Juste avant l’énoncé du verdict, le juge a tenu à s’adresser à Derek Chauvin : « Je ne sais pas pourquoi vous avez fait ça, lui lance le magistrat. Mais placer son genou sur le cou de quelqu’un jusqu’à ce qu’il meure est mal. Pour cela, vous devez être sévèrement puni ».

L’ex-policier, qui plaidait coupable, écope de 21 ans de prison devant la justice fédérale. Elle s’était autosaisie de l’affaire l’année dernière après le premier procès devant la justice de l’Etat du Minnesota.

Chauvin avait alors été condamné à 22 ans et demi de détention pour le meurtre de l’Afro-Américain. Une double procédure plutôt rare, signe de la gravité de l’affaire qui avait provoqué durant l’été 2020 les pires protestations anti-racistes depuis les années 1960 aux Etats-Unis.

Cette fois, l’ex-policier blanc qui avait étouffé l’Afro-Américain sous son genou pendant près de 9 minutes 30 était poursuivi pour violation des droits civiques de George Floyd.

Violation en l’occurrence du droit de tout citoyen américain à ne pas être victime d’un usage disproportionné de la force. Cette seconde peine n’est pas cumulative, elle sera confondue avec la première et ne doublera pas la durée de détention de Derek Chauvin.

Burkina Faso: des organisations de la société civile demandent l’arrestation immédiate de Blaise Compaoré

Blaise Compaoré est arrivé à Ouagadougou jeudi 7 juillet en début d’après-midi dans un vol privé affrété par les autorités ivoiriennes. Un retour rendu possible par la junte au pouvoir, officiellement, pour des entretiens avec le président de la transition, le lieutenant-colonel Damiba, et les anciens présidents du pays.

Mais Blaise Comaporé a été condamné, en avril, à la prison à vie, pour son rôle dans l’assassinat de Thomas Sankara. Après près de 8 années d’exil, son retour sans être écroué fait donc polémique.

Depuis son arrivée, plusieurs organisations de la société civile et formations publiques se mobilisent pour demander la mise en œuvre du mandat d’arrêt, rapporte notre correspondant à Ouagadougou, Yaya Boudani.

Les syndicats des magistrats invitent le président du Faso, garant constitutionnel de l’indépendance du pouvoir judiciaire, à œuvrer sans condition et sans délai en sorte que le caractère sacré des décisions de justice soit scrupuleusement respecté.

Le gouverneur républicain du Texas Greg Abbott a émis un décret jeudi autorisant les forces de l’ordre de l’Etat à raccompagner à la frontière les migrants qui l’auraient traversée illégalement, un pouvoir réservé normalement à l’État fédéral américain.

«Alors que le président Biden refuse de faire son travail et d’appliquer les lois sur l’immigration votées par le Congrès, l’Etat du Texas monte une nouvelle fois au créneau et prend des mesures sans précédent pour protéger les Américains et sécuriser notre frontière sud», a déclaré l’élu dans un communiqué.

Greg Abbott autorise ainsi son département de la Sécurité publique et la Garde nationale du Texas à «appréhender les immigrants illégaux qui ont illégalement traversé la frontière» et à les «renvoyer à la frontière».

Cette annonce du gouverneur Abbott intervient une semaine après que la Cour suprême a donné raison à Joe Biden, qui avait annulé un décret migratoire contesté de l’ex-président Donald Trump consistant à renvoyer au Mexique les demandeurs d’asile arrêtés à la frontière pendant l’examen de leur dossier.

La mesure, baptisée «Rester au Mexique» (Remain in Mexico), avait été mise en œuvre en 2019 au moment où les Etats-Unis enregistraient un afflux de réfugiés à la frontière avec le Mexique.

Burkina Faso: le gouvernement officialise l’arrivée de Blaise Compaoré

L’ex-président burkinabè Blaise Compaoré, en exil en Côte d’Ivoire depuis qu’il a été renversé en 2014 par une insurrection populaire, est «attendu» à Ouagadougou pour participer à une réunion d’anciens chefs d’État «d’ici la fin de la semaine», a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement.

«D’ici la fin de la semaine, une rencontre importante entre les anciens chefs d’État du Burkina Faso sera organisée dans le but d’accélérer la question de la réconciliation», a annoncé M. Bilgo, ajoutant que la venue de M. Compaoré était «très probable et même attendue.

Le grand ras-le-bol des employés de l’ONA contre le kidnapping

Des barricades de pneus enflammés ont été installés sur la chaussée à Delmas 17, devant le bureau de l’Office national d’assurance-vieillesse, mercredi 6 juillet 2022.

Ce mouvement a été mené par des employés de l’institution pour réclamer la libération de leurs quatre collègues enlevés la veille à Marché Salomon, au centre-ville de Port-au-Prince.

Ariel Henry rencontre le nouveau chargé d’affaires américain

Le Premier ministre Ariel Henry et le nouveau chargé d’affaires a.i des Etats-Unis en Haïti, Eric William Stromayer, ont une rencontre mercredi 6 juillet 2022.

Les deux hommes ont discuté de plusieurs points dont la situation sécuritaire et économique du pays, le dialogue politique, et le renouvellement du mandat du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH).

Evans Lescouflair rapatrié à Port-au-Prince

L’ancien ministre des sports et de l’action civique, Evans Lescouflair a été rapatrié, mercredi 6 juillet 2022. Object d’un mandat d’amener doublé d’une interdiction de départ pour viol et pédophilie, M. Lescouflair a été arrêté au Panama le 3 juillet 2022. Il est actuellement gardé à vue, en attendant les suites judiciaires.

Wimbledon: Nadal forfait à cause d’une blessure

Rafael Nadal a annoncé jeudi soir qu’il ne jouerait pas sa demi-finale de Wimbledon programmée vendredi contre Nick Kyrgios en raison d’une blessure abdominale. « J’ai une déchirure abdominale.

On a discuté toute la journée sur la décision à prendre, mais ça n’a aucun sens de jouer si je veux poursuivre ma carrière », a expliqué l’Espagnol aux 22 titres en Grand Chelem, qui est âgé de 36 ans, lors d’une conférence de presse.

Vainqueur des deux premiers Majeurs de l’année (Open d’Australie et Roland-Garros), Nadal laisse ainsi Kyrgios accéder sans jouer à sa première finale en Grand Chelem.

Wimbledon: la délivrance au bout d’un gros bras de fer pour Nadal

Rafael Nadal, 4e mondial et vainqueur des deux premiers tournois du Grand Chelem de l’année, s’est qualifié mercredi pour les demi-finales de Wimbledon en battant au super tie-break du cinquième set l’Américain Taylor Fritz (14e) 3-6, 7-5, 3-6, 7-5, 7-6 (10/4).

Souffrant “au niveau des abdominaux”, l’Espagnol de 36 ans, double lauréat (2008 et 2010) sur le gazon londonien, n’y avait plus joué depuis son élimination en demi-finale par Roger Federer en 2019. L’Espagnol défiera l’Australien Nick Kyrgios en demi-finale pour un duel de haute volée.

Kyrgios, lui, s’est qualifié pour sa première demi-finale de Grand Chelem en écartant le Chilien Cristian Garin (43e) 6-4, 6-3, 7-6 (7/5).

“Je n’aurais jamais imaginé être en demi-finales d’un tournoi du Grand Chelem, je pensais avoir laissé passer le train, que j’avais manqué l’ouverture…”, a déclaré l’Australien de 27 ans qui avait jusque-là joué deux quarts de finale de Majeurs dont un à Wimbledon en 2014 pour sa première participation.