Selon Trump,  Bachar al-Assad « a fui » la Syrie après la perte du soutien de la Russie

« Assad n’est plus là. Il a fui son pays. Son protecteur, la Russie, la Russie, la Russie, dirigée par Vladimir Poutine, ne souhaitait plus le protéger », a écrit Donald Trump sur sa plateforme Truth Social qui prendra ses fonctions le 20 janvier. Selon lui, la Russie « a perdu tout intérêt pour la Syrie à cause de l’Ukraine, où près de 600 000 soldats russes sont blessés ou morts, dans une guerre qui n’aurait jamais dû commencer et qui pourrait durer éternellement ».

« La Russie et l’Iran sont actuellement affaiblis, l’une à cause de l’Ukraine et d’une mauvaise économie, l’autre à cause d’Israël et de ses succès au combat », a-t-il ajouté.

À la télévision publique syrienne, les rebelles semblent afficher une volonté d’une transition organisée du pouvoir

Les nouveaux maîtres de Damas et des personnalités de l’ancien régime semblent vouloir éviter un scénario à l’irakienne, qui s’est soldé par un indescriptible chaos. Il y a un souci évident de sauver l’État et ses institutions et éviter un vide qui serait occupé par des éléments ou des forces incontrôlées.                                                                    Le commandant de Hayaat Tahrir al-Sham, Ahmad al-Chareh, a appelé dimanche ses combattants à ne pas s’approcher des institutions publiques à Damas, qui restent, selon lui, sous le contrôle de l’ex-Premier ministre jusqu’à une « passation officielle ». Le chef du gouvernement Mohammad al-Jalali, s’est dit de son côté prêt à coopérer avec tout nouveau « leadership » choisi par le peuple.

Dans une vidéo publiée sur Facebook, Mohammad al-Jalali a dit que la Syrie « peut être un pays normal, construisant de bonnes relations avec ses voisins et avec le monde ». « Mais cette question sera du ressort de tout leadership que choisira le peuple syrien, et nous sommes prêts à la coopération et à lui apporter toutes les facilités possibles », a-t-il conclu.

La Russie, alliée numéro un, du régime d’Assad, n’a pour l’instant pas réagi

Pour le moment, il n’ya pas eu un communiqué, pas un mot des autorités russes sur la situation en Syrie. Les dernières images officielles du Kremlin sont celles de Vladimir Poutine à Minsk vendredi aux côtés du président biélorusse Alexandre Loukachenko.

Le pouvoir russe ne réagit jamais à chaud, mais il y a dans l’immédiat deux types d’enjeux pour le Kremlin. Celui des deux bases militaires russes, la navale à Tartous et l’aérienne à Hmeimim. Au-delà des hommes et du matériel qui peuvent encore s’y trouver et de la question de leur évacuation qui se pose désormais, ces bases sont, disent la plupart des experts, des points de ravitaillement essentiels aux opérations militaires russes en Libye, au Sahel et en République centrafricaine. La question de leur avenir est aujourd hui majeure pour la Russie.

L’autre enjeu, c’est l’image de Moscou comme protecteur fiable et le prestige qu’elle pensait avoir retiré de son intervention en Syrie en se projetant au-delà de son espace régional, comme une puissance capable de changer les rapports de force partout dans le monde. Cela intervient enfin à un moment particulièrement sensible, celui où Donald Trump veut amener la Russie à négocier pour l’Ukraine.

Des scènes de liesse un peu partout dans le pays.

Un peu partout dans le pays les Syriens célèbrent la chute du régime de Bachar. Sur les réseaux sociaux de nombreuses vidéos montrent des Syriens déboulonnant des statues d’Hafez el-Assad dans les grandes villes du pays.

Un mois après avoir lancé officiellement ses travaux pour l’élaboration d’une nouvelle la loi-mère pour Haïti, le Groupe de travail sur la constitution (Gtc) a présenté le bilan de ses premières avancées, lors d’un point de presse donné vendredi 6 décembre 2024 à Pétion-Ville.

Le coordonnateur du Gtc, l’ancien député Jerry Tardieu a fait état de plusieurs rencontres avec divers secteurs organisés de la vie nationale.

En dépit du contexte sécuritaire pernicieux, les membres du Gtc ont mis les bouchées doubles pour démarrer leur mission, s’est félicité Jerry Tardieu, ancien président de la commission spéciale de la chambre des députés sur l’amendement de la constitution.

Le décret du 17 juillet 2024, créant le Gtc, prévoit la consultation de toutes les forces vives du pays pour l’élaboration d’une nouvelle constitution.

Du 12 novembre 2024 à date, le Groupe de travail sur la constitution a rencontré des représentants d’organisations du secteur syndical, du secteur privé, du secteur vodou, la fédération protestante d’Haïti, le secteur des personnes handicapées, celui de la jeunesse ainsi que diverses organisations socio-professionnelles et des regroupements de la société civile.

Il a été crucial pour les membres du Gtc de s’entretenir avec les responsables des deux principales chaires universitaires spécialisées dans la question constitutionnelle : la chaire Monferrier Dorval sur le droit constitutionnel de l’Université d’Etat d’Haïti (Ueh) et la chaire Louis Joseph Janvier sur le constitutionnalisme haïtien de l’Université Quisqueya.

Cependant, rien n’a (encore) été décidé a relaté Jerry Tardieu, en attente de partager des informations. Le Gtc s’acquitte de son travail en toute utonomie, sans pression intérieure ni extérieure, assure-t-il.

Rôle central de l’université.

