Les militaires syriens ont été capturés par des jihadistes du groupe État islamique puis sommairement exécutés en plein désert près de la localité de Sokhna, à 80 kilomètres au nord-est de la cité antique de Palmyre, dans le centre du pays.
L’armée syrienne s’est subitement retirée de toutes les régions où elle était stationnée, samedi, quelques heures avant la chute du régime. La plupart des retraits se sont fait de manière désordonnée et de nombreuses unités ont été abandonnées à leur sort dans des avant-postes reculés en plein désert.
2000 soldats déployés dans les villes de Boukamal et d’al-Mayadeen, à l’extrême sud-est de la province orientale de Deir Ezzor, se sont enfuis en Irak. D’autres ont tenté de rejoindre par leurs propres moyens, par petits groupes, leurs villes et villages parfois très éloignés.
Des centaines de soldats, peut-être des milliers, sont portés disparus à l’issue de la débâcle d’une armée de 160 000 hommes déployés sur les deux tiers du territoire syrien qui était tenu par le régime de Bachar el-Assad.
L’éventuelle résurgence du groupe État islamique en Syrie à la faveur du vide laissé par l’effondrement de l’armée syrienne, inquiète les États-Unis. L’aviation américaine a dit avoir mené dimanche et lundi 75 frappes contre les jihadistes dans le désert central.
Les victimes dans la détresse à Cité Soleil.
Selon l’ONU, au moins 184 morts ont été exécutés en quelques jours par un chef de gang. La tuerie d’une violence inouïe a été perpétrée au nom du culte vaudou. On parle d’une zone de non-droit où la police haïtienne ne se rend plus depuis des années. Très peu de détails ont filtré, mais un témoin a tout vu.
Sous couvert d’anonymat, il nous raconte qu’il a vu, vendredi 6 décembre dans l’après-midi, une foule de 200 à 300 personnes, encadrée par des hommes en armes, dans le centre de Wharf Jeremie, tout près de Port-au-Prince. Des civils ont été forcés de défiler devant ce chef de gang assis sur une chaise, pour un simulacre de jugement : « On lui amenait les gens un par un et il leur demandait : “Est-ce que tu es malfaisant ? Est-ce que tu fais de la magie noire ?” Et s’il pensait que oui, on leur attachait les mains dans le dos et on les mettait à l’écart », explique-t-il.
Ce soir-là, près de 80 personnes ont été exécutées de sang-froid au prétexte qu’elles pratiquaient le vaudou. Notre source a réussi à s’enfuir. Elle n’a pas assisté à ces mises à mort, mais d’après ce qui lui a été rapporté, c’est Micanor Altès en personne, le chef de ce gang, qui a pratiqué ces assassinats.
Dès 6h le lendemain matin, des rafles ont eu lieu dans tout le quartier. On dénombre au moins 50 morts le deuxième jour, tués à la machette et au pistolet. Un carnage inouï, né dans l’esprit de Micanor Altès, après la mort de son nouveau-né. « Il prétendait que son fils était mort à cause d’une malédiction et que pour en sortir, il devait lui-même pactiser avec le diable. Il l’a dit à plusieurs reprises pendant ce faux-procès », rapporte encore le témoin.
Une folie meurtrière qui a duré jusqu’à lundi soir, quand les hommes de Micanor Altès sont passés en ville avec un mégaphone pour faire savoir à la population terrorisée que le massacre était terminé.
Retrait de l’armée française du Tchad.
Le détachement d’avions de chasse français basé au Tchad a décollé ce 10 décembre 2024 de Ndjamena, enclenchant le mouvement de retrait de l’armée française du pays, suite à la résiliation de l’accord de défense annoncée le 28 novembre dernier par les autorités tchadiennes. Deux Mirage 2000D et un avion ravitailleur ont décollé à la mi-journée.
Témoignages poignants.
