L’attention, Donald Trump aime ça. Et il n’y avait sans doute pas meilleur moyen de la provoquer que de participer, pour son premier voyage à l’étranger depuis son élection, à un événement en mondovision où une quarantaine de chefs d’états sont attendus.

Donald Trump l’a dit, il estime qu’Emmanuel Macron a fait un « boulot formidable » en permettant la restauration de la cathédrale. De quoi flatter le chef de l’État français qui entretient une relation longue et tumultueuse avec le milliardaire américain. En 2017, le président américain avait déjà été l’invité d’honneur des cérémonies du 14 juillet, il en ressort impressionné par la parade militaire sur les Champs-Élysées.
La seule présence de Trump fait de la réouverture de Notre-Dame de Paris un événement diplomatique. Ses futurs homologues devraient se presser autour de lui. Une rencontre bilatérale est prévue à l’Élysée avec Emmanuel Macron, qui recevra dans la foulée le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il serait étonnant que les deux dirigeants ne se recroisent pas pour la première fois depuis le mois de septembre à la Trump Tower à New York, où l’avenir de l’Ukraine avait été évoqué. Donald Trump avait dit qu’il voulait mettre fin à la guerre. Comme pendant le reste de sa campagne, il avait expliqué, sans préciser comment, qu’il réglerait la question avant même son retour à la Maison Blanche.
C’est donc l’occasion de montrer qu’il commence C’est donc l’occasion de montrer qu’il commence à le faire, qu’il tient ses promesses et qu’il occupe une place centrale et décisive dans les relations internationales. Le message est aussi bien à usage externe qu’interne. Cette visite à Notre-Dame ravira son électorat chrétien et elle permettra aussi de rappeler le rôle de nombreuses organisations et personnalités américaines dans le financement de la reconstruction de la cathédrale.

Le parti politique Aksyon pou konstwi yon Ayiti òganize (Akao) appelle à une lutte inlassable contre les groupes armés et l’économie criminelle.                                                                                          En ce sens, il estime nécessaire d’attaquer les chefs de file de la coalition criminelle Viv Ansanm, ainsi que tous les hommes politiques et les membres de l’élite économique qui les soutiennent.

Le déploiement des groupes armées ne durerait pas aussi longtemps sans la complicité des commerçants et industriels du pays, considère-t-il.

« Si la police et l’armée n’arrivent pas à traquer les groupes armés, ce n’est pas à cause de leur puissance, mais surtout à cause des faiblesses et le dysfonctionnement de l’appareil étatique, de la corruption dans les institutions étatiques ».

Depuis plusieurs années, Haïti fait face à une crise multidimensionnelle caractérisée par une multiplication, ces derniers mois, des attaques criminelles de gangs armés sur le territoire national notamment dans la zone métropolitaine de la capitale, Port-au-Prince.

Ces gangs armés seraient alimentés en armes et munitions par certains secteurs politique et économiques, selon diverses organisations nationales et internationales.

Le parti politique Akao demande au Conseil présidentiel de transition (Cpt) et au gouvernement de prouver qu’ils ne sont pas au pouvoir pour bénéficier des privilèges, en s’attaquant aux gangs armés.

Il invite à agir ensemble pour que cette transition puisse jeter les bases mettant fin à cette crise à répétition, tout en plaidant pour un rassemblement des forces vives de la nation, dans la perspective d’un relèvement national.

Par ailleurs, le Bureau de suivi de l’accord du 30 août 2021 (Bsa), plus connu sous le nom d’accord de Montana, dit plaider en faveur d’« une véritable alternative » pour sauver la nation haïtienne, dans une lettre adressée au nouveau premier ministre Alix Didier Fils Aimé.

Le mouvement Montana s’insurge contre le nouveau gouvernement, qui arrive, dit-il, dans la continuité de l’ordre passé, « entaché de la même illégitimité, de la même opacité, des mêmes tares et des mêmes conflits d’intérêt particulier, en opposition à l’intérêt national ».

Crédits-Photos: RFI et Philosophie Magazine.