Plus de 11 millions de personnes en situation irrégulière aux États-Unis, dont la moitié est de nationalité mexicaine. Face aux menaces de déportation massives à partir du 20 janvier, une application pour les cas d’urgences va être lancée au début de l’année.

Cette application est en quelque sorte de bouton d’alerte destiné aux Mexicains résidant aux États-Unis. Une alerte envoyée à l’un des 53 consulats, à la famille et aux instances de représentation diplomatique. Les personnes pourront l’activer dans le cas d’une arrestation imminente sur le territoire américain.

Le gouvernement de Claudia Sheinbaumambitionne également de lancer début janvier un numéro de téléphone accessible 7 jours sur 7 et 24h/24 depuis les deux pays pour offrir des conseils juridiques sur ces questions migratoires.         Le ministre des Affaires étrangères du Mexique rappelle que chaque expulsion doit être ordonnée par un juge pour être légale. Il recommande à ses concitoyens de déclarer leurs enfants sur place, et bon nombre de démarches administratives seront numérisées pour éviter aux gens de se déplacer physiquement dans les consulats. Et ce, en cas d’éventuelles interventions des services de la migration.     Le gouvernement et les organisations de défense des droits de l’homme mexicains se préparent dans le cas où le prochain président des États-Unis mettrait à exécution ses menaces de déportations massives.

Panama: Une centaine de manifestants anti-Trump devant l’ambassade des États-Unis

Certains manifestants portaient des pancartes « Donald Trump, ennemi public du Panama ». « Trump, animal, pas touche au canal », ont scandé les manifestants en colère, qui ont brûlé un portrait du président élu et de l’ambassadrice américaine au Panama, Mari Carmen Aponte. Des slogans comme « Qui vend le canal, vend sa mère », « dehors le gringo envahisseur » et « un territoire, un drapeau » ont également été entendus parmi les manifestants, venus à l’appel du syndicat du bâtiment et d’autres organisations de gauche. La manifestation s’est déroulée sans incident devant l’ambassade des États-Unis, gardée par une vingtaine de policiers.

« Le Panama est un territoire souverain, il y a un canal ici et il est panaméen, Donald Trump et son délire impérial ne peuvent pas revendiquer un seul centimètre de terre au Panama », a déclaré le dirigeant du syndicat de la construction, Saul Méndez.

Le canal de Panama, construit par les États-Unis et inauguré en 1914, est passé aux mains des Panaméens le 31 décembre 1999 en vertu de traités signés en 1977 par le président américain de l’époque, Jimmy Carter, et le dirigeant nationaliste panaméen, Omar Torrijos. Donald Trump a menacé le 21 décembre dernier de reprendre le contrôle de la voie d’eau interocéanique si l’administration du canal ne baissait pas le prix des péages pour les navires américains. Si le Panama n’est pas en mesure de garantir « le fonctionnement sûr, efficace et fiable » de cette voie maritime, « nous exigerons alors que le canal de Panama nous soit restitué, en totalité, et sans discuter », a-t-il dit.

Les réactions se multiplient pour condamner la fusillade à l’hôpital général

Plusieurs organisations et institutions s’élevent contre l’attaque, perpétrée pr les gangs armés le mardi 24 décembre 2024 contre l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (Hueh), plus grand centre hospitalier public dans la capitale, Port-au-Prince, plus connu sous le nom d’hôpital général, lors d’une tentative de réouverture de ladite institution.

L’attaque des gangs armés a causé la mort par balles des journalistes Mackendy Natou et Jimmy Jean, ainsi que d’un policier national Daniel Renaud.

Parallèlement, 7 autres journalistes ont été blessés par balles par les gangs armés.

« Cet acte constitue une atteinte à la liberté de la presse, l’un des piliers de la démocratie. Nous ne pouvons pas accepter que des bandits tuent des journalistes, qui font leur travail », condamne, pour sa part, le Collectif des médias en ligne (Cmel), profondément indigné par cette attaque des gangs armés ayant tué 3 journalistes et un policier national, et blessé 7 autres journalistes.

Le Ministère de la santé publique et de la population (Mspp) est responsable de cette négligence, qui a coûté la vie à des journalistes, reproche le Collectif des médias en ligne, déplorant le fait qu’aucune mesure n’a été prise pour assurer la sécurité des journalistes, invités à couvrir une cérémonie officielle de réouverture de l’hôpital général à Port-au-Prince, dans une zone sous contrôle de gangs armés.

Le Mspp a exprimé sa profonde tristesse et son indignation face à ces événements tragiques, dans une note.

Tout en condamnant avec la plus grande fermeté l’attaque meurtrière du 24 décembre 2024 contre des journalistes et des membres des forces de l’ordre, le Mspp appelle les autorités judiciaires à agir rapidement, pour que justice soit rendue aux victimes et que de tels actes ne restent pas impunis.

Le Ministère de la santé publique dit s’engager également à collaborer étroitement avec les autorités compétentes, pour renforcer les mesures de sécurité lors de toutes les activités, afin de garantir la protection de chaque citoyenne et citoyen impliqués.

