« Il est clair que les auteurs de cette campagne ont bien préparé leur coup », a expliqué la gouverneure de New York, Kathy Hochul, qui a ordonné l’ouverture d’une enquête après que des centaines de New-Yorkais afro-américains ont reçu des textos ou des e-mails racistes. Des messages leur disait par exemple qu’« une fourgonnette viendrait les chercher pour aller cultiver le coton sur la plantation la plus proche ».

Des messages similaires ont également été reçus par de nombreux Afro-Américains dans une vingtaine d’autres États de la côte est à la côte ouest, en passant par la Virginie, la Caroline du Sud et le Texas, donnant lieu là aussi à des enquêtes du département de la justice et du FBI.

L’une des questions principales que se posent les enquêteurs : comment les auteurs de ces messages ont-ils pu cibler uniquement des personnes afro-américaines, s’adressant à elles parfois directement par leurs prénoms ? Certains experts évoquent la possibilité de données personnelles achetées sur internet. Les responsables seraient également passés par des services qui permettent d’envoyer des textos ou des e-mails à partir de numéros de téléphone anonymisés.

Cette affaire, qui fait beaucoup de bruit, a provoqué la colère des associations de lutte contre le racisme, qui estiment que la victoire de Donald Trump et sa rhétorique ouvertement raciste ne fera qu’encourager davantage ce genre d’incidents.

Elon Musk aurait parlé brièvement avec Volodymyr Zelensky.                                                                                                                                                                                                                                    Mercredi dernier, comme l’a précisé à l’AFP un responsable au sein de la présidence ukrainienne, l’homme le plus riche du monde était présent lors d’un appel entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et Donald Trump, tout juste réélu président des Etats-Unis.

«Je peux le confirmer», a reconnu ce responsable, sous couvert d’anonymat, interrogé sur une information du média américain Axios. Elon Musk aurait même parlé «brièvement» avec le président ukrainien après que Donald Trump lui a «passé le téléphone», a précisé une autre source ukrainienne haut placée à l’AFP.

«Trump lui a donné le téléphone, ils étaient ensemble quelque part. Le président (ukrainien) l’a remercié pour les Starlinks (les systèmes de liaison satellite fournis par Elon Musk à l’Ukraine, NDLR)», a indiqué cette source. «Ils ont parlé brièvement. Mais la conversation principale était bien sûr avec Trump», a-t-elle ajouté.

Selon elle, les deux chefs d’Etat n’ont «pas vraiment discuté de quoi que ce soit de substantiel, c’était une conversation pour se saluer». Une conversation que le président ukrainien a qualifiée «d’excellente».

Jean Michel Lapin dénonce les promesses non tenues Le 12 juin 2024, une équipe gouvernementale est entrée en fonction, prenant en charge la destinée du pays dans un contexte de crise gravissime. En ce moment décisif de notre histoire, une promesse avait été faite : celle d’une “transition de rupture”, d’un changement radical et salvateur pour un peuple meurtri. Mais, qu’en est-il un an plus tard ? Loin d’un renouveau, Haïti sombre chaque jour davantage dans une crise interminable, et les citoyens se retrouvent pris en otage par l’incapacité flagrante de leurs dirigeants à répondre à leurs attentes.

De l’avis de l’ ancien Premier ministre, c’ est comme une promesse brisée.Le peuple haïtien a accordé sa confiance à ses dirigeants en leur confiant une mission cruciale : restaurer la sécurité, reconstruire l’État, et redonner de l’espoir à une population traumatisée. Ce défi était immense, mais il était possible, selon lui.

Un an après, où en sommes-nous, se demande Jean Michel Lapin ? Les promesses n’ont pas été honorées. Au contraire, la situation se détériore. Les gangs continuent d’étendre leur domination sans vergogne, et la population vit dans une peur omniprésente. Les déplacés, les enfants, les prisonniers affamés, et les personnes âgées sont devenus les oubliés d’un système devenu obsolète et défaillant.

