C’est une centrale qui rappelle celle de Tchernobyl, dont un réacteur explosa en avril 1986, non seulement visuellement, mais aussi d’un point de vue technologique puisqu’elle a été construite entre 1972 et 1977, date de son entrée en service.
Située à Kourtchatov, à quelques dizaines de kilomètres de Koursk, cette centrale nucléaire est l’une des plus importantes du pays. Implantée au bord de la rivière Seïm, elle disposait de 4 réacteurs à l’époque de son lancement, mais n’en compte plus que deux encore en service. Précisons que depuis 2018 des travaux ont débuté pour installer deux réacteurs de nouvelles générations.
Au total 5.000 personnes travaillent sur le site de cette centrale qui fournit de l’électricité non seulement dans l’Oblats de Koursk, mais aussi dans cinq autres oblasts. La proximité des combats depuis le début de l’incursion ukrainienne fait craindre le pire. La sécurité aux abords de la centrale aurait d’ailleurs été renforcée.
Depuis maintenant six jours des soldats ukrainiens mènent une offensive en territoire russe, dans l’Oblast de Koursk. Une opération militaire qui a, semble-t-il, pris de court l’armée russe, même si depuis les autorités ont annoncé l’envoi de matériel et instauré samedi un régime « antiterroriste » dans trois régions frontalières de l’Ukraine.
Au total : 76.000 personnes ont été évacuées de la région vers des lieux sûrs selon le Kremlin. Si l’avancée des soldats ukrainiens fait grincer des dents à Moscou, les autorités se disent aussi inquiètent car une centrale nucléaire du même type que celle de Tchernobyl est située à seulement 40 kilomètres de la ville de Koursk…
L’AIEA, l’Agence internationale de l’énergie atomique appelle à une retenue maximum pour éviter tout incident alors que du côté de Rosatom, l’Agence de l’énergie atomique russe, on dit craindre des frappes, ce qui rappelle la situation lors de la prise de la centrale ukrainienne de Zaporijjia par la Russie en mars 2022.
« Les actions de l’armée ukrainienne constituent une menace directe » pour la centrale nucléaire de Koursk, a indiqué Rosatom dans un communiqué cité par les agences de presse nationales russes. La mission russe dit avoir informé l’AIEA que « des fragments et des restes, vraisemblablement des morceaux de roquettes interceptées », ont été retrouvés jeudi sur le site de la centrale.
Camille Leblanc s’en prend à Garry Conille.
L’ancien ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Me Camille Leblanc, rappelle au Premier ministre de facto, Dr Garry Conille, que l’arsenal juridique haïtien dispose d’instruments légaux pouvant punir les ennemis de la République qui œuvrent à l’institutionnalisation de la corruption.
Ancien ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Me Camille Leblanc, figure parmi les rares voix à qualifier d’irresponsable la déclaration du Premier ministre, Dr Garry Conille, dénonçant « les ennemis de la République » et ceux qui prennent le pays en otage. L’avocat livre une analyse sans détour sur les bandits et les corrompus évoqués par le Dr Garry Conille, qui s’engagent dans une entreprise vile visant la déstabilisation du pays.
L’ancien ministre Leblanc rappelle au chef du gouvernement de transition qu’il ne peut plus se contenter d’être spectateur de la situation en Haïti. En acceptant de quitter son poste à l’UNICEF pour diriger l’équipe gouvernementale en Haïti, le Dr Garry Conille ferait mieux de passer à l’action en activant les instruments légaux pour neutraliser les ennemis de la République. Dans le cas contraire, le gynécologue ferait mieux de se taire et de composer avec les secteurs qu’il dénonce.
Dans un autre registre, l’ancien ministre de René Préval juge irrationnelle la possibilité que l’échéance du 7 février 2026 soit respectée. Sur les ondes de Radio Kiskeya ce samedi, Me Camille Leblanc déplore que le pouvoir de transition ne dispose d’aucune feuille de route dessinant les contours et les objectifs fixés. Le Conseil présidentiel de transition (CPT) et la Primature dirigée par le Dr Garry Conille n’ont jusqu’ici pas publié le document politique cadre de la gouvernance, critique Me Camille Leblanc.
Faith Kipyegon inscrit son nom dans l’histoire de l’athlétisme et des Jeux olympiques.
Triple championne olympique ! Faith Kipyegon inscrit son nom dans les annales de l’athlétisme et des Jeux olympiques. La Kényane a signé un nouvel exploit, samedi 10 août, au Stade de France, à l’occasion des JO 2024. À l’issue d’une finale parfaitement menée, la championne a décroché une troisième médaille d’or sur sa distance fétiche, le 1 500m.
Seulement médaillée d’argent il y a quelques jours sur 5 000m, l’athlète de 30 ans visait le triplé sur 1 500m. Il y a huit ans, elle s’était parée d’or une première fois à Rio de Janeiro. Puis, en 2021, elle avait récidivé à Tokyo. Elle est donc arrivée à Paris avec l’ambition de réussir là où personne, hommes et femmes confondus, n’y est parvenu : faire la passe de trois.
Seul au Panthéon du 1 500m.
Au coup d’envoi de la finale, Faith Kipyegon s’est placée parmi les premières, entre la 2e et la 5e place le plus souvent, dans l’attente de porter l’attaque qui ferait la différence. Elle avait notamment à l’œil l’Éthiopienne Gudaf Tsegay, qui n’hésitait pas à prendre le leadership.
C’est à l’amorce du dernier tour que Kipyegon est entrée en action. Juste avant la cloche, elle s’est positionnée en tête de course… et n’a plus lâché les commandes. L’Ethiopienne Diribe Welteji l’a un temps suivi, mais l’écart a commence à se creuser dans l’avant-dernière ligne droite. Faith Kipyegon a place une nouvelle accélération dévastatrice dans le dernier virage, et là, les écarts sont devenus faramineux.
Rien ni personne ne pouvait rivaliser avec elle devant un Stade de France conquis par cette course parfaite. Faith Kipyegon s’est envolée pour franchir la ligne d’arrivée largement en tête avec un nouveau record olympique de 3’51”29. L’Australienne Jessica HUll est en argent (3’52”56) et la Britannique Georgia Bell en bronze (3’52”61).
C’est comme ça que Faith Kipyegon se hisse parmi les légendes de l’athlétisme et s’octroie le titre de meilleure athlète de l’histoire du 1 500m. Détentrice du record du monde (3’49”11) et désormais du record olympique, triple championne du monde, la voilà désormais triple championne olympique. Elle fait mieux que d’illustres noms comme l’Éthiopienne Meseret Defar, le Finlandais Lasse Viren ou le Britannique Mohamed Farah, qui étaient restés bloqués à deux médailles d’or.
Crédits-Photos: L’Opinion, le Nouvelliste, France24 et la Presse/ca