Guerre, pauvreté et dénuement : les Gazaouis sont abandonnés à leur triste sort. Outre les 25 000 morts, près de deux millions de Gazaouis sont déplacés dans le sud de l’enclave. Sans eau et sans nourriture. Ce chaos engendre un drame humanitaire absolu, des enfants de la guerre qui naissent dans la rue notamment, l’unique maternité encore en service dans le sud de l’enclave ne parvenant pas à accueillir toutes les futures mères.

Le Pentagone confirme une nouvelle série de frappes contre les Houthis du Yémen. 

Dans une déclaration commune avec le Royaume-Uni, mais également avec l’Australie, Bahreïn, le Canada et les Pays-Bas, le département américain de la Défense détaille huit nouvelles « frappes de précision » visant à « perturber et dégrader les capacités que les Houthis utilisent pour menacer le commerce mondial et la vie de marins innocents ». Elles « ont visé précisément un site souterrain de stockage des Houthis et des sites de missiles et de surveillance aérienne des Houthis » (voir également à 22h00). Le document ne précise pas si la capitale, Sanaa, était concernée par cette opération.

Gigi Riva, légende du football italien, est mort.

Au Mexique, il fut l’un des acteurs de l’un des plus grands matches de l’histoire de la Coupe du monde, la demi-finale gagnée 4-3 contre l’Allemagne, aux côtés d’autres grands noms comme Gianni Rivera, Giacinto Fachetti et le gardien Dino Zoff. Il marqua l’un des cinq buts inscrits lors de la folle prolongation qui envoya l’Italie en finale face au Brésil de Pelé (4-1).

Deux ans auparavant, il avait inscrit le plus important de ses 35 buts sous le maillot « azzurro », celui de l’ouverture le score en finale de l’Euro, au stade olympique de Rome, face à la Yougoslavie (2-0). Il s’agissait d’une finale rejouée, après un match nul (1-1), et après une qualification obtenue en demi-finale contre l’URSS… au tirage au sort, les séances de tirs au but n’ayant pas encore été instaurées.

En 1970, ses 21 buts en 30 journées portèrent l’équipe jusqu’à un titre historique, car c’était la première fois que le Scudetto revenait à une équipe du Sud.

Celui que l’écrivain et cinéaste Pier Paolo Pasolini considérait comme un poète du ballon manqua de peu le Ballon d’or : deuxième en 1969 lors du sacre de son compatriote Gianni Rivera, puis troisième en 1970 derrière l’Allemand Gerd Muller et l’Anglais Bobby Moore.

Meilleur buteur du Calcio en 1967, 1969 et 1970, il inscrivit 35 buts en 42 sélections en équipe d’Italie, une prouesse à l’époque ultra-défensive du « catenaccio » triomphant. C’était plus que Silvio Piola et Giuseppe Meazza, les artisans des deux premiers titres mondiaux de l’Italie en 1934 et 1938.

Crédits-Photos: Noovo Info et Info-Flash.