Le chef du gouvernement Alix Didier Fils-Aimé s’est engagé à assumer les frais des funérailles du policier national et des deux journalistes tombés dans l’exercice de leurs fonctions, et d’apporter un soutien matériel et psychologique aux familles des victimes, dans le respect de leur douleur et de leur dignité.

Il a aussi promis de prendre en charge les frais médicaux des personnes, blessées dans l’attaque perpétrée le mardi 24 décembre 2024 contre l’Hueh, afin de leur garantir une prise en charge digne et rapide.

Une délégation, conduite par le directeur de cabinet du premier ministre, Me Axène Joseph, a rendu visite, le jeudi 26 décembre 2024, aux journalistes blessés dans l’attaque, perpétrée le mardi 24 décembre 2024 contre l’hôpital général de Port-au-Prince.

Cette visite a été l’occasion pour la délégation de témoigner du soutien du gouvernement envers les victimes et d’évaluer leurs besoins, indique une note du bureau du premier ministre.

Protestations au niveau international

« Ce drame constitue une atteinte à l’accès aux soins et à la liberté de la presse », estime l’Organisation panaméricaine de la santé (Ops), qui condamne l’attaque contre les journalistes, venus couvrir une cérémonie officielle de réouverture de l’hôpital de l’Université d’État d’Haïti.

« Les attaques contre des installations de santé publique et des journalistes sont particulièrement répréhensibles et constituent des tentatives inacceptables de déstabiliser Haïti », fustige l’Union Européenne (Ue), exprimant ses sympathies aux victimes et à leurs familles.

Deux journalistes et un policier tués à Port-au-Prince

Les gangs armés ont assassiné par balles, mardi 24 décembre 2024, les journalistes Mackendy Natou et Jimmy Jean, ainsi qu’un policier national Daniel Renaud, lors d’opérations d’assainissements en préparation à la réouverture de l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (Hueh), plus connu sous le nom d’hôpital général de Port-au-Prince.

Parallèlement, 7 autres journalistes ont été blessés par balles par les gangs armés, qui ont pu investir, sans être inquiétés, l’espace de l’Hueh, au centre-ville de Port-au-Prince.

Le Ministère de la santé publique et de la population (Mspp), a lancé une invitation aux médias, pour couvrir les opérations d’assainissement en préparation à la réouverture de l’hôpital général public de Port-au-Prince, suivant les informations disponibles.

Vraisemblablement, il y aurait eu des manquements dans la mise en place des dispositions sécuritaires dans les parages de l’Hueh et dans les autres quartiers environnants, sous emprise des gangs armés depuis février 2024.

Mardi 24 décembre 2024, des rafales d’armes étaient entendues aux abords de l’enceinte de l’Hueh, au Champ de Mars ainsi que dans les zones environnantes.

Ce qui est survenu aujourd’hui à l’Hueh ne restera pas impuni, promet, de nouveau, le Conseil présidentiel de transition (Cpt) dans un tweet.

Sa k pase jodi a, nan Lopital jeneral la, kote moun nan popilasyon an, kote jounalis, kote polisye viktim, li inakseptab. Nou prezante senpati nou bay tout fanmi viktim yo, an patikilye bay Lapolis nasyonal la epi bay tout asosyasyon jounalis yo. Nou garanti yo zak sa a p ap rete san konsekans, insiste le Cpt.

Quelles planifications sécuritaires ?

D’aucunes et d’aucuns s’interrogent sur le mode de planifications sécuritaires des opérations d’assainissement à l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti, qui a subi, de nouveau, les agressions des gangs armés.

Le lundi 29 juillet 2024, des tirs nourris d’armes avaient contraint les forces de l’ordre à couvrir le cortège du chef du gouvernement d’alors de la transition, Garry Conille, à la fin d’une visite d’évaluation dans les locaux de l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (Hueh).

L’Hueh ne fournit plus de services à la population depuis l’intensification, le jeudi 29 février 2024, des actes de terreur et d’autres violences des gangs armés à Port-au-Prince.

L’ancien boxeur Floyd Mayweather offre à son petit-fils un immeuble de 20 millions d’euros

Un cadeau incroyable. L’ancien boxeurFloyd Mayweather continue de dépenser son argent comme bon lui semble. Cette fois-ci, l’Américain a acheté un bâtiment à New York, sur la 6e Avenue (et la 47e Rue) dans le quartier de Manhattan, à près de 20 millions d’euros, selon le média américain TMZ. Et il a décidé de l’offrir à son petit-fils pour Noël.

Retiré de la boxe professionnelle depuis 2017, «Money», âgé de 47 ans et un bilan de 50 victoires en autant de combats en carrière, qui combat de temps en temps dans des exhibitions, fait désormais fortune dans l’immobilier. Il a d’ailleurs dépensé près de 400 millions d’euros pour acheter plus de 60 immeubles à New York.
Crédits-Photos: Sud Ouest, CNews et RFI.