensky impopulaire ?
Voulant démontrer que le président ukrainien n’aurait plus le soutien de son peuple, le locataire de la Maison Blanche a également affirmé que Volodymyr Zelensky n’aurait que 4% d’opinions favorables dans son pays. Mais là encore, c’est faux. Ce chiffre, sans cesse relayé par les propagandistes russes de premier plan et dont on ne connaît pas précisément la provenance, est loin de la réalité. Un sondage réalisé le 19 février 2025 par l’Institut de sociologie de Kiev montre que 57% des Ukrainiens interrogés disent faire confiance à leur président.
Une étude moins récente, réalisée en novembre 2024 par la société américaine Gallup, avançait, elle aussi, un taux de popularité similaire. Si Volodymyr Zelensky est moins populaire qu’au début de l’invasion russe, le récit poussé par Donald Trump et le Kremlin est mensonger.
350 milliards de dollars versés à l’Ukraine ?
Autre contre-vérité avancée par le président américain : Volodymyr Zelensky, aurait « persuadé les États-Unis d’Amérique de dépenser 350 milliards de dollars, pour entrer dans une guerre qui ne pouvait pas être gagnée ». Là encore, le chiffre avancé par Donald Trump est incorrect. Selon les données de l’institut de recherche allemand Kiel, qui documente l’aide versée par les différents pays à Kiev, les États-Unis ont alloué près de 120 milliards de dollars d’aide directe à l’Ukraine, non 350 milliards. Suite aux attaques répétées de Donald Trump envers son homologue ukrainien, plusieurs internautes ont affirmé, à tort, que Volodymyr Zelensky avait bloqué l’accès à Truth Social, le réseau social fondé par Donald Trump. Ces allégations s’appuient sur une capture d’écran de la plateforme indiquant « Truth Social n’est pas disponible dans votre région ». Vérification faite, la plateforme est inaccessible, car elle n’a tout simplement jamais été rendue disponible en Ukraine. Un porte-parole de la société de médias de Donald Trump, propriétaire de Truth Social, a confirmé cela dans un mail adressé à l’AFP : « Les informations selon lesquelles Truth Social aurait été bloqué en Ukraine sont fausses : Truth Social n’a jamais été disponible dans ce pays ». Le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Heorhii Tykhyi, a même ironisé sur cette infox, assurant qu’il serait ravi que « Truth Social ajoute l’Ukraine à sa région d’opérations autorisées ».
Intensification de la désinformation.
Sur les réseaux sociaux, ces déclarations mensongères de Donald Trump s’accompagnent d’une vaste campagne de désinformation visant à dénigrer le président ukrainien. Des deepfakes le montrent en train de danser, quand d’autres affirment, à tort, qu’il se serait acheté plusieurs résidences de luxes pour plusieurs milliards de dollars. Ces infox, anciennes pour la plupart, sont volontairement remises sur le devant de la scène par des comptes habitués à désinformer, le tout à un moment crucial des négociations de paix.
La cérémonie des funérailles nationales de Franckétienne, célèbre créateur multidisciplinaire haïtien, a lieu ce 28 février, tôt dans la matinée, en l’église Saint-Pierre de Pétion-Ville (périphérie est), confirme le ministère haïtien de la culture et de la communication sur ses réseaux sociaux.
Enseignant, dramaturge, comédien, musicien, artiste-peintre, poète et romancier, Frankétienne (de son vrai nom Jean-Pierre Basilic Dantor Franck Étienne d’Argent) est décédé, le jeudi après-midi 20 février 2025, à l’age de 88 ans, en sa résidence à Delmas 31 (banlieue nord-est).
Un hommage officiel lui a été rendu dans l’après-midi du 27 février à Pétion-Ville en présence du conseiller-président Edgard Leblanc Fils, plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de la culture Patrick Delatour, les membres de sa famille, ses proches ainsi que des personnalités des secteurs éducatif, culturel et artistique.
La nouvelle de la disparition du grand écrivain a provoqué une onde de choc au sein des communautés haïtiennes de l’intérieur et de l’étranger, et a eu des échos au niveau international. Des réactions se sont multipliées particulièrement dans le monde culturel, qui a salué le départ d’un « artiste total ».
Frankétienne fut le premier titulaire du Ministère de la culture en Haïti, sous la présidence controversée de Leslie François Manigat, en 1988. Mais, il n’est pas resté longtemps à ce poste ministériel, auquel il a renoncé très vite.
Le ministère de la culture lui rend hommage et rappelle qu’il s’est fait connaître sur la scène haïtienne, dans les années 1968, avec la publication de ses premiers textes, et son premier roman « Mûr à crever ».
