Des concerts de klaxons retentissent dans le quartier général de Gabriel Boric, dans le centre de Santiago, la capitale du Chili. Le candidat de la gauche est le nouveau président. C’est lui qui a remporté l’élection présidentielle et le second tour qui s’est joué ce dimanche. « Le peuple uni ne sera jamais vaincu » : un chant emblématique de la gauche latino-américaine, est entonné.

Gabriel Boric, encore à l’université il y a dix ans, était l’un des leaders de manifestations pour la gratuité de l’éducation. C’est une victoire écrasante qu’enregistre la coalition de gauche dont est membre le Parti communiste dans ce duel inédit depuis le retour à la démocratie en 1990.

Après 99% des bureaux de vote où les bulletins ont été dépouillés, Gabriel Boric dispose de 11 points d’avance (56%) sur José Antonio Kast, un admirateur de la dictature d’Augusto Pinochet soutenu par l’ensemble de la droite chilienne.

« Il y aura plus de droits sociaux mais nous le ferons en restant fiscalement responsables », a promis le nouveau président devant une foule de partisans.