Les grandes entreprises technologiques se sont engagées à prendre de nouvelles mesures pour lutter contre l’extrémisme en ligne en supprimant davantage de contenus violents et en promouvant l’éducation aux médias auprès des jeunes utilisateurs.

Dans le cadre d’un sommet à la Maison Blanche, Facebook, Meta et Microsoft ont notamment annoncé étendre leur politique pour supprimer les contenus glorifiant des actes haineux.

Les géants du web sont sous le feu des critiques depuis des années, pour avoir permis aux discours haineux, aux fausses informations et à la rhétorique violente de prospérer sur leurs services.

Dans un rapport publié en mai dernier, le centre d’information Tech Transparency Project dit avoir trouvé 435 vidéos pro-milice sur YouTube, dont 85 postées depuis l’attaque du 6 janvier dernier contre le Capitole. Certaines de ces vidéos donnaient des conseils de formation notamment sur la manière de mener des embuscades de type guérilla.

Plus tôt dans la journée du jeudi 15 septembre, Joe Biden a appelé les Américains à combattre le racisme et l’extrémisme lors d’un sommet à la Maison Blanche. YouTube a ainsi déclaré qu’il allait étendre ses politiques en matière d’extrémisme afin de supprimer les contenus glorifiant des actes violents.

Microsoft a, de son côté, indiqué qu’il mettrait une version de base plus abordable de ses outils à la disposition des écoles et des petites organisations, afin de les aider à prévenir la violence.

Et Meta, la maison mère de Facebook et de WhatsApp, a annoncé s’associer à des chercheurs d’un centre basé au États-Unis et spécialisé dans le terrorisme, l’extrémisme et le contre-terrorisme.

C’est le chaos total aux Gonaïves

Soulèvement général aux Gonaïves. La population gagne les rues et pille tout sur son passage. Il n’y a pas de bilan officiel, mais les dégâts sont considérables. Des ONG et des institutions catholiques sont notamment la cible des protestataires.

Les scènes de pillage se sont poursuivies, très tôt vendredi matin. Les protestataires ciblent particulièrement des écoles congréganistes, des organisations internationales, des organisations catholiques et des grandes entreprises.

Les manifestants ont déjà pillé plus d’une dizaine d’entreprises, et des écoles congréganistes, dont le collège Immaculée Conception. Ils emportent des bancs, des bureaux et même des livres. La situation est incontrôlable pour les forces de l’ordre, car les manifestants sont divisés en plusieurs groupes. Ils vandalisent tout ce qu’ils trouvent sur leur parcours.

La brasserie de la couronne aux Gonaïves, des magasins de produits cosmétiques sont tous passés sous la fureur d’une foule très en colère. Alors qu’un groupe vandalisait des entreprises dans le centre-ville, un autre investissait le bureau des Nations unies pour le service d’appui au projet (UNOPS). Ils ont emporté des matériaux de construction, des barres de fer, des playwood, des tôles et des celotecs notamment.

Des scènes de pillage se poursuivent dans plusieurs régions

Des scènes de pillage se poursuivent dans plusieurs régions du pays en proie à des mouvements de protestation contre la montée du prix de l’essence.

Outre des écoles catholiques aux Gonaïves qui ont été attaquées et pillées, des opérations de pillage sont signalées à Saint-Marc où des institutions publiques, des résidences et des entreprises privées ont été attaquées et pillées. Le bureau de l’ONA à Saint-Marc a été incendié. Les locaux de la Direction générale des impôts (DGI) à Léogâne ont été aussi incendiés.

Journée de mobilisation à Ouanaminthe

Plusieurs centaines de personnes sont descendues dans les rues de Ouanaminthe (Nord-Est) vendredi 16 septembre pour protester contre l’insécurité, l’injustice, la cherté de la vie. Munis de pancartes sur lesquelles sont inscrites leurs revendications, les protestataires réclament de meilleures conditions de vie pour la population.

Le chef du football français secoué par un scandale sexuel

Le Graët, 80 ans, responsable du football français depuis 11 ans, a rencontré la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera pour des entretiens à son ministère.

Le gouvernement a alors annoncé qu’il lançait un audit de la fédération.

Cela survient après que le magazine So Foot a publié cette semaine de nouvelles accusations selon lesquelles la FFF souffrait de problèmes d’organisation et que certains anciens employés avaient affirmé avoir été traités de manière inappropriée.

Une source a confié à So Foot que plusieurs femmes avaient démissionné de la fédération ces dernières années car elles se sentaient « harcelées sexuellement et aussi moralement ».

L’AFP a demandé à Le Graët de commenter ces accusations mais il a pour l’instant refusé de répondre.

Le Graët a été crédité d’avoir restauré les finances de la FFF en concluant des accords lucratifs avec Nike et a été félicité pour la promotion du football féminin.

L’audit et les accusations tourbillonnantes interviennent deux mois avant que la France n’entame la défense de sa couronne de Coupe du monde au Qatar.