« Je démissionnerai de mon poste de PDG dès que je trouverai quelqu’un d’assez stupide pour accepter le poste ! » : après plusieurs jours d’attente, Elon Musk a fini par réagir au sondage qu’il avait lui-même lancé pour savoir s’il devait quitter la direction de Twitter, tout en annonçant qu’il respecterait le résultat. 57 % des 17 millions et demi de votants l’avaient invité à partir.

Un résultat qui avait auparavant fait dire au patron : « Intéressant, cela semble suggérer que nous avons bien un léger problème de bots sur Twitter ». Il avait également annoncé que désormais les sondages seront réservés aux abonnés payants.

Ce sondage suivait une nouvelle controverse en raison de la suspension de comptes de journalistes qui suivent les activités d’Elon Musk. Des comptes finalement ré-autorisés après une énième consultation des abonnés du patron.

Équipe de France: SOS Racisme porte plainte contre les messages haineux.

À l’instar de la Fédération française de football (FFF), les associations SOS Racisme et Sportitude annoncent mardi 20 décembre porter plainte auprès du procureur de la République pour les nombreux messages discriminatoires publiés sur les réseaux sociaux à l’encontre de plusieurs joueurs de l’équipe de France.

Ces associations antiracistes rapportent que “certains joueurs ont été contraints de désactiver les commentaires sur leur compte Instagram en raison d’un torrent d’injures racistes, des centaines d’utilisateurs du réseau social ayant publié des commentaires les assimilant par exemple à des singes, des esclaves, ou encore les enjoignant à «retourner dans la jungle»”. Il est aussi question de “commentaires et illustrations haineuses” sur Twitter.

Vaste scandale financier dans la diaspora haïtienne du Massachusetts.

La Division des valeurs mobilières du Secrétaire d’État a déposé lundi une plainte administrative contre Milendophe Duperier et Vanessa Joseph et leurs sociétés associées. Duperier, le fils d’un pasteur d’une église haïtienne locale, est accusé d’avoir conspiré avec Joseph, sa fiancée, pour maintenir la fraude pendant plus de deux ans et demi.

Selon la plainte, Duperier et Joseph ont sollicité des millions de dollars auprès d’une quarantaine de personnes, dont des amis, des membres de leur famille et des fidèles de leur église. Ils ont également amassé plus d’un million de dollars dans le cadre du programme fédéral de protection des salaires et de prêts de la Small Business Administration qui n’ont pas été utilisés aux fins prévues.

Le bureau du secrétaire d’État indique que le couple a fait des « déclarations farfelues » à des investisseurs potentiels, affirmant qu’ils avaient découvert une méthode permettant de réaliser des bénéfices en négociant des options sur les marchés baissiers et haussiers, alors qu’aucun d’entre eux n’avait d’expérience ou de formation officielle en matière d’investissement. Au lieu de cela, ils auraient essayé de se former au trading en utilisant des vidéos YouTube et d’autres sources en ligne.

Selon la plainte, Duperier et Joseph ont vendu à des investisseurs des billets à ordre non enregistrés promettant des taux d’intérêt annuels de 60 %, payés mensuellement. L’argent récolté par la vente des billets à ordre non enregistrés était censé être utilisé pour financer leurs projets commerciaux, notamment une société de courtage, une société de gestion immobilière et une société de conseil en médias sociaux.

En réalité, selon les enquêteurs, ils ont utilisé ces sociétés pour escroquer le gouvernement fédéral de 1,5 million de dollars de fonds liés à la pandémie et de prêts SBA d’origine fédérale, qu’ils ont utilisés pour payer des investisseurs, rembourser des dettes personnelles et acheter des biens personnels et des biens immobiliers.

Duperier et Joseph auraient utilisé les fonds des investisseurs et des contribuables pour effectuer des paiements d’intérêts afin de dissimuler leur stratagème, mais ils ont également utilisé cet argent pour financer leur propre style de vie. Ils ont notamment refinancé des prêts hypothécaires existants, acheté des biens immobiliers et des voitures coûteuses et payé des dépenses personnelles générales.