Un ancien conseiller municipal du Parti des travailleurs (PT), de Luiz Inacio Lula da Silva, a été abattu vendredi à Sao Paulo, au Brésil, deux jours avant le second tour de l’élection présidentielle, pour des raisons qui restent à déterminer, ont annoncé des membres du parti.

«J’apprends  avec beaucoup de tristesse et d’inquiétude la nouvelle du meurtre du camarade Zezinho», a déclaré sur Twitter Jilmar Tatto, député élu du PT à Sao Paulo, ajoutant que le parti suivra de près «ce crime et ses motivations».

Le meurtre s’est produit à Jandira, une municipalité de la région métropolitaine de Sao Paulo. Selon les médias locaux, Zezinho, né Reginaldo Camilo dos Santos, était candidat au poste de député fédéral lors des élections législatives du 2 octobre.

La résolution de l’ONU contre les chefs de gangs en Haïti est inconsistante selon l’historien Georges Michel

La dernière résolution prise en Conseil de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) qui envisage de sanctionner des chefs de gangs et leurs commanditaires en Haïti est perçue par l’historien Georges Michel comme une décision politique inconsistante.

Rien de concluant n’est à espérer de la résolution adoptée le 21 octobre dernier en Conseil de sécurité de l’ONU sur la crise sécuritaire et humanitaire en Haïti.

Le Dr Georges Michel, sans ménagement, estime que le régime de sanctions envisagées contre les chefs de gangs et leurs commanditaires en Haïti, en identifiant principalement l’ancien policier et porte-parole de la coalition criminelle de « G-9 an fanmi », Jimmy « Barbecue » Chérizier, sont la preuve que le Conseil de sécurité des Nations-Unies est une « instance de merde ».

Cette thèse s’appuie sur la prédominance politique de la résolution au détriment de l’aspect humanitaire.

À propos de la réticence manifestée par l’administration du Président américain Joe Biden à expédier des troupes militaires en Haïti pour mater les gangs, l’intellectuel Georges Michel évoque plusieurs motifs qui peuvent résumer la position américaine.

Pour le journaliste, qui réagissait, vendredi sur les ondes de Radio Kiskeya, les échecs répétés des missions étrangères en Haïti peuvent être mis en cause.

L’historien souligne également que la communauté internationale se montre de plus en plus fatiguée par le dossier d’Haïti, sans évoquer le caractère non interventionniste militaire du Chef de l’État américain Joe Biden.

Cette considération prend également en compte les élections mi-mandat aux États-Unis sur lesquelles le 46ème président américain mise beaucoup.