Le bilan du coronavirus monte à 106 morts et près de 1 300 nouveaux cas selon le gouvernement chinois. Un premier décès dû à l’épidémie est survenu à Pékin, un premier cas est apparu en Allemagne, et l’angoisse est croissante dans le monde, avec la multiplication des mesures de précaution aux frontières, tandis que l’OMS juge « élevée » la menace à l’international.
L’angoisse monte à travers le monde face à l’épidémie de pneumonie virale, de nombreux pays prenant des mesures de précaution aux frontières ou déconseillant les voyages en Chine, où le coronavirus a fait un premier mort à Pékin.
Au 27 janvier, le nombre des morts est dorénavant de 106 morts et près 1 300 nouveaux cas confirmés. Ce qui porte le nombre de malades officiellement à plus de 4 000 en Chine. Une cinquantaine d’autres malades ont été répertoriés dans le reste du monde, où une douzaine d’États ont été atteints par le virus, de l’Asie et l’Australie à l’Europe et à l’Amérique du Nord.
Pas d’« urgence internationale »
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui juge la menace « élevée » sans toutefois déclencher une alerte sanitaire internationale, a indiqué lundi qu’elle ne savait pas encore si les personnes infectées étaient contagieuses avant de développer les symptômes de la maladie, comme l’affirment certains responsables sanitaires chinois. « Comprendre le moment où des patients infectés sont susceptibles de transmettre le virus est essentiel pour mieux le contrôler », a rappelé l’OMS dans un rapport.
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Le patron de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé), Tedros Adhanom Ghebreyesus, était attendu dans la journée à Pékin. Son organisation a renoncé pour le moment à proclamer une « urgence internationale ».
La Mongolie est devenue le premier pays à fermer les points de passage routiers avec la Chine. Dans le même temps, les personnes originaires de la province chinoise du Hubei, la plus touchée, ont été interdites de séjour en Malaisie.
Les Bourses fiévreuses
Berlin, Ankara et Washington ont à leur tour déconseillé les voyages en Chine. Plusieurs pays comme les Etats-Unis, la France, le Japon ou le Maroc préparent l’évacuation de leurs ressortissants présents à Wuhan, où le coronavirus est apparu en décembre.
La crise fait en outre craindre une fragilisation supplémentaire de l’économie chinoise, voire mondiale, entraînant lundi une baisse de plus de 2% des places boursières au Japon et en Europe, cependant que New York était aussi en net recul.
La Bourse de Shanghai, fermée pour cause de congés, a décidé de prolonger de trois jours sa fermeture, jusqu’au 2 février inclus, selon certains médias.
Plusieurs événements sportifs internationaux programmés sur le sol chinois ont en outre dû être annulés, reportés ou déplacés, le dernier en date étant le Tour cycliste de Hainan à l’origine prévu pour fin février.
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