Dans sa note, l’ancien Premier ministre intérimaire de Jovenel Moïse déclare que les haïtiens ne demandent rien d’extraordinaire. Ils attendent une réponse claire et efficace à l’urgence : un véritable plan de sécurité publique. Il est inacceptable que des quartiers entiers, tant à Port-au-Prince qu’en province, soient sous la coupe de criminels. La Police Nationale d’Haïti (PNH), les Forces Armées d’Haïti (FAD’H), les ministères de la Justice, de la Défense, de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales doivent se coordonner de manière décisive. La collaboration entre ces institutions ne peut plus être une option, elle doit être une exigence absolue. Il est temps que le gouvernement mette fin à la paralysie et fasse face à ses responsabilités.

En conclusion, il exhorte la classe politique à ne pas  rester figée dans ses querelles internes. La nation est en lambeaux, et l’urgence n’a jamais été aussi grande. L’heure est à l’unité nationale, non pour partager le pouvoir, mais pour reconstruire ce qui a été détruit. Haïti ne peut plus continuer à être un terrain de lutte pour des intérêts personnels au détriment du bien commun. Il est grand temps que le gouvernement prenne conscience de la gravité de la situation. Il n’y a plus de place pour les discours vides et les promesses sans lendemain.

Le peuple haïtien exige des actions concrètes, des décisions audacieuses et des résultats tangibles. Plus de tergiversations, plus de faux espoirs. Les Haïtiens ne veulent plus de promesses creuses ; ils veulent de la sécurité, de la stabilité, et surtout, un avenir. Le gouvernement doit agir avec la fermeté et la détermination que la situation exige. L’histoire de notre pays se joue aujourd’hui : elle sera celle de la renaissance ou de la déchéance.

Les gangs ont-ils un espion au sein de l’équipe rapprochée de Gary Conille?                                                                                                                                                                                                                       Le premier ministre Garry Conille a révélé qu’un membre de son équipe rapprochée est en contact constant avec des chefs de gangs, alors que la crise sécuritaire ne fait que s’aggraver de jour en jour en Haïti.

Il a brièvement évoqué cette situation lors d’un « forum citoyen » organisé le samedi 2 novembre 2024 dans la commune de Kenscoff.

« Pas plus tard qu’il y a quelques semaines, un informateur m’a alerté à propos d’un membre de mon entourage, qui m’accompagne tous les jours. Lorsqu’on a vérifié son téléphone, on a vu que, quotidiennement, il est en conversation avec des chefs de gangs ».

« Nous sommes obligés d’être très prudents dans notre gestion de l’information, car nous avons vu que, durant quatre mois, cela a mis nos opérations à risque », a-t-il ajouté.

Conille n’a pas fourni plus de précision, ni sur l’identité de la personne, ni sur les dispositions prises après un tel constat.

Les gangs lourdement armés continuent de terroriser la population haïtienne, malgré la présence sur le sol haïtien de 426 policiers et militaires étrangers au sein de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (Mmas), dirigée par le Kenya.

De juillet à septembre 2024, plus de 1,200 personnes ont été tuées et 522 autres blessées dans les violences des gangs armés, indique le Bureau intégré des Nations unies en Haïti (Binuh), dans un rapport fin octobre 2024.

Conille promet de faire tout ce qui est admis par la loi pour ne pas perdre plusieurs zones de la capitale et d’autres départements géographiques, sous l’emprise continue des gangs armés.

Entre autres points soulevés durant le forum du 2 novembre 2024, le premier ministre a demandé au Conseil présidentiel de transition (Cpt) « d’accélérer la mise en place du Conseil national de sécurité (Cns), qui devrait garantir une plus grande participation dans la question de sécurité et une plus grande visibilité et d’opinion dans la manière de gérer la sécurité.

