Le président tanzanien John Magufuli, dont l’absence ces derniers jours suscitait l’inquiétude, est décédé de problèmes cardiaques, a annoncé, mercredi, la vice-présidente à la télévision.
Il n’avait pas été vu en public depuis 18 jours. Le président tanzanien John Magufuli est mort, a annoncé, mercredi 17 mars, à la télévision, la vice-présidente, Samia Suhulu Hassan.
“C’est avec grand regret que je vous informe qu’aujourd’hui, le 17 mars 2021, à 18 h, nous avons perdu notre courageux leader, le président de la Tanzanie, John Pombe Magufuli”, a déclaré Samia Suluhu Hassan.
Elle a précisé que le président est décédé à l’hôpital Emilio Mzena, un établissement gouvernemental de Dar es Salaam, où il était soigné. John Magufuli est apparu pour la dernière fois en public le 27 février.
Il y a une semaine, le leader de l’opposition Tundu Lissu, en exil en Belgique, a commencé comme d’autres à s’interroger sur l’absence du président, le disant atteint d’une forme sévère de Covid-19, aggravée par des problèmes de santé.
Lundi, Tundu Lissu avait déclaré sur Twitter que, selon des sources issues du milieu du renseignement, le président “est atteint du Covid, sous assistance respiratoire et paralysé d’un côté, à partir de la taille. Dites aux gens la vérité !”
En février, la Tanzanie, qui se disait “libérée” du Covid-19 grâce aux prières, a connu une vague de décès, officiellement attribués à des pneumonies. Des personnalités de premier rang, dont le vice-président de l’archipel de Zanzibar, Seif Sharif Hamad, ont été touchées.
John Magufuli, surnommé le “Bulldozer”, est arrivé au pouvoir en 2015 en promettant de lutter contre la corruption. Mais son premier mandat a aussi été marqué, selon de nombreuses organisations des droits humains, par une dérive autoritaire, des attaques répétées contre l’opposition et le recul des libertés fondamentales.
Covid-19: Commerces, bars, restaurants, écoles et lieux de culte sont fermés à São Paulo
L’État de São Paulo, avec ses 46 millions d’habitants, vit à l’heure des restrictions : commerces, bars, restaurants, écoles et lieux de culte fermés, championnat de football suspendu. Autant de mesures pour faire face au « moment le plus critique » de la pandémie, a annoncé jeudi 11 mars le gouvernement local.
Un couvre-feu de 20h à 5h restera également en vigueur jusqu’au 30 mars, dans cet État qui est le poumon économique du pays.
La semaine dernière, le gouverneur João Doria avait déjà fait passer à nouveau son État en « phase rouge », ne tolérant que les « activités essentielles », liées à la santé, l’alimentation ou les transports publics.