Traditionnellement, le président qui prête serment n’invite pas des chefs d’État ou de gouvernement étranger. Les autres pays sont habituellement représentés par leurs ambassadeurs. Mais cette année, le président élu a décidé de convier de nombreux représentants de la droite populiste, autoritaires, des élus de l’extrême droite internationale. “J’ai invité beaucoup de gens formidables et ils ont tous accepté“, s’est réjoui Donald Trump.
Les “Américains”
Et parmi les gens “formidables” on retrouve trouve des “Américains” : le président argentin Javier Milei, l’homme à la tronçonneuse. Une figure controversée de l’extrême droite latino-américaine. Cheveux hirsutes, discours virulents. Il qualifie ses adversaires de “parasites“. Ce dernier a toujours considéré le futur président des États-Unis comme une source d’inspiration. Et Donald Trump dit de lui qu’il est son “président préféré“.
Autre invité : Nayib Bukele, le président du Salvador, en Amérique centrale. L’homme se présente comme “le dictateur le plus cool du monde“. Il est très populaire au Salvador alors qu’Amnesty international l’accuse de dérives autoritaires et de violations des droits humains.
Les Européens.
Giorgia Meloni, devrait faire le voyage. Elle dirige bien sûr le parti d’extrême droite, Frères d’Italie. La présidente du conseil italien est, notamment, opposée aux droits LGBTQIA +. Elle mène une politique migratoire extrêmement stricte. Donald Trump l’a qualifié de “femme fantastique“. Il l’a d’ailleurs reçue chez lui à Mar-a-Lago, il y a de ça une semaine.
Sur la guest-list, on retrouve également Viktor Orban, le Premier ministre hongrois. C’est sans conteste l’allié européen le plus fidèle du futur président américain. Donald Trump l’encense lui aussi pour sa politique nationaliste et son contrôle strict de l’immigration.
Pour la France, le carton d’invitation n’a pas été envoyé à l’Élysée. C’est le président de Reconquête, Éric Zemmour et sa compagne, Sarah Knafo qui ont été invités et ils ont répondu présents. Sarah Knafo, eurodéputée Reconquête, décrit Donald Trump comme l’homme “de l’identité nationale et de la paix”.
Donald Trump n’a pas convié “les alliés traditionnels” : le Royaume-Uni, le Canada ou les leaders de l’Union européenne. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, n’a pas reçu d’invitation.
Trump n’enverra pas de soldats en Haïti.
Il n’y aura pas d’intervention des troupes des États-Unis d’Amérique en Haïti durant l’administration politique de Donald Trump (20 janvier 2025 – 20 janvier 2029), mais un soutien à la Mission multinationale d’appui à la sécurité (Mmas), dirigée par le Kenya sur le terrain.
C’est ce qu’a déclaré, le mercredi 15 janvier 2025, le sénateur de Floride Marco Rubio, prochain secrétaire d’État (ministre des affaires étrangères) étasunien, qui intervenait au sénat américain sur la réponse à la crise de sécurité, alimentée par les gangs armés en Haïti, rapporte le journal floridien Miami Herald.
Le président élu Donald Trump maintiendra le cap actuel de la politique américaine sur l’urgence persistante en Haïti, une fois qu’il prendra ses fonctions le lundi 20 janvier 2025, affirme-t-il.
La nouvelle administration américaine encouragera les partenaires étrangers à fournir une assistance policière à Haïti, insiste le prochain secrétaire d’État étasunien, lors d’une audience de confirmation devant la commission des relations étrangères au sénat.
Il n’y avait pas de réponses faciles pour Haïti, prévient-il.
La crise sécuritaire prolongée risquait de déstabiliser la République Dominicaine voisine et d’exacerber les défis régionaux liés aux niveaux historiques de migration, ajoute-t-il.
Les principaux législateurs républicains, chargés de confirmer Rubio, se sont opposés au déploiement de la police kenyane en Haïti avec des fonds américains.
La résolution, rédigée par les États-Unis d’Amérique, autorisant le déploiement d’une force internationale en Haïti pour aider à combattre les gangs armés et à rétablir la sécurité, a été approuvée, le lundi 2 octobre 2023, par les membres du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (Onu).
L’administration (20 janvier 2021 – 20 janvier 2025) du président Joseph Robinette dit Joe Biden faisait pression pour que la force actuelle de 574 membres soit transformée en une mission officielle de maintien de la paix de l’Onu, dans l’objectif de garantir le financement et de faire augmenter le nombre de personnels de sécurité, rappelle le journal Miami Herald.
Les gouvernements de la Chine et de la Russie, qui disposent d’un droit de veto au Conseil de sécurité de l’Onu, se sont opposés à cette transformation de la Mmas en une force de maintien de la paix des Nations unies.
Open d’Australie: Alcaraz et Borges ont fourni un match séduisant.
Le Portugais et l’Espagnol savent faire le show ! Nuno Borges (33e mondial) et Carlos Alcaraz (3e mondial) ont offert au public de la Rod Laver Arena un point qu’ils ne sont pas prêts d’oublier. Si le dernier vainqueur de Roland-Garros ne rencontrait pas vraiment de difficultés dans la rencontre, Nuno Borges a fait courir l’Espagnol dans le troisième set, qu’il a fini par remporter.
À trois jeux partout, les deux joueurs se sont livrés une vraie bataille pour prendre l’avantage à 40A. Des smashs, des amorties, des lobs, bref … Un rallye d’anthologie conclu par Borges dans un court de la Rod Laver Arena en ébullition. Peut-être déjà le point du tournoi ? Vainqueur finalement en quatre sets, Carlos Alcaraz affrontera le gagnant de la rencontre entre Jack Draper et Aleksandar Vukic en 8e de finale de l’Open d’Australie.
Crédits-Photos: Le Point, La Presse et Youtube.