Les essais de missiles balistiques nord-coréens à répétition depuis des semaines seraient une simulation de « frappes nucléaires tactiques », selon Pyongyang.

Ces tirs de missiles et les exercices d’aviations ont été supervisés par Kim Jong-un en personne, comme l’ont révélé des photos de l’agence officielle nord-coréenne qui précise qu’il s’agit d’une réponse aux manœuvres militaires des États-Unis et de leurs alliés sud-coréens. Et notamment à la présence dans la région d’un porte-avion à propulsion nucléaire américain.

Le déploiement d’une force étrangère en Haïti est inconstitutionnel

Le gouvernement haïtien sollicite le déploiement immédiat d’une force spécialisée, armée, « pour faciliter la distribution du carburant, stopper sur toute l’étendue du territoire la crise humanitaire, causée entre autres par l’insécurité résultant des actions criminelles des gangs armés et leurs commanditaires ».

Un appel relayé dimanche soir par le chef de l’ONU Antonio Guterres. Mais cette décision est qualifiée de haute trahison à la souveraineté nationale par beaucoup d’Haïtiens.

 Au regard de l’article 263-1 de la Constitution de 1987, cette décision est inconstitutionnelle, selon Jaccene Jacques, bâtonnier de l’ordre des avocats des Gonaïves. Il condamne le gouvernement d’Ariel Henry, qui, selon lui, ne fait qu’aggraver la situation du peuple haïtien.

« On a eu pas mal de missions en Haïti, Minustah, Minujust, Binuh… Malgré la présence de la communauté internationale à travers ces missions les problèmes perdurent. Les militaires étrangers ne vont pas résoudre le problème haïtien. Au contraire, ils vont encore l’aggraver », déplore-t-il.

Conscient que nous sommes arrivés à un point où l’insécurité asphyxie complètement la vie des Haïtiens, l’ancien député Guy Jacob Latortue estime cependant que la situation n’autorise pas Ariel Henry à souiller davantage à la souveraineté de la nation haïtienne. Selon lui, les interventions militaires n’ont jamais donné de résultat en Haïti.

« On a fait l’expérience, les Américains sont entrés dans le pays en 1915, analyse-t-il. De 1915 à 1934, ils n’ont rien laissé pour nous. En 1994, sur la demande du président Aristide, nous avons eu encore des militaires en Haïti: des militaires américains, français, canadiens. Ils ont passé un bon bout de temps en Haïti. Ils ont laissé le pays sans avoir rien laissé.

On a encore fait l’expérience de en 2004 sous la présidence de Boniface Alexandre, des militaires étaient venus en Haïti, après leur départ le problème d’insécurité existe encore. Il faut chercher à résoudre le problème dans ses racines pas de manière maquillée. »

La demande de cette aide militaire est une façon « voilée » du gouvernement d’Ariel Henry de consolider son pouvoir, selon de nombreux Haïtiens.

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a réclamé dimanche le déploiement d’une force armée internationale.

« Le secrétaire général exhorte la communauté internationale, y compris les membres du Conseil de sécurité, à examiner en urgence la demande du gouvernement haïtien de déployer sans délai une force armée spécialisée internationale pour faire face à la crise humanitaire », a demandé Antonio Guterres dans un communiqué de son porte-parole Stéphane Dujarric.

Le prochain Conseil de sécurité prévu pour débattre de la crise en Haïti est prévu le 21 octobre mais le secrétaire général de l’ONU a d’ores et déjà envoyé dimanche au Conseil « une lettre présentant des options pour un soutien renforcé à la sécurité », conformément à la résolution 2645 adoptée le 15 juillet, a indiqué la même source.

Cette résolution a prorogé d’un an le mandat du Bureau intégré des Nations unies en Haïti, une structure qui a remplacé la Mission onusienne de maintien de la paix et qui tente d’aider la police locale.

Coupe du monde des amputés: Haïti échoue au pied du podium

Après avoir raté l’occasion de se hisser en finale, la sélection haïtienne de football des amputés a, contre toute attente, terminé à la 4e place de la Coupe du Monde, en se faisant battre sur le score de (4-2, mi-temps (2-2) par l’Ouzbékistan lors de la petite finale disputée, ce dimanche 9 octobre au NEF stadium (Galatasaray) en Türkiye.

Tout avait pourtant bien débuté pour les Grenadiers amputés qui ont déclenché les hostilités par Redondo El Principe Richard. Ce dernier n’a mis que cinq minutes pour ouvrir le score pour Haïti (5e, 1-0). Ainsi, Redondo avait pris seul le classement du meilleur buteur de la compétition avec 9 réalisations.

En réaction, Homid (14e, 1-1) allait rétablir l’équilibre au tableau d’affichage pour l’Ouzbékistan, ancien vainqueur de la compétition en 2010 en Argentine.

Les Ouzbeks qui ne sont guère ébranlés malgré les assauts répétés des Haïtiens, ont pris l’avantage au score par Aziz (17e, 1-2). Avant la pause, Saviola Charles (19e, 2-2) à la suite d’une frappe splendide, a permis à Haïti de revenir à hauteur de l’Ouzbékistan.

Dans le deuxième acte, les deux protagonistes veillent au grain, de quoi éviter d’encaisser de but. Dans la foulée, Saviola Charles, à maintes reprises, avait la possibilité de faire le break pour Haïti, mais à chaque fois, il confond vitesse et précipitation.

En toute fin de rencontre, Aziz (47e et 49e) a tué le rêve de voir Haïti terminer à la troisième place de la Coupe du Monde de football des amputés, en inscrivant deux buts pour permettre à l’Ouzbékistan de s’imposer (4-2).

Le constat final est que la sélection haïtienne de football des amputés échoue au pied du podium en prenant la 4e place sur 24 pays qui participent à cet événement sportif planétaire.

En prenant la 4e place de cette Coupe du Monde de football des amputés, tenue en Türkiye, la sélection haïtienne de football des amputés fait mieux que toutes les équipes nationales de football (toutes catégories confondues) représentant Haïti à une phase finale de Coupe du Monde de 1974 à nos jours.