Les États-Unis ont déploré 1 260 décès supplémentaires liés au nouveau coronavirus au cours des dernières 24 heures, un bilan journalier stable par rapport à la veille, selon les chiffres publiés par l’université Johns Hopkins.

La Chine, de son côté, n’a recensé samedi aucun nouveau cas de contamination au coronavirus, pour la première fois depuis que le pays a commencé à publier des données sur l’épidémie, en janvier. 

Coronavirus –Irak : La crise sanitaire aggrave la situation

L’Irak déplore, vendredi, 3 877 cas de contamination au Covid-19 et 140 morts, selon les chiffres de l’université Johns-Hopkins. Même si l’ONU estime que ces chiffres pourraient être sous-évalués, en raison notamment du nombre limité de tests dans ce pays de 40 millions d’habitants, « les autorités ont plutôt bien géré la crise », estime Caroline Séguin, chargée du Moyen-Orient au sein de Médecins sans frontières.

Des mesures ont été prises très rapidement mais le pire reste peut-être à venir, « avec le relâchement de ces mesures et les différents défis auxquels le nouveau gouvernement doit faire face : une grave crise économique et une recrudescence des violences dans le pays ».

Les autorités irakiennes doivent faire face à l’apparition du Covid-19 mais doivent aussi gérer les violences qui continuent.


Coronavirus : Cinq millions de personnes contaminées dans le monde

L’université américaine Johns Hopkins, sise à Baltimore, qui tient le bilan scrupuleux des cas recensés du coronavirus et de ses victimes de par le monde présente depuis ce jeudi matin un décompte mondialde plus de 5 millions de personnes ayant contracté la maladie: 5.000.561, précisément. Les Etats-Unis en rassemblent 1.551.853 à eux-seuls, la Russie 308.705, le Brésil 291.579, le Royaume-Uni 249.619, l’Espagne 232.555, l’Italie 227.364. 

La France est 7e de ce triste palmarès avec 181.700 cas, tandis que la Chine assure n’en avoir enregistré que 84.063. Le Lesotho occupe la place la plus basse de ce classement des pays ayant officiellement diagnostiqué une intrusion du virus sur leur sol, avec un seul cas. 


Coronavirus-Le Brésil déplore 1000 morts par jour

La première économie d’Amérique latine a dépassé pour la première fois le cap des 1000 morts du coronavirus en une journée, avec 1179 au cours des dernières 24 heures, a annoncé mardi soir le ministère de la Santé.

Cette forte progression a porté le total des morts à 17.971 au Brésil, qui déplore plus de la moitié des plus de 30.000 morts d’Amérique latine et des Caraïbes.

Le pays de 210 millions d’habitants, qui a détecté 271.628 cas de Covid-19, avait jusque-là enregistré un maximum de 881 morts en 24 heures, le 12 mai.


L’éventuel vaccin contre le coronavirus sera ‘’ un bien public mondial’’

Au moment où le bilan de la maladie Covid-19 dépasse désormais les 315 000 morts et les 4,7 millions d’infections, un compromis semble émerger quant à l’usage d’un éventuel futur vaccin : tous souhaitent qu’il soit universel. Antonio Gurerres veut que la recherche d’un remède soit « le point de départ » d’un mouvement d’unité contre le virus.

Emboîtant le pas à d’autres leaders mondiaux, le président chinois Xi Jinping a assuré qu’un éventuel vaccin élaboré dans son pays sera un « bien public mondial ». Le chef d’État a même promis une enveloppe de 2 milliards de dollars sur deux ans, consacrée à la lutte contre le Covid-19.

Même discours du côté du président français, Emmanuel Macron. Il affirme tout comme son homologue chinois qu’un éventuel vaccin sera « un bien public mondial, auquel chacun devra pouvoir avoir accès ».

Ces déclarations ont été faites lors de l’assemblée annuelle de l’OMS

À 72 ans, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a découvert un nouveau concept, lundi 18 mai. Pour la première fois de son histoire, l’assemblée annuelle de l’agence des Nations unies s’est tenue virtuellement. Et pour cause : en cette période de pandémie de coronavirus, il était inconcevable que les 194 membres de l’OMS se réunissent en personne, alors que les recommandations de distanciation sociale sont toujours en vigueur un peu partout dans le monde.


Coronavirus-Italie-La reprise des activités s’annonce compliquée

Tous les commerces de détail, ainsi que les restaurants, les centres d’esthétique et les salons de coiffure pourront rouvrir.

La reprise de l’activité s’annonce cependant compliquée pour de nombreux commerçants. Dans la Ville Éternelle, des dizaines d’affiches collées sur les vitrines de boutiques ou restaurants indiquent en gros caractères rouges : « Sans aides du gouvernement, nous ne pourrons pas rouvrir ».

L’Italie est le premier pays à avoir imposé un confinement général le 9 mars dernier. L’attestation ne sera plus nécessaire pour circuler à l’intérieur des secteurs de résidence à partir de ce lundi 18 mai.

Coronavirus-Des chiffres qui donnent le tournis

Quelque 500 000 personnes ont été contaminées par le Covid-19 et plus de 28.000 sont décédées en Amérique latine (Caraïbe comprise), selon un bilan établi par l’Agence France-presse.

Près de la moitié des cas sont concentrés au Brésil qui est le pays de la zone le plus affecté. Les autorités brésiliennes ont comptabilisé samedi près de 15.000 nouveaux cas et plus de 800 décès, faisant grimper le décompte total pour le pays à plus de 230.000 cas confirmés et plus de 15.000 décès depuis le début de la pandémie apparue en Chine en décembre.

Trump tente de détourner  l’attention avec’’ Obamagate’’

Le président tente de faire passer au second plan le terrible bilan de la pandémie en cours. Il évoque un mystérieux complot qu’il a baptisé ‘’Obamagate’’, en référence au scandale du Watergate qui a causé la perte de Richard Nixon. Le plus grand scandale de l’histoire américaine sur quoi reposent de graves accusations, selon Donald Trump. Plus de 86 000 personnes sont mortes à cause du coronavirus aux États-Unis, et la gestion de l’administration est sérieusement mise en cause.

Interrogé mardi 12 mai sur les faits qu’il reproche à son prédécesseur, Donald Trump s’est contenté de répondre : « C’est un crime évident, tout le monde le sait ». Sans plus de précisions. Mais il ne cesse d’évoquer l’ampleur inédite du scandale. 

Donald Trump a commencé à évoquer cette théorie dimanche dernier, jour de la Fête des mères, après que le département de la Justice a demandé la levée des charges qui pèsent contre le général Michael Flynn.

Sur son fil Twitter, le président a invité le Congrès à convoquer Barack Obama pour lui demander des explications. Mais de nombreux élus républicains, pourtant enclins à relayer ses accusations, ne l’ont pas suivi sur ce terrain.

Ce n’est pas la première théorie du complot de Donald Trump. Bien avant de se présenter à la Maison Blanche, il avait largement relayé les rumeurs qui mettaient en doute le lieu de naissance de Barack Obama, premier président noir des États-Unis, une manière de remettre en cause sa légitimité à diriger le pays.