Le massacre perpétré à Cité Soleil plonge les proches des victimes dans la détresse, à l’image de cette jeune fille qui a perdu son père : « Micanor a envoyé deux motos. Alors que mon père était assis devant la maison, ils l’ont appelé. Mon père a dit : “Qu’est-ce que j’ai fait ? Je n’ai de problème avec personne. Je suis innocent”. Il est donc allé les voir, la conscience tranquille », raconte-t-elle. Mais c’était la dernière fois que son papa franchirait le seuil de la maison. Il a été exécuté sans pitié, accusé à tort de sorcellerie.
Dayana – nom d’emprunt – est une autre jeune fille dont le père a connu le même sort. Elle pleure le départ d’un guide, d’un pilier et son principal soutien : « Parfois, lorsque je suis en difficulté, c’est mon père qui vient à mon secours. Je sais que je peux m’appuyer sur son épaule. Micanor a décidé de lui ôter la vie, comme ça. Je réclame justice. »
Des pertes irremplaçables pour de nombreuses familles. L’histoire de Mackeson Cangé n’est pas différente. Son père été poignardé avant d’être brûlé : « Les bandits m’ont arraché un ami, un confident, parce que, quand mon père me parlait, c’était comme si nous étions deux bons amis. » À Cité Soleil, la menace est encore présente. Selon plusieurs sources, des proches des victimes commencent à fuir la zone, car les bandits menacent de continuer le carnage.
Liverpool caracole en tête du classement de la Ligue des champions.
Après les premiers matchs de la 6e journée, Liverpool occupe toujours la tête du classement de la Ligue des champions devant le Bayer Leverkusen. Premier club français, Brest pointe à la 5e place, Monaco est 11e devant Lille (13e). Le PSG est 24e.
Massacre de Cité Soleil: le gouvernement mobilisera toutes ses forces contre le gang de Micanor.
À travers la justice et l’État, le gouvernement d’Alix Didier Fils Aimé prévoit de mobiliser toutes ses forces pour traquer et anéantir le gang criminel de Micanor Altès, connu aussi sous le nom de Monel Félix (alias Wa Mikanò), qui a assassiné, le weekend écoulé, plus de 180 personnes dans le quartier de wharf Jérémie à Cité Soleil (non loin du bord de mer de Port-au-Prince), dans un tweet.
Le gouvernement déclare condamner « avec une indignation absolue l’atrocité inhumaine, perpétrée à Wharf Jérémie, qui a coûté la vie à environ 180 compatriotes sans défense, et orchestrée par le chef de gang Micanor Altès ».
« Une ligne rouge a été franchie. La justice frappera avec une rigueur exemplaire », promet le gouvernement, qui en profite pour présenter ses sympathies aux familles des victimes. Ces assassinats portent à environ 5 mille le nombre des personnes victimes (tuées et blessées) depuis janvier 2024 en Haïti, souligne le haut-commissaire des Nations unies aux droits humains, l’Autrichien Volker Türk, en conférence de presse ce lundi 9 décembre 2024 à Genève (Suisse).
De son côté, le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh) parle d’au moins 110 personnes, âgées de 60 ans et plus, tuées dans ce massacre, perpétré, les vendredi 6 et samedi 7 décembre 2024, par Micanor Altès.
Le chef de gang aurait accusé les personnes exécutées d’être responsables de la maladie de son enfant, qui serait due à la sorcellerie.
L’enfant serait mort le dimanche 8 décembre 2024.
Micanor Altès n’est pas à son coup d’essai dans ses actes criminels envers les pratiquantes et pratiquants du vodou. En juin 2012, Il avait exécuté 12 vielles femmes et manbo, accusées à tort de sorcellerie », rappelle le regroupement Combite pour la paix et le développement (Cpd), dans une note d’alerte.
Le Cpd informe avoir identifié une vingtaine de victimes faisant parties de personnages du troisième âge qui vivent dans la zone depuis plus de 30 ans.
Plus d’une centaine de personnes auraient été massacrées, leur cadavre mutilé et brulé en pleine rue, selon des sources issues de la communauté de Warf Jérémie, ajoute-t-il.
La majeure partie des victimes sont particulièrement des femmes et hommes de plus de 60 ans repérés chez eux et sauvagement assassinés par le caïd de Warf Jérémie, précise le Cpd.
