Le Japon a annoncé ce jeudi 26 août qu’il suspendait l’utilisation de 1,63 million de doses du vaccin de la biotech américaine Moderna contre le coronavirus, après des signalements de la présence d’impuretés dans trois lots distribués dans le pays.

Le groupe pharmaceutique nippon Takeda, qui importe et distribue au Japon le vaccin de Moderna, a déclaré dans un communiqué avoir reçu “des signalements de plusieurs centres de vaccination, selon lesquels des corps étrangers ont été découverts dans des tubes de vaccin scellés venant de lots spécifiques”.

“Après consultation avec le ministère de la Santé, nous avons décidé de suspendre l’utilisation du vaccin” des lots concernés à compter de jeudi, soit 1,63 million de doses au total, a ajouté Takeda. Le groupe japonais a demandé à Moderna de mener une “enquête urgente” sur le sujet. Sollicitée par l’AFP, la biotech américaine n’était pas disponible dans l’immédiat pour réagir à ces informations.

Sans détailler la nature des impuretés détectées, Takeda a précisé n’avoir pas reçu à ce jour de signalements concernant d’éventuels risques pour la santé liés aux doses affectées. De son côté, le ministère japonais de la Santé a déclaré qu’il allait coopérer avec Takeda pour distribuer des doses alternatives, afin d’éviter une interruption du programme national de vaccination qui accélère depuis quelques mois, après un lent démarrage.

Départ des Afghans pour l’étranger, les talibans sont nerveux

Les talibans deviennent nerveux. Ils voient en effet ces milliers d’Afghans qui cherchent à quitter le pays, et parmi eux, des forces vives les plus formées, les plus éduqués, celles et ceux qui ont travaillé pour l’ancien gouvernement afghan ou pour les forces étrangères. Des gens qui craignent maintenant les représailles de ces talibans. Ces derniers assurent qu’ils ont pardonné et qu’il ne leur sera fait aucun mal mais rien n’y fait : c’est le sauve qui peut.

Parmi eux : des ingénieurs, des fonctionnaires, des médecins, des enseignants… Autant de compétences capables de faire fonctionner les rouages compliqués d’un État. Comment assurer les services publics, la distribution d’eau ou d’électricité par exemple ou les services bancaires, sans ses salariés qualifiés ?

Les talibans exigent ainsi des occidentaux qu’ils ne les embarquent plus dans leurs avions pour les emmener vers l’étranger et priver ainsi le pays de ses ressources intellectuelles ou techniques. C’est le drame auquel vont être confrontés les Américains et leurs alliés : abandonner à leur sort ces gens qui ont servi ou rester un peu plus longtemps dans le bourbier afghan.