Pour la troisième fois de son histoire, après un siècle d’attente, Paris accueille officiellement depuis vendredi 22h54 les Jeux olympiques.
Récit d’une journée historique et mouvementée qui a commencé par des “sabotages criminels” du réseau ferroviaire et s’est conclu, sous la pluie, par une incroyable cérémonie d’ouverture sur la Seine.
. Réveil “très tôt” pour Estanguet
Tony Estanguet a été réveillé “très tôt”. La journée du patron du comité d’organisation Paris-2024 commence avec une mauvaise nouvelle: il pleut sur Paris, une météo qui jette une ombre sur la cérémonie d’ouverture qui, pour la première fois de son histoire, aura lieu hors d’un stade.
“J’ai regardé par la fenêtre et j’ai vu que c’était pas fou fou”, admet-il à France Inter.
“La cérémonie a été pensée pour pouvoir se tenir sous la pluie (…) On s’adaptera”, assure le triple champion olympique de canoë.
L’évolution du ciel parisien, ou encore le mystère, savamment entretenu par Paris-2024, sur l’identité du dernier relayeur qui va embraser la vase olympique, vont toutefois vite être relégués au second plan.
. “Attaque massive pour paralyser le réseau”
A 08h15, la SNCF annonce avoir subi vers 04h00 une “attaque massive d’ampleur pour paralyser” son réseau et prévient que la circulation des TGV sur les axes Atlantique, Nord et Est sera “très perturbée”, affectant 800.000 voyageurs.
Trois actes de sabotage ont touché des postes d’aiguillage, précise-t-elle plus tard: sur l’axe Nord du TGV, à proximité d’Arras, sur l’axe Est, en Moselle, ainsi que sur l’axe Atlantique, en Eure-et-Loir.
Les auteurs ont coupé et incendié des câbles et faisceaux de fibres optiques permettant de transmettre des informations de sécurité pour les conducteurs, et de commander les aiguillages ou encore les feux rouges.
. Les “Jeux des athlètes” sabotés
Vers 10h00, sur la chaîne d’informations en continu BFMTV, Amélie Oudéa-Castera exprime sa colère contre ceux qui veulent “saboter” les “Jeux des athlètes”.
. La pluie annoncée
Peu avant 16h00, alors qu’Emmanuel Macron accueille à l’Elysée quelque 85 chefs d’Etat et de gouvernement étrangers pour une réception avant la cérémonie d’ouverture, les premiers spectateurs peuvent accéder aux quais de Seine.
Près de 400.000 ont pu suivre à partir de 19h30 la parade des athlètes sur des bateaux.
Il faut s’armer de patience et de… vêtements imperméables.
Les nouvelles sur le front de la météo ne sont pas bonnes, après un après-midi gris mais sans pluie.
Fin de la campagne électorale au Venezuela.
La campagne pour l’élection présidentielle est terminée au Venezuela. Les habitants sont attendus aux urnes ce dimanche 28 juillet 2024, afin de choisir le représentant du pays.
Le CNE (Conseil Electoral National) de l’île a annoncé que “tout est prêt” pour le vote.
Depuis le début de la crise sociale et économique en 2014, environ 7,7 millions de vénézuéliens ont fui le pays. Or, 80% de ces émigrés votent sur place, mais seuls 70.000 d’entre eux pourront s’exprimer par procuration.
Pour ceux qui se sont installés aux Etats-Unis, il n’y a aucune possibilité car l’ambassade vénézuélienne et les consulats ont été fermés.
Les observateurs internationaux sont arrivés au Vénézuéla. Le bureau électoral a autorisé les représentants du Carter Center des Etats-Unis, de la CELAC (Communauté des Etats de la Caraïbe et d’Amérique Latine), de la CARICOM (la Communauté Caribéenne) et des Nations-Unies.
Leonel Fernandes, l’ancien président de la République-Dominicaine et son homologue Ernesto Samper de la Colombie, sont eux aussi au Venezuela pour surveiller le bon déroulement des opérations.
Le Brésil a aussi dépêché un diplomate au Venezuela pour observer le déroulement de ce scrutin.
Le jour du vote, les militaires seront déployés pour assurer la sécurité des plus de 21 millions d’électeurs sont donc appelés à choisir. Le président sortant, Nicolas Maduro du parti PSUV (Partido Socialista Unido du Venezuela), brigue un 3e mandat de 6 ans.
L’opposition Unidad, représentée par l’ancien diplomate Edmundo Gonzalez Urrutia, tente de mettre fin aux 25 ans du régime socialiste, depuis la présidence de feu Hugo Chavez.
D’après les derniers sondages, le candidat de l’opposition devance le président sortant dans les intentions de vote, de 20% à 30%.
Haïti: installation de la commission chargée de réviser le code pénal.
Le Conseil présidentiel de transition a installé jeudi la commission chargée de réviser le code pénal et le code de procédure pénale. La cérémonie s’est déroulée à la Villa d’Accueil en présence notamment du premier ministre Gary Conille, du président de la Cour de Cassation Jean Joseph Lebrun, des responsables du Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (Binuh) et du Corps diplomatique.
La commission comprend notamment l’ancien premier ministre Enex Jean-Charles, l’ancien ministre de la justice Jean-Joseph Exumé, le bâtonnier de Port-au-Prince Patrick Pierre-Louis, le juge Wando Saint-Villier et l’avocate Youdeline Chérizard Joseph.
Le président du CPT, l’ingénieur Edgard Leblanc a souligné que cela fait belle lurette. Il promet l’appui de son administration aux membres de la commission afin qu’ils puissent mener à bien ce projet.
Il rappelle que la mission de la commission est d’évaluer et de faire des recommandations appropriées pour que la réforme pénale, si nécessaire, soit effective.
Pour sa part, le ministre de la justice et de la sécurité publique, Me Carlos Hercule, rappelle aux commissaires l’immensité du travail qui les attend. Il dit souhaiter que les membres de la commission tiennent compte de l’évolution des mentalités et de la modernisation de nos textes.
Les textes ne devront pas bousculer nos mœurs et coutumes, mais dans un monde en pleine mutation, ils doivent prévoir ce que sera la société dans les prochaines décennies.
Il leur demande de concilier les contraires et produire une œuvre équilibrée de qualité qui puisse garantir une société de droit, de justice et d’égalité.
L’un des membres de la commission, Me Pierre-Richard Casimir affirme mesurer l’ampleur de la tâche qui attend les commissaires.
Il évoque notamment l’encadrement technique devant permettre d’aboutir à l’adoption de mesures et d’entreprendre des actions devant contribuer à l’application du décret du 11 mars 2020.
Il y a également le projet de décret sur les parquets, le projet de décret sur l’organisation judiciaire, sur les services pénitentiaires, la réorganisation et la modernisation des greffes et des tribunaux.
Crédits-Photos: Le 360 Info Sport, le Monde et VB Info.