Ces exécutions ciblent aussi toutes personnes âgées et les pratiquants du vodou.
« Des notables connus pour leur engagement communautaire tels que : Ti Kepi, Spaguetti, Macky, Siyo, Bos Roro, Verdieu, Jacques, Henry et sa femme, Madame Colonel et Marcel Cangé, sont toutes et tous passé-e-s sous la rage excessive du chef de gang Micanor, qui règne en maitre et seigneur sur les habitantes et habitants de Warf Jérémie ».
Le chef de gang impose une interdiction de circuler et de quitter le quartier depuis le vendredi 6 décembre 2024, en vue de continuer à repérer les pratiquantes et pratiquants du vodou, et les personnes âgées pour perpétrer sa tuerie silencieuse, rapporte le regroupement Combite pour la paix et le développement.
CLASSEMENT DE LIGUE DES CHAMPIONS.
1. Liverpool (ANG) 18 points
2. Bayer Leverkusen (ALL) 13 points
3. Aston Villa (ANG) 13 points
4. Inter Milan (ITA) 13 points
5. Brest (FRA) 13 points
6. FC Barcelone (ESP) 12 points
7. Dortmund (ALL) 12 points
8. Bayern Munich (ALL) 12 points
9. Atalanta Bergame (ITA) 11 points
10. Arsenal (ANG) 10 points
11. Monaco (FRA) 10 points
12. Sporting Portugal (POR) 10 points
13. Lille (FRA) 10 points
14. Club Bruges (BEL) 10 points
15. Benfica (POR) 9 points
16. Atlético Madrid (ESP) 9 points
17. AC Milan (ITA) 9 points
18. Real Madrid (ESP) 9 points
19. Celtic Glasgow (ECO) 9 points
20. Manchester City (ANG) 8 points
21. PSV Eindhoven (P-B) 8 points
22. Juventus Turin (ITA) 8 points
23. Dinamo Zagreb (CRO) 8 points
24. Paris SG (FRA) 7 points
25. Feyenoord (P-B) 7 points
26. Stuttgart (ALL) 4 points
27. Shakhtar Donetsk (UKR) 4 points
28. Sparta Prague (TCH) 4 points
29. Sturm Graz (AUT) 3 points
30. Gérone (ESP) 3 points
31. Etoile rouge de Belgrade (SRB) 3 points
32. RB Salzbourg (AUT) 3 points
33. Bologne (ITA) 1 points
34. RB Leipzig (ALL) 0 point
35. Slovan Bratislava (SVK) 0 point
36. Young Boys Berne (SUI) 0 point
Une fresque de Marie-José Perec fait des remous.
Après les statues des footballeurs, une fresque ratée. Comme le rapporte ce lundi France Bleu Mayenne, une fresque de Marie-José Pérec fait la polémique à Cossé-le-Vivien, en Mayenne. La triple championne olympique a en effet eu droit à un portrait à son effigie la représentant aux JO d’Atlanta en 1996 mais pas vraiment réussi. J’ai senti tout de suite que par rapport à la photo de départ, il n’y avait pas une ressemblance totale avec le visage, c’est sûr, a reconnu l’artiste Maxine Dunas qui a reconnu un petit «raté». Voilà, ça arrive. Je ne prétends pas avoir un talent surdimensionné ou un ego, encore moins. Donc, je prends les critiques, je suis à l’écoute.» Marie-José Pérec, dernière porteuse de la flamme lors des derniers JO de Paris, aurait apprécié la production d‘après le maire de Cossé-le-Vivien Christophe Langouët. En revanche, du côté des habitants, il y a eu plusieurs critiques. «On dirait un homme», ont lancé certains Cosséens.
Le graffeur lavallois, qui a réalisé l’oeuvre sur un mur du club-house de l’association d’athlétisme du coin, a assuré qu’il allait effectuer quelques retouches.
Crédits-Photos: Fr/news/Yahoo, Sos Enfants et Sud-Ouest.