Les membres du Gtc ont été unanimes à reconnaître le rôle central de l’université dans l’élaboration de la nouvelle constitution.

Ainsi, le conseil a reçu environ 250 étudiants, masterants en droit, pour des discussions sur la constitution a fait savoir Me Eugène Pierre-Louis.

Le doyen de la Faculté de droits et des sciences économiques de Port-au-Prince s’attend à des propositions subtiles, provenant de ces étudiants, ainsi que des entités de l’Université d’État d’Haïti, impliquées dans les travaux. Ce qui est primordial à ses yeux, car, a-t-il prôné, une constitution est un projet de société.

L’université, ajoute-t-il, doit constituer un creuset pou aider à relever le niveau des institutions a-t-il relaté…

Devant l’immobilité caractérisée avec la fermeture de l’aéroport à Port-au-Prince, et la restriction du transport terrestre et maritime, le Gtc a dû échanger par vidéo-conférence avec des organisations de la diaspora et celles de la province.

D’autres rencontres sont prévues notamment avec l’Académie du créole haitien, l’église catholique, le secteur femmes, les partis politiques, le secteur des droits humains, la presse, le secteur universitaire et divers organismes de l’État dont la Police Nationale, les Forces armées et les spécialistes de la sécurité publique.

Des propositions sectorielles.

Il s’agit pour le Gtc de recueillir un ensemble de propositions, des avis techniques sur certaines facettes ayant trait aux préoccupations de ces franges de la société.

« Ces propositions serviront d’ingrédients à l’élaboration du projet de révision constitutionnelle », ont soutenu Jerry Tardieu, Eugene Pierre-Louis et Guerdy Lissade.

Presque tous les secteurs consultés officiellement par le Groupe de travail sur la constitution se sont engagés à soumettre formellement leurs positions sur la question constitutionnelle avant le 15 décembre 2024.

Vers une conférence nationale sur la constitution.

Le Groupe de travail sur la constitution table actuellement sur les assises départementales, incontournables pour l’Assemblée de la conférence nationale sur la constitution.

Jerry Tardieu a rappelé que le Gtc s’attelle à la remise du projet de nouvelle constitution au comité de Pilotage de la conférence nationale, qui devra le transmettre aux autorités, sans aucune modification.

Il a souligné que le texte soumis ne peut subir aucune altération ni du comité de pilotage ni du Conseil présidentiel de la transition, ni du gouvernement.

Quelques points fondamentaux du projet de la nouvelle constitution

Le Groupe de travail sur la constitution demeure certes très ouvert sur la formulation du texte de loi mais ne transige pas pour autant sur les droits fondamentaux de l’être humain, la liberté publique, la liberté la presse, a soutenu avec vigueur, Me Eugene Pierre-Louis, pour qui ces acquis sont intouchables.

La première démarche se situe dans le cadre d’une refondation de l’Etat d’Haïti a clamé l’homme de loi, qui a déploré un effondrement de l’État et des institutions publiques.

D’où la nécessité de restructurer l’État. Ce n’est pas un travail conjoncturel. Il faut tenir compte de tous les aspects et viser le court, le moyen et le long terme, a ajouté Me Eugene Pierre-Louis.

Validation par référendum, mais pas sans le rétablissement de la sécurité

L’œuvre du Groupe de travail sur la constitution ne sera effective qu’après la tenue du vote référendaire, ont précisé ses membres.

Pour ce faire, il convient aux dirigeants de la transition en place de rétablir la paix et créer les conditions de sécurité nécessaires et préalables à la consultation populaire formelle.

Me Eugene Pierre-Louis a indiqué que la situation sécuritaire ne favorise pas un processus démocratique inclusif.

Quid de la constitution de 1987.

Si le Gtc envisage de doter le pays d’une nouvelle constitution, Guerdy Lissade a souligné que l’objectif ne consiste pas à détruire la constitution existante.

Il s’agit de renforcer les lois existantes, d’introduire et d’adopter d’autres cadres juridiques, face aux nouvelles complexités des problèmes de la société.

Me Patrick Pierre-Louis a souligné la nécessité d’avoir un nouveau texte de loi pour le pays, tandis que la Constitution de 1987 n’est pas appliquée.

Me. Patrick Pierre-Louis a évoqué la mise en place d’institutions et de structures juridiques, entre autres pour résoudre les conflits entre les pouvoirs en place.

Le FC Volendam, club de deuxième division aux Pays-Bas, est plongé dans l’inquiétude. Depuis le 23 novembre, Elvis Manu, sous contrat au club, n’a plus donné signe de vie.

C’est une affaire très inquiétante qui secoue actuellement la D2 néerlandaise et plus précisément le FC Volendam. Depuis le 23 novembre dernier, Elvis Manu, un attaquant de 31 ans sous contrat au club, a disparu des radars. Il n’a plus donné signe de vie, ce qui inquiète la direction, alors que leur joueur est mêlé à une sombre histoire de trafic de drogue. Sa vie serait même menacée.

Sa maison incendiée.

Manu est soupçonné d’avoir été impliqué dans une transaction de drogue qui aurait mal tourné. L’incident aurait provoqué la colère de dealers, qui voudraient désormais se venger en tuant le principal intéressant. Le 23 novembre, la maison du joueur a été incendiée. Une explosion aurait même été entendue sur place. La police de Rotterdam l’affirme: cette attaque est une réponse des trafiquants. Certains d’entre eux avaient même été repérés à proximité du centre d’entraînement du club. Ils auraient observé leur cible et planifiaient visiblement de l’assassiner dans la foulée.

Crédits-Photos: Le Parisien, Ambassade et RTL info.