Sénégal: Bassirou Diomaye Faye prononce son premier discours. Football-Espagne: Un Sénégalais sanctionné après des insultes racistes.

Sénégal: Bassirou Diomaye Faye prononce son premier discours. Football-Espagne: Un Sénégalais sanctionné après des insultes racistes.

Vingt-quatre heures après son investiture, Bassirou Diomaye Faye, 5e et plus jeune président du Sénégal, a prononcé son premier discours à la nation, à l’occasion du 64ᵉ anniversaire de l’indépendance célébré ce jeudi. L’occasion de donner les grandes lignes d’orientation de sa politique.

Le nouveau président a également évoqué la volonté de réformer en profondeur le système électoral, à l’issue de concertations avec la classe politique et la société civile : rationaliser les partis politiques et leur financement, par exemple, mais aussi corréler l’obtention de sa carte d’identité à l’inscription au fichier électoral. La réforme de la justice, autre chantier prioritaire. Pour « réconcilier » cette justice avec les Sénégalais, Bassirou Diomaye Faye a promis des assises avec les métiers du secteur.

Mais surtout, l’ancien inspecteur des impôts devenu président de la République a insisté sur sa volonté d’instaurer une gouvernance vertueuse, notamment en vue de la prochaine exploitation des ressources pétrolières et gazières.

« Dans la quête d’un Sénégal meilleur au bénéfice de tous, j’engagerai sans tarder une politique hardie de bonne gouvernance économique et financière, par la lutte sans répit contre la corruption, la répression pénale de la fraude fiscale et des flux financiers illicites, la protection des lanceurs d’alerte, la lutte contre le développement des données publiques et le blanchiment d’argent, l’amnistie de traitement et leur intéressement sous condition d’autodénonciation, la publication des rapports de l’IGE, de la Cour des comptes et de la fraude. De même, l’exploitation de nos ressources naturelles qui, selon la Constitution, appartient au peuple, retiendra particulièrement l’attention de mon gouvernement. »

Bassirou Diomaye Faye a réitéré l’ouverture du Sénégal aux pays amis et aux partenaires tout en rappelant qu’il reste engagé pour une gouvernance mondiale « plus juste et inclusive dans le respect de l’égale dignité des valeurs, des cultures et des civilisations ».

Les Sénégalais sont toujours dans l’attente du nouveau gouvernement qui pourrait être nommé très prochainement.

L’UNESCO condamne  les actes de vandalisme contre l’université en Haïti.

L’UNESCO condamne fermement les actes de vandalisme enregistrés à l’École Nationale des Arts (ENARTS) et l’incendie criminel de l’École Normale Supérieure (ENS) et dans d’autres institutions éducatives et culturelles d’Haïti.

L’UNESCO tient à rappeler que l’École Nationale des Arts (ENARTS) est un centre d’enseignement artistique qui ceuvre à l’épanouissement des artistes et au rayonnement de l’art haïtien à travers le monde, tout en assurant une formation de base classique et artistique de qualité. En plus d’être un des piliers du système éducatif par sa vocation, l’École Normale Supérieure (ENS), quant à elle, est la plus ancienne institution de formation des enseignantes et enseignants du pays.

La violence des gangs a aussi touché les Facultés des Sciences (FDS), d’Agronomie et de Médecine Vétérinaire de l’Université d’État d’Haïti (UEH) et plusieurs institutions scolaires publiques et privés. Certaines ont été vandalisées, pillées et envahies par des bandits armés mal intentionnés, avec des prises d’otages et de violence à l’encontre des étudiants et des élèves.

Ces actes de vandalisme, de pillage et d’incendie criminel contre les institutions d’enseignement du pays ont des conséquences dévastatrices sur l’avenir de la société haïtienne, en particulier pour les générations présentes et futures. Ces attaques contre les institutions d’enseignement du pays doivent cesser. Elles ne sauraient être en aucune façon tolérées.

L’UNESCO tient à rappeler à toutes les parties que l’éducation est un droit humain fondamental dont le but est de sortir les hommes et les femmes de la pauvreté, de réduire les inégalités et d’assurer un développement durable de la société. Ce droit inaliénable est consacré par la constitution haïtienne, différentes conventions internationales ratifiées par Haïti, comme la Déclaration universelle des droits de l’homme (en son article 26) : la Convention relative aux droits de l’enfant (article 29), le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, (article 18) : la Convention UNESCO de 2005 sur la Protection et la Promotion de la Diversité des Expression Culturelles ratifiée par Haïti en 2010 et qui représente le dispositif juridique mis en œuvre par l’UNESCO en faveur de la diversité créatrice et destiné à favoriser un environnement mondial où la créativité des individus et des peuples est protégée dans sa riche diversité : la déclaration sur la sécurité dans les écoles signée par plus de 111 pays, dont Haïti. Le droit à l’éducation figure également parmi les droits fondamentaux de tous les Haïtiens et haïtiennes reconnus par la Constitution de la République d’Haïti de 1987 amendée. (article 32).

Football-Espagne: Un Sénégalais sanctionné après des insultes racistes. 

Victime d’insultes racistes, ce week-end, en Espagne, le gardien de but du Rayo Majadahonda (3e division) a écopé de deux matchs de suspension après avoir écopé d’un carton rouge pour avoir voulu se confronter aux supporters à l’origine des insultes.

Le racisme s’est encore invité sur les terrains de football en Espagne. Le week-end dernier, Cheikh Sarr, gardien de but du Rayo Majadahonda (3e division), a été la cible d’insultes racistes lors du match de son équipe contre Sestao River. Et quelques jours plus tard, le portier sénégalais a écopé de deux matchs de suspension, ont rapporté plusieurs médias espagnols. La raison ? Il a été expulsé par l’arbitre de la rencontre après avoir voulu se confronter aux supporters, situés derrière son but, à l’origine des insultes et empoigné l’un d’entre eux par son écharpe.

Il aurait également tenté de s’en prendre à l’arbitre. «Le joueur a agi violemment contre moi, avec la claire intention de m’attaquer, devant être retenu par ses coéquipiers présents sur le terrain de jeu, pour finalement le quitter», a indiqué Francisco Garcia Riesgo dans son rapport.

Mais ce n’est pas du tout. Son club a également perdu la rencontre sur tapis vert (défaite 3-0). En guise de solidarité avec leur gardien, les coéquipiers de Cheikh Sarr avaient quitté le terrain à la 87e minute et refusé de reprendre la partie, alors qu’ils étaient menés au score (2-1).

Crédits-Photos: Yenisafak, Loop Haïti-News et Eurosport.

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