La ville de Sievierodonetsk dans le Donbass, théâtre de féroces combats entre les armées ukrainienne et russe depuis plusieurs semaines, est « entièrement occupée » par les forces russes, a annoncé samedi son maire Oleksandre Striouk.

« La ville est entièrement occupée par les Russes », a déclaré le maire de Sievierodonetsk à la télévision ukrainienne en fin d’après-midi. Dans la soirée, le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, a confirmé la prise de cette ville, annonçant sa « libération totale » ainsi que celle de trois localités voisines : Borivske, Voronove et Syrotyne.

De ce fait, « l’intégralité du territoire situé sur la rive gauche de la Donets -une rivière- dans les limites de la région de Lougansk est sous le contrôle total » des militaires russes et des séparatistes prorusses, a-t-il ajouté.

L’armée ukrainienne avait annoncé vendredi son retrait de Sievierodonetsk, une cité d’environ 100 000 habitants avant la guerre, pour mieux défendre la localité voisine de Lyssytchansk.

Selon Oleksandre Striouk, les civils ont commencé à sortir de l’usine Azot de Severodonetsk, où plusieurs centaines de personnes se sont réfugiées ces derniers jours pour se protéger des bombardements.

Une religieuse d’origine italienne de la Congrégation des Petites Soeurs de l’Evangile assassinée samedi à Port-au-Prince

Des hommes armés non identifiés ont attaqué, ce samedi, la sœur Luiza Dell Otto et son chauffeur, à Delmas 19, dans les parages de l’entreprise Mosaïques Gardère. Selon les confirmations de la CHR, la religieuse a reçu quatre projectiles avant de succomber à ses blessures à l’Hôpital Bernard Mevs. Pour l’heure, les autorités de l’Église catholique sont sans nouvelle du chauffeur qui accompagnait la religieuse.

Dans l’intervalle, la source confirme que la disparition brutale de la religieuse constitue une perte énorme pour la communauté.

Membre de la Congrégation des Petites Sœurs de l’Evangile, la religieuse était versée dans l’éducation. Professeure au Séminaire Notre Dame d’Haïti et Cesades chez les Sœurs de Don Bosco, depuis plus d’une vingtaine d’années, elle prêtait également ses services dans d’autres activités ecclésiastique.

À propos de la thèse de tentative de kidnapping évoquée dans l’assassinat de la religieuse, la Conférence haïtienne des religieuse (CHR) était dans l’impossibilité de la confirmer.

La Conférence haïtienne des religieux (CHR) évoque une perte énorme pour la communauté religieuse catholique, après l’assassinat de la Sœur Luiza Dell Otto. D’origine italienne, la victime enseignait la philosophie au Séminaire Notre Dame d’Haïti et Cesades chez les Sœurs Salésiens de Don Bosco à Port-au-Prince.

Ariel Henry a rencontré Jean-Bertrand Aristide mardi dernier à Tabarre

Le Premier ministre a visité mardi dernier l’ancien président Jean-Bertrand Aristide en sa résidence privée à Tabarre. Cette visite, selon des proches collaborateurs d’Ariel Henry, s’inscrit dans le cadre des démarches du locataire de la Primature à trouver une solution à la crise politique et à rétablir la sécurité dans le pays.

Officiellement, le parti politique Fanmi Lavalas n’a pas encore communiqué sur la rencontre entre le Premier ministre et l’ancien président Jean-Bertrand Aristide.

Joël Edouard Vorbe, membre du directoire de Fanmi Lavalas, n’avait pas assisté à la rencontre entre le Premier ministre Ariel Henry et le leader historique de Fanmi Lavalas, l’ancien président Jean-Bertrand Aristide.

Il a confié qu’au niveau du comité exécutif du parti « nous réitérons encore une fois qu’il est important qu’entre Haïtiens on s’assoit autour de la table pour aborder la question de l’insécurité qui fait l’unanimité… »

Monsieur Vorbe a souligné qu’au niveau de Fanmi Lavalas ils sont disposés à rencontrer des acteurs sur la question de l’insécurité. « Il est même important, souhaitable et capital que cela se fasse au plus vite », a-t-il dit.

