À partir de ce vendredi 7 octobre, pour entrer aux États-Unis, tous les voyageurs ayant mis les pieds en Ouganda dans les 21 jours devront passer par l’un des cinq aéroports suivants : New York – Newark – Atlanta – Chicago ou Washington. Dans ces cinq aéroports, le Centre de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) se chargera de les contrôler pour empêcher tout cas suspect d’Ebola d’entrer sur le sol américain.

Après la déclaration de l’état d’épidémie par les autorités ougandaises le 20 septembre et les 63 cas dont 29 décès confirmés par l’OMS, l’agence sanitaire américaine a émis un avertissement. Il n’existe aucun vol direct reliant l’Ouganda et les États-Unis mais ces contrôles sont jugés cruciaux par le CDC pour éviter toute propagation de la maladie.

Les dernières procédures contre Ebola aux États-Unis remontent à 2014. À l’époque, onze personnes en provenance d’Afrique ont été soignées sur le sol américain et deux étaient décédées.

À la date du jeudi 6 octobre, « aucun cas suspecté, probable ou confirmé (d’Ebola) lié à cette épidémie n’a été rapporté aux États-Unis ou dans d’autres pays en dehors de l’Ouganda », indique le CDC.

Des scènes de liesse et des mouvements de foule à Port-au-Prince après la rumeur de démission d’Ariel Henry.

Aux troubles sociaux provoqués par la rumeur de la démission du chef du gouvernement de facto, le Bureau de Communication de la Primature a tenu à apporter des clarifications en publiant une note officielle. Une communication expéditive entendant couper court aux rumeurs.

«Le Bureau de communication de la Primature dément formellement et catégoriquement l’information véhiculée, notamment, sur les réseaux sociaux, selon laquelle le Premier ministre, Dr Ariel Henry, aurait démissionné.

Le bureau tient à couper court à ces rumeurs. Il s’agit purement et simplement de stratégies d’affabulation, d’intoxication, orchestrées par des individus mal intentionnés, visant à semer davantage le trouble et la confusion», lit-on dans la note publiée jeudi.

Aux minutes ayant suivi la rumeur, des manifestations improvisées ont été organisées à Port-au-Prince. De Bas-Delmas, à Bourdon jusqu’à Petion-Ville, des rassemblements en ordre dispersés sont descendus dans la rue en signe de contentement, de réjouissance aux échos de la démission du neurochirurgien, vivement décrié pour sa décision d’augmenter le prix du carburant et son indifférence face à l’insécurité grandissante.

Les rues bondées de gens ont forcé les policiers à opérer de grandes manœuvres pour prévenir les débordements.

A rappeler qu’à Juvénat, dans la matinée du jeudi, des incidents regrettables ont tendance à saper toute intervention des forces de l’ordre. Au moins deux enfants sont décédés des suites de malaise respiratoire après avoir inhalé une quantité de gaz lacrymogène.

En dépit du démenti apporté par la Primature, les réseaux sociaux, enflammés par des intox, ont tendance à noyer les circuits d’information officielle.

Coupe du monde des amputés: Haïti a rendez-vous avec l’Angola ce vendredi  pour une place en finale

La Coupe du Monde des amputés qui se dispute du côté de la Turquie a atteint le dernier carré. Après avoir écarté la Tanzanie, Haïti va passer un examen difficile contre une autre sélection africaine, l’Angola ce vendredi à partir de 11h am. Un choc des titans.

Pour certains, c’est l’affiche palpitante de cette compétition. Les sélection haïtienne et angolaise qui vont se retrouver face à face. Figurant parmi les équipes favorites, elles vont livrer une bataille à nul autre pareil pour une place en finale.

 Les Grenadiers sont déjà avertis. Ils se trouvent dans l’œil du cyclone. En plus d’être le tenant du titre, l’Angola n’offre pas de partie de plaisir à ses rivaux et les a tous dominés (5 matchs, 5 victoires).

De fait, les Haïtiens vont devoir être sur leur garde et faire preuve de réalisme face à un rival qui ne  laissera aucune chance aux Grenadiers surtout avec un José Candeiro Jamba très prolifique.