France-Israël: Des mesures de sécurité accrues au stade de France.                                                                                          Ce jeudi 14 novembre, les Bleus recevront l’équipe d’Israël dans le cadre de la 5e journée de la compétition. Un match qui ne semble pas passionner les foules, puisque selon les informations du quotidien l’Équipe, il devrait se dérouler devant une affluence estimée entre 15.000 et 20.000 spectateurs, la plus faible de l’histoire pour un match des Bleus joué au Stade de France.

Le précédent record de la plus faible affluence pour un match des Bleus dans cette enceinte remonte à plus de vingt ans, avec la rencontre les opposant à la Nouvelle-Zélande lors d’un match de Coupe des confédérations le 22 juin 2003, qui avait attiré 36.842 personnes. Le média sportif précise que cette faible affluence a contraint les organisateurs à fermer la partie haute des tribunes du stade pour la rencontre à venir. Une configuration qui «vise à faciliter la gestion de la sécurité et à optimiser l’ambiance malgré le faible nombre de supporters attendus», précise l’Équipe.

Alors que la situation est toujours très tendue au Proche-Orient, la tenue du match a longtemps été laissée en suspens. Face au contexte géopolitique, les autorités ont opté pour un renforcement important de la sécurité autour du match. Ainsi, Bruno Retailleau a expliqué avoir demandé au préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, de prendre toutes les dispositions sécuritaires nécessaires pour que le match se déroule sans problème : «Certains demandent la délocalisation du match France – Israël. Je ne l’accepte pas : la France ne recule pas car cela reviendrait à abdiquer face aux menaces de violence et face à l’antisémitisme. À ma demande, le Préfet de police, Laurent Nunez prend les dispositions de sécurité nécessaires pour que ce match ait lieu au stade de France, comme habituellement», a posté le ministre de l’Intérieur sur son compte X.

L’ancien attaquant de Saint-Etienne, Rachid Mekhloufi, n’est plus                                                                                                                                                                                                                                    Rachid Mekhloufi, ancien footballeur franco-algérien de l’AS Saint-Etienne est décédé ce vendredi 8 novembre à l’âge de 88 ans. Il était considéré comme l’une des plus grandes figures du football des années 1950 et 1960.

À la suite de l’annonce du décès de son ancien joueur, l’AS Saint-Etienne a rendu hommage à Rachid Mekhloufi, décrivant un «talent rare, un citoyen engagé et un Vert de légende».

Né à Sétif, en Algérie, le footballeur a commencé sa carrière en France avec les Verts, où il est rapidement devenu une star du club. Il a fait partie de l’effectif de Saint-Etienne de 1954 à 1958 puis de 1962 à 1968.

Au cours de sa carrière au club, il a contribué grandement aux succès de l’équipe, remportant le championnat de France de D2 en 1963, quatre fois le championnat de France de D1 en 1957, 1964, 1967 et 1968 et enfin la Coupe de France en 1968.

CHAMPION DU MONDE MILITAIRE AVEC LES BLEUS EN 1957

Comme le rappelle l’Equipe, Rachid Mekhloufi était le 2e meilleur buteur de l’histoire des Verts, derrière Hervé Revelli, avec 151 buts inscrits, toutes compétitions confondues.

Sa technique, sa vitesse et son sens du jeu en faisaient un attaquant redouté. Rachid Mekhloufi est également passé par Servette Genève en Suisse et le SC Bastia. Il compte également quatre sélections avec l’équipe de France avec laquelle il a remporté le championnat du monde militaire en 1957.

En raison de la guerre d’Algérie, Rachid Mekhloufi avait pris la décision de rejoindre l’équipe du FLN. Après l’indépendance de l’Algérie, le footballeur avait choisi de représenter son pays d’origine, l’Algérie, devenant l’un des premiers joueurs de l’équipe nationale algérienne après sa création.

Il a ensuite participé à la Coupe du Monde 1966 en Angleterre au cours de laquelle l’Algérie n’est pas parvenue à sortir de la phase de groupes.

Crédits-Photos: Sud Ouest, AlterPress et Franceinfo.