Côté Ukrainien, les actions de sabotage ou les frappes aériennes continuent de frapper les Russes en Crimée occupée, voire plus loin encore.

Sur le territoire russe deux villages ont été évacués près de Novgorod en début de nuit, suite à l’explosion d’un dépôt de munitions, des villages qui sont situés à environ 50 kilomètres de la frontière. Ce n’est pas la première fois que Novgorod est touché mais la dernière fois les responsables ukrainiens avaient dénoncé des provocations russes.

Et, en Crimée, la bataille qui a commencé le 9 août dernier se poursuit; ce matin, le président Zelensky a d’ailleurs enjoint les Ukrainiens de la péninsule de se tenir éloignés des installations militaires russes. À Sébastopol, une base aérienne a été secouée par quatre puissantes explosions, hier soir. Selon le gouverneur pro-russe, il n’y a ni dommages ni victimes.

Peu avant, les Russes avaient activé leurs défenses anti-aériennes à Kertch, localité hautement stratégique, c’est de là que part le pont qui relie la péninsule à la Russie. Ce pont vital pour les approvisionnements russes est dans le viseur des Ukrainiens : un conseiller de la présidence a récemment évoqué son démantèlement.

Le président Volodymyr Zelensky avait précédemment dit que les Russes devaient réaliser que la Crimée n’était pas un endroit pour eux, et, de fait, de nombreux Russes quittent la péninsule depuis la semaine dernière. Avec un record de 38 000 passages sur le pont de Kertch mardi dernier.

Des élèves haïtiens persécutés dans un lycée de Santo Domingo

Alors que le manque de places pour l’inscription des élèves au lycée Francisco Caamaño Deñó de Ciudad Juan Bosch, à Santo Domingo persiste, les parents ont appelé à une manifestation lundi dans la rue principale du projet, a révélé le journal El Nacional.

Selon les habitants, la directrice Idalia Hiche a donné la priorité aux élèves haïtiens de l’école, laissant de côté les Dominicains, et ils demandent l’intervention du ministre de l’Éducation (Minerd).

Vendredi matin, a rapporté le journal, des dizaines de parents et d’enfants se sont rassemblés devant l’école secondaire Francisco Caamaño Deñó, mais Hiche a empêché ces derniers ainsi que des membres de la presse d’entrer.

« Une commission du Minerd est arrivée sur les lieux et a immédiatement rencontré le directeur pendant quelques minutes. On ne sait pas ce qui a été discuté », a indiqué l’envoyé spécial de El Nacional qui était encore sur les lieux.

Certaines mères de famille, a souligné le journaliste, affirment qu’elles essaient depuis plusieurs jours de faire accepter leurs enfants dans l’école, mais les autorités prétendent qu’il n’y a pas de places, contrairement à ce qui se passe avec les élèves d’autres nationalités, qui sont admis sans beaucoup d’exigences. Elles ont fait directement allusion aux enfants de familles haïtiennes fuyant l’insécurité en Haïti.

Elles disent qu’elles ne sont pas opposées à l’inscription d’étudiants d’autres pays, mais je pense qu’il faut trouver un équilibre lorsqu’il s’agit d’être admis dans l’école, qui a une capacité de 1 200 étudiants.

« Depuis le 11 de ce mois, j’essaie d’inscrire mes enfants et cela n’a pas été possible, et ils nous disent seulement qu’il n’y a pas d’inscriptions », a déclaré Margaly Acevedo, qui essaie d’inscrire ses deux enfants en deuxième et troisième année de lycée.

Pour sa part, le Dr Gladis Féliz, responsable de la manifestation, a déclaré que, bien qu’elle n’ait pas d’enfants de cet âge, elle est préoccupée par les difficultés que ses voisins rencontrent à l’école.

« Je suis une habitante de Ciudad Juan Bosch et je suis préoccupée par le fait que presque tous mes voisins n’ont pas pu inscrire leurs enfants. Depuis le mois de mai, mes voisins font le tour des différentes écoles ici et n’ont pas pu inscrire leurs enfants », a-t-elle déclaré.

Selon Féliz, le panorama du favoritisme dans les inscriptions ne se produit pas seulement dans le lycée Francisco Caamaño Deñó, mais dans tous les centres de ce projet immobilier, ce qui nuit à l’éducation de milliers d’élèves dominicains.

Gladis Féliz, chargé d’appeler à la manifestation, assure que Ciudad Juan Bosch est envahie par les Haïtiens, et appelle la Direction nationale des migrations à venir à la rescousse.

« Dans toutes les écoles de Ciudad Juan Bosch, il y a beaucoup d’étudiants haïtiens, ainsi qu’à l’hôpital ici ; vous allez à l’hôpital et sur 20 patients, deux sont des Dominicains », a-t-elle dit.

Elle a ajouté que l’éducation est un droit fondamental qui doit être garanti à tous.

Patrice Bernier sera honoré au Stade Saputo

Ce sera la soirée Patrice Bernier au Stade Saputo puisqu’on soulignera ce samedi soir son intronisation au Temple de la renommée du soccer canadien.

L’adversaire sera le Revolution de la Nouvelle-Angleterre et c’est une autre décision qui s’inscrit dans les petits détails sous l’administration de Gabriel Gervais.

« C’est particulier parce que mon dernier match était contre cette équipe-là et je pense que c’est l’équipe contre qui j’ai marqué le plus de buts [4] », s’est souvenu Bernier.

« Sur 18 saisons, j’en ai passé neuf à l’Impact de Montréal. J’ai gagné de l’expérience avant de partir pour ensuite revenir au club de mes débuts. »

Il va sans dire qu’il sera heureux de vivre ce moment avec ceux qui l’ont applaudi pendant six saisons avant qu’il accroche ses crampons, à l’automne 2017.

« Ça va me faire plaisir de vivre ça avec les partisans. Je vais pouvoir communier avec tout le monde ce moment. C’est toujours bien de savoir qu’on laisse quelque chose au-delà du terrain. »

Bernier a connu une carrière très enviable qui l’a mené en Norvège, en Allemagne et au Danemark avant qu’il ne rentre à la maison, lorsque le club est entré en MLS en 2012.

Manifestation à Port-au-Prince contre Ariel Henry

Plusieurs dizaines de militants politiques ont réalisé un sit-in, vendredi 19 août, à Delmas 60, devant la résidence officielle du Premier ministre Ariel Henry pour réclamer sa démission du pouvoir. Pancartes et banderoles en main, ces militants ont uni leurs voix pour dénoncer notamment l’insécurité, la cherté de la vie et la crise du carburant dans le pays.