Permettez-moi de vous faire remarquer d’emblée que je n’ai pas mis la Chancellerie dans une situation délicate. J’éprouve un profond respect pour les institutions de la République. Je n’étais au courant d’aucune clause qui me recommandait d’informer l’ambassade avant de me déplacer. En fait, quand j’ai été contacté par le MAE, j’avais confirmé que je m’étais déplacé en urgence et que je rentrerai au Japon dans quelques jours.

De plus, j’aimerais souligner qu’à aucun moment, le ministère des Affaires étrangères du Japon ne m’avait informé d’une quelconque mesure qui m’interdit de quitter le territoire japonais momentanément. Et d’ailleurs, si je n’avais pas le droit de voyager légalement, l’immigration japonaise ne me laisserait même pas sortir du Japon. En effet, je n’ai été ni jugé ni condamné; je ne suis frappé d’aucune mesure privative de mes libertés.

Depuis le début de cette affaire, je me suis questionné sur l’intérêt qu’il y a à dramatiser et à salir ma réputation. Je me suis abstenu de me prononcer en attendant que l’affaire soit clarifiée par la police japonaise.

Pour l’histoire et la vérité et par respect pour ma famille et mes amis, je précise que c’est moi qui m’étais volontairement porté à répondre aux questions des autorités policières japonaises car je savais dès le début que l’accusation était montée de toutes pièces et qu’elle était farfelue. En outre, mes rapports avec le Japon ne sont pas liés à mes hautes fonctions d’ambassadeur; c’est mon alma mater, c’est la terre de mon inspiration.

Effectivement, après avoir été interrogé, rien de concret n’a été retenu contre moi. Toutefois, en tant que personne respectueuse des institutions et des procédures, j’attends les conclusions du rapport final pour me prononcer officiellement.

La personne qui m’a accusé n’est pas une connaissance. Je l’ai rencontrée une seule fois.

J’assume qu’en dépit de tout, je n’ai aucun regret d’avoir servi avec honneur et dignité les intérêts de mon pays au Japon.

Helph Monod Honorat

Crédit-Photo: Le Nouvelliste.

Un animateur de Radio Lumière assassiné à Port-au-Prince.

Affecté aux compagnons de ministère, animateur de l’émission « Une voix dans la nuit » Paul D. Jean-Marie (67 ans) a été assassiné par des hommes lourdement armés dans la nuit du samedi 6 mai à Onaville, rapporte Sony Lamarre Joseph, directeur général de Radio Lumière.

La victime était accompagnée d’un proche, éventuellement un vieillard, et s’activait à se mettre à l’abri des détonations qui résonnaient à Onaville, en pleine nuit troublée, par des exactions des hors-la-loi. Selon la version du responsable de Radio Lumière, l’animateur de l’émission « Une voix dans la nuit » a été atteint de plusieurs projectiles avant de rendre son dernier souffle.

Le départ tragique de Paul D. Jean-Marie sera un vide immense difficile à combler, reconnait le responsable de Radio Lumière, dévasté par la nouvelle de la disparition inattendue de son collaborateur.

Membre influent des compagnons des ministères, ambassadeur de la Radio Lumière, animateur évangélique, Paul D. Jean-Marie traine une longue expérience au sein de ce média protestant, souligne Sony Lamarre Joseph. Plus de vingt ans au service du secteur évangélique, marqués par des beaux souvenirs d’un homme ayant consacré toute sa vie à véhiculer la parole de Dieu.

Le climat de terreur qui règne depuis plusieurs mois à Onavile a poussé plusieurs familles à abandonner leur maison. Paul D. Jean Marie et sa famille ont été contraints de fuir la zone. Cependant en raison de son engagement chrétien, il revenait accidentellement pour visiter ses proches.

Moins d’un mois après l’assassinat du diacre Jonas Lindor, il est triste de constater qu’une autre figure importante du secteur évangélique a été abattue par des gangs à Onaville.

Crédit-Photo: Gazette-Haïti.  

Un doublé de Rodrygo offre au Real sa 20e couronne.

Le Real Madrid a battu Osasuna 2-1 samedi au stade de la Cartuja à Séville et a ainsi remporté la 20e Coupe du Roi de son histoire, neuf ans après son dernier titre dans la compétition, en 2014.

Les Madrilènes ont ouvert la marque par Rodrygo sur leur premier ballon dès la 2e minute du match, puis se sont fait rejoindre au retour des vestiaires sur une demi-volée du droit signée Lucas Torro (58e), avant de s’assurer la couronne grâce à Rodrygo, encore lui, heureux bénéficiaire d’un ballon contré par la défense navarraise à la 70e minute qu’il lui a suffi de piquer par-dessus Sergio Herrera.

Crédit-Photo: 7 sur 7.be