Son roman « Dézafi », publié en 1975, s’avère le premier roman écrit en créole haïtien. Traduit en anglais et en français, ce livre a reçu plusieurs récompenses, dont le Best Translated Book Award en 2019. [1]
Frankétienne a reçu divers autres prix tant au niveau national qu’international. En 2010, il a été nommé Artiste de l’UNESCO pour la paix, en reconnaissance de son engagement pour la culture haïtienne et sa contribution à la promotion des idéaux de l’Organisation. Le Grand prix de la francophonie lui a èté attribué en juin 2021 par l’Académie française.
Frankétienne naquit le 12 avril 1936 dans la localité de Ravine Sèche, un village de la commune de Saint-Marc dans le département de l’Artibonite (Nord).
Des avocats divisés sur les avis de recherche émis contre Nènel Cassy et Alfredo Junior Antoine Beaucoup d’avocats ne partagent pas la même opinion sur la décision de la Direction centrale de la police judiciaire (Dcpj) d’émettre des avis de recherche contre 16 personnes, dont l’ancien sénateur des Nippes (2016 – 2022) Nènel Cassy et l’ancien député de Kenscoff (2016 – 2020) Alfredo Junior Antoine, pour leur implication présumée dans l’escalade de violences dans la commune de Kenscoff et d’autres zones en Haïti.
Certains y voient une initiative à encourager dans le cadre de la lutte contre l’impunité. D’autres y décèlent des vices de forme, suspectant des manœuvres visant à créer un tollé.
Le président du conseil d’administration de l’organisme de droits humains Fondasyon je klere (Fjkl), Me. Samuel Madistin, estime légitime l’approche de la police judiciaire d’émettre des avis de recherche contre les personnes suspectées d’implication dans ces atrocités inédites, peu importe leur statut.
Les faits sont assez suffisants pour interpeller les ex-parlementaires Nènel Cassy et Alfredo Antoine, argue-t-il, saluant une décision correcte de la Direction centrale de la police judiciaire.
La flagrance peut être interprétée en fonction des crimes commis et des dénonciations des auteurs, fait remarquer Me. Samuel Madistin, avant de souligner combien l’ancien sénateur et l’ancien député sont des gens au passé douteux et sulfureux, dont les noms ont déjà été cités dans des actes sordides.
« Il faut encourager les sanctions contre celles et ceux, qui commettent des crimes », soutient l’avocat, déplorant, en outre, une culture de l’impunité, qui s’installe en Haïti.
Un avis de recherche n’est pas un ordre de justice. Il n’est pas politiquement motivé, selon le responsable de la Fjkl.
Les concernés ont intérêt à se présenter devant la police judiciaire pour répondre des accusations, recommande Me. Samuel Madistin, enthousiaste à l’idée que ce qui se passe à Kenscoff pourrait déboucher sur un procès.
Des avis de recherche sont décernés contre 16 personnes, dont deux anciens parlementaires, quelques jours après une déclaration du président du Conseil présidentiel de transition (Cpt), Leslie Voltaire, qui fait état des poursuites contre les personnes sanctionnées par l’Organisation des nations unies (Onu), les gouvernements des États-Unis d’Amérique et du Canada.
Ces avis de recherche font suite à l’arrestation, le lundi 17 février 2025, à Delmas, du nommé Lubens Roland alias « Ti Laroche », qui aurait joué un rôle prépondérant dans les attaques à répétition des gangs lourdement armés dans la commune de Kenscoff et ses environs, a expliqué Lionel Lazarre, porte-parole de la Pnh, en conférence de presse le mardi 18 février 2025.
La Dcpj a découvert que l’ancien sénateur Nènèl Cassy nouerait des relations avec des groupes armés, alors que l’ancien député de Kenscoff, Alfredo Junior Antoine, serait impliqué dans les attaques armées dans ladite commune.
C’est un sujet délicat. Le mode de procédé prête à équivoque. Un avis de recherche doit émaner d’une enquête approfondie, conclue et dûment signée, avance, pour sa part, Me. Arnel Rémy, coordonnateur général du Collectif des avocats pour la défense des droits humains (Caddho), qui intervenait également à l’émission FwoteLide sur AlterRadio.
La Dcpj a l’habitude de se contredire dans ses rapports, rappelle-t-il.
La logique serait d’abord de lancer une invitation à destination des suspects, les auditionner, puis de dresser le rapport d’une enquête minutieuse, dans le respect des droits humains, défend l’homme de loi Arnel Rémy.
Il en a profité pour critiquer la Pnh d’avoir décidé, sur de simples témoignages, sans vérifications et contre-vérifications, d’émettre des avis de recherche contre les deux anciens parlementaires.
Me. Arnel Rémy y voit une transgression de l’état de droit.
Il dénonce une logique visant à provoquer de la panique et à susciter un tollé, dans un contexte où les autorités policières se retrouvent au pied du mur et sont sévèrement critiquées pour le manque de résultats dans la lutte contre la criminalité.
Il a tout de même félicité l’inspecteur général à la tête de la Dcpj, Pierre René François, pour sa volonté manifeste de combattre le phénomène du banditisme.
