La communauté haïtienne de Porto Rico fait ses adieux mercredi aux 11 femmes Haïtiennes qui ont péri début mai dans un naufrage au nord de l’île de Desecheo alors qu’elles tentaient de rejoindre Porto Rico en tournant le dos à Haïti contrôlé par des gangs armés en toute impunité.

« Orevwa ». C’est par cette phrase d’adieu que des dizaines de proches, de leaders religieux, de politiciens San Juan et de Portoricains ont dit au revoir aujourd’hui, mercredi, aux 11 Haïtiennes qui ont péri début mai dans un naufrage au nord de l’île de Desecheo alors qu’elles tentaient de rejoindre Porto Rico.

Shilove, Lunique, Woodeline, Smeralda, Saint Ursule, Shmid, Erlie, Dania, Echeler, Lucner et Wendy sont les noms de ceux qui ont péri en mer.

Les cercueils ont été placés côte à côte devant l’autel, et des drapeaux haïtiens, des photographies des victimes et des arrangements floraux ont été placés sur chacun d’eux. La plupart étaient des femmes de moins de 30 ans, de jeunes étudiants et d’autres étaient des mères.

Environ 200 personnes ont assisté à la cérémonie qui a débuté à 11 heures, dont la directrice du Centre des Femmes dominicaines, Romelinda Grullón, le maire de San Juan, Miguel Romero, le prêtre haïtien Olín Pierre, l’évêque élu de l’Église méthodiste de Porto Rico, Lizzette Gabriel, et l’évêque du Synode de l’Église évangélique luthérienne des Caraïbes, Idalia Negrón.

Macron, Scholz et Draghi en route pour Kiev à bord d’un train spécial

Emmanuel Macron, Olaf Scholz et Mario Draghi, qui ont pris place ensemble à bord d’un train spécial à destination de Kiev, sont attendus jeudi matin à Kiev en Ukraine, selon ZDF en Allemagne et le quotidien italien La Repubblica.

Ils se sont retrouvés « durant la nuit » à Rzeszow, ville du sud-est de la Pologne qui dispose d’un aéroport international, avant de poursuivre leur route en Ukraine en direction de Kiev, précise la télévision allemande ZDF.

Pourquoi Emmanuel Macron fait-il tout ce chemin avec Olaf Scholz et Mario Draghi ? L’Allemagne et l’Italie – comme la France – font partie de ces pays critiqués depuis le début de la guerre en Ukraine et en Europe centrale. La France, pour avoir maintenu le fil du dialogue avec Vladimir Poutine, pour avoir notamment dit qu’il ne fallait pas « humilier » la Russie.

L’Allemagne, pour ses réticences à prendre des sanctions sur l’énergie ou à livrer des armes. Il s’agit donc pour ces trois dirigeants, en quelque sorte, de corriger le tir avec ce déplacement, et de montrer qu’ils sont bel et bien aux côtés de l’Ukraine et de son président Volodymyr Zelensky.

Un président ukrainien qui réclame deux choses : des armes, bien sûr, mais aussi un engagement ferme sur l’adhésion de son pays à l’Union européenne (UE). Il est donc évident qu’il sera question de ces livraisons d’armes que l’Ukraine réclame : des armes lourdes, de l’artillerie et des munitions, des armes qui tardent  à être livrées et qui manquent cruellement sur le front du Donbass.

Tennis: Serena Williams pourrait effectuer son grand retour à Wimbledon

C’est une décision forte qui a fait l’objet d’une simple publication Instagram. Cela devrait néanmoins suffire à combler les fans de la joueuse américaine. Absente des courts de tennis depuis son abandon au premier tour de Wimbledon il y a un an, Serena Williams pourrait effectuer son grand retour sur le circuit à l’occasion du troisième tournoi du Grand Chelem de la saison cet été.

Il n’est pas certain non plus qu’elle s’aligne en simple. Elle pourrait préférer le double, qu’elle a remporté six fois avec sa sœur, voire le double mixte, qu’elle avait déjà tenté en 2019 avec Andy Murray. Sur sa publication, la cadette des sœurs Williams fait également référence au tournoi de Eastbourne qui se dispute la semaine qui précède Wimbledon, sans plus de précisions.

Le dernier titre de Serena Williams à Londres remonte à 2016, mais elle avait atteint la finale en 2018 et 2019. A bientôt 41 ans, Serena Williams a déjà remporté 23 titres du Grand Chelem, dont 7 à Wimbledon.