C’est le dernier week-end avant l’élection présidentielle. Les deux candidats multiplient les déplacements dans les États-clés. Mais ces élections sont loin de se dérouler sans tensions, notamment autour des accusations de fraudes électorales de la part de partisans de Donald Trump qui n’ont pas accepté la victoire de Joe Biden. Depuis quatre ans, les menaces à l’encontre d’assesseurs et de responsables électoraux ont augmenté, faisant peser sur leur épaule beaucoup de tensions. Anita Tucker n’a jamais vu de telles mesures de sécurité. La démocrate fait partie du conseil électoral du comté de Forsyth et doit s‘assurer du bon déroulement du scrutin. « On a eu des ateliers en lignes avec des exercices où les employés des bureaux de votes peuvent apprendre et voir différents scénarios, comme une personne qui viendrait avec une arme ou quelqu’un qui mettrait le feu à quelque chose. Ce qu’on n’a jamais dû faire avant », raconte t-elle.
Rappelons que des enquêtes ont été ouvertes ces derniers jours après l’incendie de plusieurs urnes dans les États de Washington et de l’Oregon et en Arizona, sur la côte Pacifique. Des centaines de bulletins de vote ont été détruits. Selon les autorités locales, ces incendies sont liés et volontaires dans les deux premiers États.
Anita Tucker a parcouru ces dernières semaines les bureaux de vote dans un climat pesant pour les assesseurs : « Il y a beaucoup plus de stress que d’habitude. Il y a plus d’électeurs qui viennent se plaindre que les machines de vote sont truquées. »
Et un employé d’un bureau de vote, acquis à la rhétorique trumpiste de l’élection volée, va même jusqu’à publier de fausses informations sur les réseaux sociaux : « Il publié des choses comme “Les machines de vote ne marchent pas”, alimentant la méfiance. Honnêtement, on dirait qu’ils se préparent : si Trump ne gagne pas, ils pourront dire que dans le comté de Forsyth ces machines ne marchaient pas. »
Selon un sondage de l’Atlanta Journal-Constitution fin octobre près d’un tiers des électeurs en Géorgie se disaient « pas si confiants » ou « pas du tout confiants » que les élections se dérouleront de manière sûre et juste.
158 morts dans des inondations en Espagne En plus des 158 morts et les dizaines de disparus, les pires inondations en Espagne depuis un demi-siècle ont causé des dégâts matériels incommensurables, au minimum 5 000 véhicules, voitures et camions, encore bloqués. Elles ont surtout touché Valence et ses environs, mais les dégâts vont au-delà. Dans la périphérie de Valence, la ville d’Alfafar est isolée depuis qu’elle a été dévastée par l’eau. L’électricité est revenue de manière intermittente, l’eau n’est pas potable, et aucun magasin d’alimentation n’est ouvert. Jeudi 31 octobre, une distribution alimentaire a été organisée mais certains soulignent une arrivée tardive. Derrière cette lenteur, certains pointent du doigt la crispation politique entre le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez et le chef de l’opposition de droite Alberto Núñez Feijóo. D’autant que les dégâts dépassent Valence et ses environs : l’ampleur de cette dépression isolée à un niveau élevé (Dana) s’étend ailleurs, en Andalousie, à Castellon au nord de Valence et vers Tarragone, au sud de Barcelone.
Comme à chaque fois que les leaders et les partis politiques se déchirent, le roi intervient : Philippe VI n’a pas manqué d’appeler à l’unité entre tous les Espagnols et leurs responsables politiques face à cette « tragédie historique ».
Le chef du gouvernement socialiste Pedro Sánchez et le leader de l’opposition libérale Alberto Núñez Feijóo sont à couteaux tirés. Ce dernier a reproché à plusieurs reprises au Premier ministre de ne lui fournir aucune information.
Crispation politique aussi entre le ministère de l’Intérieur et le président régional de Valence au sujet des alertes qui sont arrivées sur le téléphone portable des Valenciens pour leur signifier l’imminence des pluies diluviennes et la nécessité de se protéger : ces alertes sont arrivées 10 heures en retard et ce manque de coordination a pu être l’origine de nombreux morts. La région dit que c’était de la compétence du ministère de l’Intérieur, et ce dernier soutient exactement le contraire.
Plusieurs organisations féministes et de droits humains demandent le remplacement de Me. Renan Hédouville à la tête de l’Office de la protection du citoyen (Opc), dans une lettre adressée au président du Conseil présidentiel de la transition (Cpt), Leslie Voltaire, dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Le mandat du protecteur du citoyen est arrivé à terme le 29 octobre 2024, 7 ans après son accession au poste, rappellent ces structures, dont la Solidarite fanm ayisyèn (Sofa), Kay Fanm, le Centre de recherches et de formation économique et sociale pour le développement (Cresfed), la Plateforme des organisations haïtiennes des droits humains (Pohdh), le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh), la commission épiscopale (catholique romaine) Justice et Paix (Ce-Jilap) et le Programme pour une alternative de justice (Paj).
Elles plaident pour le non-renouvellement comme directeur de l’Opc de Renan Hédouville et la nomination d’une nouvelle Protectrice ou d’un nouveau Protecteur intérimaire des citoyennes et citoyens.