Par ailleurs, « le Cpt a instruit le premier ministre Alix Didier Fils-Aimé pour recueillir et examiner toutes les preuves disponibles contre les personnes sanctionnées par le Canada, les États-Unis et les Nations unies, pour leur rôle présumé dans la déstabilisation d’Haïti », a écrit, le 10 février 2025, le coordonnateur des actions au Cpt, Leslie Voltaire, sur son compte X.
Le coordonnateur général du Collectif des avocats pour les droits humains s’élève contre la sortie du coordonnateur du Cpt, Leslie Voltaire.
« C’est une déclaration irresponsable », peste Me, Arnel Rémy sur AlterRadio, dénonçant un possible trafic d’influence, arguant combien l’exécutif ou la politique ne devrait pas influencer la justice.
L’ancien président Michel Martelly et deux anciens premiers ministres, Laurent Salvador Lamothe et Jean Henry Céant ont été sanctionnés par le gouvernement canadien pour leur rôle dans la prolifération des gangs en Haïti.
L’Onu a également sanctionné l’ancien président Martelly, d’anciens parlementaires, comme Youri Latortue et Prophane Victor, ainsi que l’homme d’affaires Reynold Deeb.
L’ancien député Prophane Victor a été mis sous les verrous après son arrestation, le 12 janvier 2025, par des agents de la Dcpj, pour son implication présumée dans les actes de violences des gangs armés dans l’Artibonite.
L’acteur Hackman et sa femme retrouvés mort.
L’acteur américain multi-oscarisé Gene Hackman et son épouse la pianiste classique Betsy Arakawa ont été retrouvés morts à leur domicile de Santa Fe, dans l’État du Nouveau-Mexique, ont annoncé, jeudi 27 février, plusieurs médias américains.
Le bureau du shérif du comté de Santa Fe, cité par plusieurs médias, n’a pas précisé la cause du décès du couple, mais a indiqué n’avoir pas trouvé de trace d’un acte criminel. Le cadavre de leur chien a également été retrouvé à leur domicile.
Considéré comme un géant d’Hollywwod, Gene Hackman, était âgé de 95 ans, et était apparu pour la dernière fois à l’écran dans le film Bienvenue à Mooseport, sorti en 2004. Son épouse était, elle, âgée de 63 ans.
Sur Instagram, le cinéaste américain Francis Ford Coppola a rendu hommage à Gene Hackman, avec lequel il avait notamment collaboré sur le film Conversation Secrète : « La perte d’un grand artiste est toujours un motif de deuil et de célébration : Gene Hackman, un grand acteur, inspirant et magnifique dans son travail et sa complexité. Je pleure sa perte et je célèbre son existence et sa contribution. »
Arbitrage critiqué: le président de l’OM suspendu pour 15 matchs. Une décision attendue. Pour ses propos contre l’arbitrage français, Pablo Longoria s’est vu infliger une suspension de 15 matchs, a annoncé ce mercredi soir la Ligue de football professionnelle (LFP). Le président de l’Olympique de Marseille avait crié à la «corruption» à la suite de la rencontre opposant l’OM à Auxerre (3-0), qualifiant la Ligue 1 de «championnat de merde».
Une lourde défaite pour le club phocéen qui s’est plaint de certaines décisions arbitrales défavorables au cours du match. Les images de sa colère dans les couloirs de l’Abbé-Deschamps avaient alors fait le tour des réseaux sociaux.
Face à l’ampleur de la polémique, Pablo Longoria était revenu sur ses propos lors d’un entretien avec l’AFP : «Un président de club ne peut pas se comporter comme ça. Rien ne justifie la forme et je ne suis pas content de moi-même», avait-il concédé. «Je tiens à dire qu’il n’y a pas de corruption dans le foot français», expliquait-il, estimant néanmoins qu’il y a «des choses qui ne sont pas claires et qu’il faut améliorer».
Le club, qui est détenu par QSI depuis plus d’une dizaine d’années, est évalué à 4,2 milliards d’euros dans le classement des clubs de football les plus valorisés du magazine Forbes.
Évalué à près de 2,4 milliards d’euros en 2021, Paris passe de la 9e à la 7e place en étant valorisé à 4 milliards d’euros, la barre des quatre milliards étant atteinte pour la première fois.
LE TOP 10 DES CLUBS LES PLUS RICHES.1. Real Madrid – 6,08 milliards d’euros
2. Manchester United – 6,03 milliards d’euros
3. FC Barcelone – 5,16 milliards d’euros
4. Liverpool – 4,95 milliards d’euros
5. Manchester City – 4,7 milliards d’euros
6. Bayern Munich – 4,6 milliards d’euros
7. PSG – 4 milliards d’euros
8. Tottenham – 2,94 milliards d’euros
9. Chelsea – 2,85 milliards d’euros
10. Arsenal – 2,39 milliards d’euros
Crédits-Photos: Tribune de Genève, le témoin, Youtube et le Figaro.