Ensemble contre la corruption (ECC) appelle le conseil présidentiel de transition fraichement installé à doter le pays d’un gouvernement de rupture afin de réexaminer la gouvernance nationale actuelle.

Dans une note publiée jeudi, l’ECC encourage également les membres du CP à faire leur déclaration patrimoine et exiger, à son tour aux s membres du prochain gouvernement y compris les directeurs généraux de suivre ce même processus.

La transparence publique, la recevabilité des ordonnateurs, l’efficacité et l’efficience dans les dépenses publiques et la participation des citoyens dans les décisions publiques, doivent être exigés de tous les membres du nouveau gouvernement, toujours selon la note de l’ECC.

L’organisme invite également au CPT de prendre des décisions idoines pour freiner la corruption qui gangrène l’administration publique où les citoyens sont obligés de verser des pots de vin pour bénéficier un service gratuit dans des installations telles que: l’immigration, la DGI, les parquets et la PNH. Ainsi que des chèques mensuels au montants mirobolants, en provenance d’organismes publics autonomes, au profit des ministres et chef de gouvernement.

Une communication publique dans ce sens du conseil présidentiel pourrait jeter les bases pour établir une politique d’austérité dans la gestion des dépenses publiques.

De plus, l’organisation œuvrant dans la lutte contre la corruption dans le pays exhorte les membres du CP à inviter toutes les institutions publiques autonomes dont AAN, APN, OAVCT, ONA, OFATMA ainsi que le FNE et le FER à publier leurs bilans et états financiers pour les cinq derniers exercices dans le but de prouver à l’opinion leur volonté de contribuer à l’émergence d’une gouvernance de rupture dans le pays.

Enfin, face aux scandales de corruption dénoncés par la clameur publique sur les organismes publics autonomes de l’État, l’ECC recommande au CPT de solliciter un audit de gestion de ces institutions pour la période allant de juillet 2021 à avril 2024.

JO 2024: la flamme olympique en route pour Marseille.

La flamme des Jeux olympiques de Paris 2024, allumée le 16 avril à Olympie, a été remise vendredi par la Grèce à Tony Estanguet, président du comité d’organisation, lors d’une cérémonie au Stade panathénaïque d’Athènes. La flamme doit désormais embarquer samedi à bord du trois-mâts Belem pour rejoindre Marseille le 8 mai, où elle entamera ensuite son voyage à travers la France. À cette occasion, Tony Estanguet a annoncé ce vendredi que le nageur Florent Manaudou serait le premier porteur de la flamme à son arrivée dans la cité phocéenne.

Ardi Dasylva Ndembo, boxeur originaire du Congo-Brazzaville, est décédé après un KO.

Les images sur sa page Facebook disent beaucoup de lui : Ardi Dasylva Ndemba vivait pour la boxe. Il en est mort à 27 ans jeudi 25 avril après un combat en catégorie des lourds qui l’avait plongé dans le coma pendant deux semaines. Le boxeur congolais avait été interné au Jackson Memorial Hospital de Miami suite à un traumatisme accentué, selon des médias congolais, par le fait d’être tombé sur la tête au moment du KO face au Cubain Nesto Santana.

Le combat contre Santana était le neuvième de la carrière de Ndembo qui avait gagné ses huit premiers dont sept par KO.

« Ce n’est pas souvent qu’on voit un talent comme Ardi Dasylva Ndembo », avait lâché, il y a quatre ans, l’entrepreneur et promoteur de boxe Scott Patrick Farrel qui a à son palmarès un combat organisé avec le champion philippin Manny Pacquiao.

Fan de Booba…

Installé en Afrique du Sud pour sa carrière, Ardi Dasylva Ndembo a grandi dans le quartier Maya-Maya, non loin de l’aéroport de Brazzaville, et a commencé la boxe dans son pays. Deux fois champion du Congo, il a écumé les catégories en amateur avec plus de 100 combats et un classement dans le top 10 amateur avant de signer professionnel en 2019 avec Global Boxing Star.

Sur les images de sa page Facebook, il aimait rendre hommage à ses icônes, Mohamed Ali ou Mike Tyson, il dévoilait également son affection pour le Real Madrid, et affirmait sa passion pour le rappeur français Booba qu’il avait rencontré en 2011 à Brazzaville.

Crédits-Photos: Le Parisien, la Provence et Citoyen du monde.