Renan Hédouville a été épinglé pour son mode de gestion à l’Opc, selon ces organisations, qui l’accusent de népotisme, de favoritisme et d’opacité dans ses approches administratives.
En outre, il est reproché à Me Hédouville sa proximité avec le Parti haïtien tèt kale(Phtk).
Hédouville a aussi participé à la promotion du projet (contesté) de réforme constitutionnelle de l’ancien président Jovenel Moise, rappellent ces organisations féministes et de droits humains.
En plus d’exiger le remplacement intérimaire de Renan Hédouville, en attendant la désignation d’une protectrice ou d’un protecteur, en vertu de la Constitution, lors de la prochaine rentrée parlementaire, les organisations signataires de la correspondance au Conseil présidentiel de transition suggère l’ouverture d’une « enquête pour écarter toutes les suspicions de corruption, soulevées par les employé.es » de l’Opc.
Les signataires de l’Accord de Montana alertent les autorités sur la détérioration du pays.
Inquiets face à la situation alarmante en Haïti, les signataires de l’Accord de Montana ont adressé une lettre au Conseil Présidentiel de Transition (CPT), en particulier à Fritz A. Jean, leur représentant au sein du CPT. Cette lettre appelle à l’adoption immédiate de mesures pour freiner les dérives actuelles et remettre le pays sur la voie de la stabilité.
Parmi les mesures prioritaires proposées figurent la publication d’un décret désignant les membres du Conseil National de Sécurité (CNS), la destitution du gouvernement dirigé par Garry Conille, jugé incompétent, et la mise en place rapide d’un Organe de Contrôle de l’Action Gouvernementale (OCA). Les signataires demandent également une révision du Comité de pilotage de la Conférence nationale souveraine ainsi que des ajustements à la composition du Comité Justice et Vérité.
La liste des signataires inclut des personnalités et organisations influentes, dont Dr Jean Hénold Buteau, Claire Lydie Parent, Dr Dunois Eric Cantave, ainsi que plusieurs autres associations de la société civile. Leur appel réitère l’exigence de responsabilité et de patriotisme de la part du Conseil Présidentiel de Transition afin de stabiliser Haïti et de réussir la transition en cours.
Il vient à peine de regoûter au plaisir de jouer au football que se pose déjà la question de son avenir. Récemment revenu à la compétition après plus d’un an d’absence en raison d’une grave blessure au genou gauche, Neymar (32 ans) arrivera à la fin de son contrat avec Al-Hilal en juin 2025. Si l’idée d’un départ aux États-Unis et d’une signature à l’Inter Miami, pour retrouver ses amis Lionel Messi et Luis Suarez, est souvent évoquée, c’est finalement au Brésil qu’il pourrait poursuivre sa carrière. Et dans un club qu’il connaît bien.
Dans une interview accordée mercredi à la radio brésilienne Jovem Pan, le dénommé Osvaldo Nico, vice-président du conseil d’administration de Santos, s’est ainsi montré catégorique: selon lui, c’est à Santos que Neymar signera cet été et nulle part ailleurs. “Neymar arrive à Santos. En juin. C’est la conversion que nous avons”, a-t-il déclaré dans des propos rapportés par le média UOL. Avant de rejoindre l’Europe et le Barça en 2013, Neymar a disputé plus de 200 matchs avec son club formateur et remporté notamment la Copa Libertadores en 2011.
Alors en pleine convalescence, il y avait fait un retour triomphal en début d’année. Sa seule présence en tribunes pour un match de championnat avait déclenché une ovation et l’émotion des supporters locaux, qui ne diraient pas non à un retour du meilleur buteur de l’histoire de la Seleçao. Fondé en 1912 et relégué pour la première fois de son histoire en décembre dernier, le club cher au roi Pelé caracole aujourd’hui en tête de la deuxième division. Quant à Neymar, il aspire d’abord à retrouver du rythme en Arabie saoudite, où Al-Hilal aimerait enfin profiter du talent d’un élément acheté 90 millions d’euros au PSG à l’été 2023.
Alcaraz trébuche à Paris!
Une première depuis 2010. Même face au N°2 mondial, meilleur joueur encore en lice au Masters 1000 de Paris après le forfait de Jannik Sinner, Ugo Humbert ne s’est pas laissé impressionné. Ce jeudi, le N°1 français a même fait sensation en éliminant Carlos Alcaraz (6-1, 3-6, 7-5) en huitièmes de finale. Avec ce succès, le joueur de 26 ans retrouvera au prochain tour l’Australien Jordan Thompson (N°28), tombeur d’un autre Français, Adrian Mannarino. Ugo Humbert devient donc le premier joueur tricolore à s’imposer sur un membre du Top 3 à Bercy depuis 2010. Pour voir une telle performance, il faut remonter 14 ans en arrière et les victoires de Gaël Monfils sur Roger Federer (2e) et de Michaël Llodra contre Novak Djokovic (3e). De son côté, le jeune espagnol n’y arrive toujours pas dans le tournoi parisien, contrairement à Roland-Garros dont il est le tenant du titre. Concrètement, en quatre participations, le joueur de 21 ans n’a jamais dépassé les quarts de finale.
Crédits-Photos: Youtube, Gazette Haïti et CNews.