Après cette visite mardi dernier chez l’ancien président Jean-Bertrand Aristide, Ariel Henry a rencontré, le vendredi 24 juin, des responsables de l’Association nationale des médias haïtien (ANMH), l’Association des médias indépendants haïtiens  (AMIH), l’Association médicale haïtienne, l’Association professionnelle des banques et et des membres de différents barreaux de la République via le réseau Zoom.

« La rencontre avec ces associations portait essentiellement sur la question de l’insécurité qui ronge le pays », a rapporté Jacques Sampeur, président de l’ANMH.

« Le Premier ministre nous a fait savoir qu’il compte rencontrer tous les secteurs pour trouver une solution à la crise. Il nous a dit aussi qu’il ne souhaite pas voir revenir au pays des soldats étrangers, faisant référence à la fin du mandat du BINUH le 15 juillet prochain », a ajouté Jacques Sampeur.

Il souligne que le Premier ministre a affirmé qu’il comptait rencontrer d’autres secteurs de la société en vue d’avoir une certaine légitimité dans ses prises de décisions.

Le Premier ministre a aussi visité cette semaine le protecteur du citoyen. « Lors des échanges entre le Premier ministre, @DrArielHenry et le Protecteur du citoyen, les questions relatives à la formation du #CEP et aux interventions des chefs de gangs dans les médias ont été, entre autres, au menu des discussions », selon un tweet de la Primature.

« Il est impératif que les Haïtiens travaillent ensemble pour réconcilier les segments de notre société qui est trop divisée. C’est un passage obligé si nous voulons rétablir la sécurité, faire face aux gangs armés et à leurs commanditaires, créer un climat propice pour la tenue d’élections avec un fort taux de participation, en vue de reconstruire nos institutions démocratiques », a indiqué le Premier ministre sur son compte Twitter.

États-Unis: l’avortement pourrait être interdit dans la moitié des États.

C’est la fin de la protection constitutionnelle du droit à l’avortement aux Etats-Unis. La Cour suprême, à majorité conservatrice, a décidé que c’est désormais aux États de légiférer à ce sujet.

Dans la foulée de cette décision de la Cour suprême, le Missouri a annoncé qu’il interdisait l’IVG, vingt-cinq autres États pourraient suivre.

Les cliniques du Dakota du Sud ou de Géorgie ont déjà fermé leurs portes, alors qu’une dizaine d’États libéraux autorisent au contraire le droit à l’avortement, comme la Californie ou New York, qui se sont d’ores et déjà engagés à défendre l’accès aux IVG sur leur sol.

« C’est un jour monumental pour le caractère sacré de la vie », a déclaré le procureur général du Missouri Eric Schmitt dans un tweet accompagné d’une image le montrant en train de ratifier le texte qui met fin « véritablement » à l’avortement dans le Missouri – État qui ne disposait plus que d’une clinique permettant une telle opération.

La gouverneure républicaine du Dakota du Sud, Kristi Noem, a elle annoncé que l’avortement était désormais illégal dans cet Etat du nord des Etats-Unis, en vertu d’une loi dite « zombie » ou « gâchette » qui avait été rédigée à l’avance, pour entrer en vigueur automatiquement en cas de changement de jurisprudence à la Cour suprême.

Peu après, le gouverneur républicain de l’Indiana a annoncé convoquer la législature de cet autre Etat du nord des États-Unis pour prononcer au plus vite l’interdiction de l’avortement.

Selon l’institut Guttmacher, un centre de recherche qui milite pour l’accès à la contraception et à l’avortement dans le monde, la moitié des États devraient interdire à plus ou moins court-terme les avortements. Parmi ces États: la Floride, le Texas, l’Arizona, le Montana, le Wisconsin, l’Alabama ou encore l’Ohio.

