Un chiffre avancé par l’Institut national de la statistique du Honduras : depuis le 1er janvier 2023 et jusqu’au 17 septembre, 419.101 migrants ont passé sa frontière (176.103 en provenance du Venezuela, 71.480 de Cuba, 54.147 d’Equateur, 39.398 de Haití et dans une moindre mesure de Colombie, de Chine, du Sénégal, de Mauritanie et d’Ouzbékistan…) En 2022, 188 000 personnes avaient été recensées et 612 340 depuis 2014. Panama enregistre également une explosion du nombre de passages en 2023 signale l’AFP.
Assassinat d’un leader sikh: la tension monte entre l’Inde et le Canada.
New Delhi rejette les accusations en bloc. Mais l’affaire place les projecteurs sur une communauté qui depuis des années suscite des tensions entre Ottawa et New Delhi. Le Canada abrite la plus grande diaspora sikhe au monde, et certains membres, comme le leader assassiné, revendiquent la création d’un État dans la région du Pendjab, à la frontière avec le Pakistan.
Selon le dernier recensement réalisé en 2021, environ 770 000 personnes vivant au Canada se revendiquent de la religion sikhe. Cette communauté indienne a donc un poids démographique certain, mais aussi une influence politique. Lorsque le Premier ministre Justin Trudeau est arrivé au pouvoir en 2015, il a pris quatre ministres d’origine sikhe dans son cabinet. L’actuel chef du Nouveau parti démocratique de centre gauche, Jagmeet Singh, est également un Sikh.
Cette communauté compte aussi des partisans d’un mouvement séparatiste, le mouvement de Khalistan, qui revendique un État sikh indépendant dans la région Pendjab. Le militant assassiné Hardeep Singh Nijjar était une figure de ce mouvement interdit en Inde.
New Delhi considère ses adeptes comme des extrémistes, voire des terroristes. D’ailleurs le gouvernement indien poursuivait en justice Hardeep Singh Nijjar qui, lorsqu’il a été assassiné, aurait été en train d’organiser un référendum informel au Canada sur la création d’un État sikh. New Delhi avait offert une récompense d’environ 16 000 dollars pour toute information menant à l’arrestation du militant.
Ligue des champions: bonne entrée en matière pour le PSG.
Il ne fallait pas arriver en retard en début de seconde période du match entre le PSG et le Borussia Dortmund. Alors que le club de la capitale a eu du mal à se montrer dangereux lors du premier acte et à trouver la faille dans la défense du club allemand sur la pelouse du Parc des Princes, le champion de France a rapidement débloqué la situation au retour des vestiaires. Tout d’abord sur un pénalty de Kylian Mbappé.
Servi en retrait, le n°7 parisien a vu sa frappe être détournée par le bras de Niklas Süle. L’arbitre de la rencontre n’a pas hésité et a désigné le point de pénalty avant que la VAR ne confirme sa décision. Et l’attaquant français a pris ses responsabilités en transformant lui-même la sentence d’une frappe croisée sur la droite du gardien du Borussia Dortmund.
Moins de dix minutes plus tard, Achraf Hakimi a doublé la mise. Déjà buteur contre Lyon en championnat, l’international marocain a trompé de près le portier du club allemand au terme d’une magnifique combinaison avec Vitinha.
Les Parisiens ont eu plusieurs situations d’aggraver le score, mais ils ont manqué de précision dans le dernier geste. Même si cela n’a pas empêché les hommes de Luis Enrique de s’imposer (2-0) et de réussir ses débuts dans cette nouvelle campagne de Ligue des champions. A eux de confirmer dans quinze jours sur la pelouse de Newcastle.
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