La police kényane a tiré, jeudi 27 juin 2024, des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc sur des groupes de manifestants à nouveau rassemblés à Nairobi, deux jours après des violences ayant fait au moins 23 morts, selon la société civile. Violences qui ont conduit le président du pays, William Ruto, à retirer un projet de loi de finances très contesté.
Au Kenya, ce 27 juin 2024, Nairobi a connu un jour de nouvelles tensions. Malgré l’annonce, la veille, par le président William Ruto du retrait de la loi de finances, un appel à la mobilisation a été maintenu. Cette loi provoque, depuis dix jours, une vive contestation qui a culminé le 25 juin avec des manifestations réprimées dans le sang.
Certains Kényans ont quand même décidé de descendre dans la rue, ce jeudi, même si la mobilisation est restée modeste. Et pour cause : depuis le matin, le déploiement des forces de l’ordre dans la capitale est spectaculaire.
Une centaine de manifestants se sont regroupés dans le centre-ville. Ils ont été rapidement dispersés par la police qui utilise des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc.
C’est une sorte de jeu du chat et de la souris qui s’est mis en place : les manifestants se regroupent, la police les chasse, ils se regroupent ailleurs, et ainsi de suite.
Des bandits ont incendié la Mairie de Croix-des-Bouquets.
Les autorités étatiques, la Police nationale d’Haïti (PNH) ont livré la commune de Croix-des-Bouquets aux mains du gang «400 Mawozo» depuis plusieurs années donnant libre cours aux bandits pour multiplier leurs forfaits contre la population civile. Ce jeudi 27 juin, les criminels ont incendié les locaux de la Mairie et d’autres institutions publiques sont visées par les hors-la-loi.
La présence du premier contingent kenyan de la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MMAS) à Port-au-Prince depuis le mardi 25 juin 2024 n’a rien enlevé de la motivation des bandits de poursuivre leurs exactions contre des membres de la population civile et des symboles de l’État. Pour marquer leur hégémonie et leur instinct de cruauté, les bandits du gang «400 Mawozo» ont incendié ce jeudi les locaux de la Mairie, apprend-t-on des sources locales.
Un camion compressif, deux groupes électrogènes sont également partis dans les flammes, exposent des images virales sur des réseaux sociaux. S’agissant de la présence d’employés et d’autres éléments du personnel de la Mairie au moment de l’attaque perpétrée tôt ce jeudi, aucune information n’est disponible. L’agent exécutif intérimaire, Jean Wesner Edwin Previl contacté sur le sujet, préfère garder le silence.
Cet acte, considéré comme une provocation, resume un ensemble de démonstrations offertes par les criminels à Croix-des-Bouquets durant ces dernières semaines. Au quotidien, ils défilent lourdement armés dans les rues, distribuent de l’argent à des démunis, acheté la conscience des membres de la population, résolus à l’idée d’accepter les avances du caid Wilson Joseph «Lanmò san jou» sous peine d’être assassinés.
À Croix-des-Bouquets, l’État est absent depuis plusieurs mois. Le Commissariat de la commune est déserté par les policiers depuis les évènements du 29 février 2024 durant lesquels la Prison civile a été attaquée et les prisonniers ont pu être évadés. Le tribunal de Première instance est dysfonctionnel depuis le début de l’année tout comme d’autres services publics, contraints de fermer leurs portes.
Le footballeur camerounais Landry N’Guemo.
Jour de deuil pour le football camerounais. Landry N’Guemo est mort dans un accident de la route, dans la nuit du mercredi au jeudi 27 juin. Le drame est survenu sur la route d’Obala, dans la région centre du Cameroun, indique le quotidien L’Équipe qui précise que le véhicule où se trouvait l’ancien joueur a été « broyé sous le choc ».
Né à Yaoundé le 28 novembre 1985, Landry N’Guemo fut repéré par le club de l’AS Nancy-Lorraine, avec lequel il acheva sa formation avant de faire ses débuts professionnels en 2005, à 19 ans. Milieu défensif d’1,73m, le Camerounais porta le maillot des Lions indomptables pour la première fois en septembre 2006.
Prêté en Écosse au Celtic FC pour la saison 2009-2010, Landry N’Guemo revint en France et changea de cap en 2011, année où il signa avec les Girondins de Bordeaux. Il joua plus tard à l’AS Saint-Etienne, puis en Turquie à Akhisar Belediyespor ainsi qu’à Kayserispor. Il acheva sa carrière à l’issue de la saison 2019-2020 jouée sous le maillot du Kongsvinger IL Toppfotball, club norvégien.
Crédits-Photos: Ici-Haïti, l’Opinion et 237 Actu.