Le président des États-Unis Joe Biden a déclaré vendredi que la décision de la Cour suprême annulant le droit à avorter était une « erreur tragique » et le résultat d’une « idéologie extrémiste » alors que près de la moitié des États américains pourraient interdire l’interruption volontaire de grossesse pour les femmes.

Wimbledon: Serena Williams passe un test grandeur nature face à la Française Harmony Tan

L’Américaine Serena Williams, qui va disputer à Wimbledon (27 juin-11 juillet) son premier tournoi en simple depuis près d’un an, a admis samedi en conférence de presse qu’elle ne savait pas comment elle reprendrait sa carrière et dans quel état elle serait.

« Je n’ai pas pris ma retraite. J’avais besoin de me soigner physiquement et mentalement, je n’avais pas de projets, c’est juste que je ne savais pas quand j’allais faire mon retour et dans quel état je reviendrais », a expliqué la joueuse aux 23 titres du Grand Chelem, âgée de 40 ans.

Pour son retour à Wimbledon, qu’elle a remporté à sept reprises, l’Américaine Serena Williams a hérité d’un premier tour plutôt clément au tirage au sort effectué vendredi, puisqu’elle affrontera la Française Harmony Tan, 113e joueuse mondiale, mardi.

Indonésie 2023: Haïti est à deux victoires de la phase finale du mondial des moins de 20 ans

Après avoir fait trembler le Mexique (0-0), Haïti qualifiée pour les huitièmes, se rapproche de la Coupe du Monde U20 de la FIFA.

Avec une convaincante victoire acquise haut la main (3-0) face au Suriname, Haïti, qui avait débuté le tournoi U20 de la CONCACAF, qualificatif à la Coupe du monde 2023 et aux Jeux olympiques 2024, par un match nul spectaculaire (4-4) face à Trinidad-et-Tobago, a failli terrasser le Mexique (0-0), sauvé à deux reprises par la barre transversale, sur une frappe tendue de Léazard et le poteau, suite à une tentative de Steevenson Jeudi, finalement captée par le portier.

Avec 5 points (7 buts inscrits et 4 encaissés), les jeunes Grenadiers ont pris la deuxième place du groupe F devant Trinidad-et-Tobago (3e), mais devancée par le Mexique (1e) alors que Suriname (4e), qui n’a gagné aucun match, est éliminé.

Ce classement a permis à Haïti de bénéficier d’une très bonne partie de tableau en vue de disputer la phase finale du Mondial U20 de l’Indonésie.

Dès ce dimanche 26 juin, en huitièmes de finale, les U20 d’Haïti se mesureront à la Jamaïque en vue d’une place en quart de finale. En cas de victoire, ils auront à croiser le fer avec le vainqueur de la rencontre qui mettra aux prises le Salvador et la République dominicaine.

À priori, il s’agit de deux adversaires, la Jamaïque et le vainqueur du match Salvador – République dominicaine, largement à la portée des jeunes Grenadiers qui, si tout se passe bien, devraient composter leur billet pour se rendre en Indonésie l’an prochain afin de participer pour la première fois à une phase finale de Coupe du monde U20 de la FIFA.

Les jeunes Grenadiers, qui n’étaient pas trop loin de créer la sensation face au Mexique en match de poule (0-0), pourront affronter les Aztèques en demi-finale, mais à condition que les deux protagonistes gagnent les rencontres comptant pour les huitièmes et les quarts de finale.

Dire que ces jeunes Grenadiers ont failli ne pas disputer le tournoi U20 de la CONCACAF, car la FHF via le Comité de normalisation avait décliné la participation d’Haïti.

Il faut croire que le sélectionneur national, Angelo Jean-Baptiste, qui ne compte qu’une semaine aux commandes de l’équipe, a fait un travail gigantesque, de quoi booster ces talentueux jeunes Grenadiers qui font désormais rêver toute une nation.