La procédure de destitution contre Trump entre mercredi dans une phase publique
L’enquête pour une possible destitution de Donald Trump entre dans une nouvelle phase : les auditions devant les commissions d’enquête seront désormais publiques. Les Américains pourront ainsi suivre les témoignages à la télévision dès mercredi 13 novembre.
Cela faisait vingt et un ans que les Américains n’avaient pas été témoins en direct d’une procédure de destitution. Vingt et un ans depuis l’affaire Bill Clinton et Monica Lewinsky. Et avant cela, la procédure contre Richard Nixon dans l’affaire du Watergate.
À chaque fois, les retransmissions télévisées avaient été suivies par des dizaines de millions de téléspectateurs. Lors du Watergate, la presse avait décrit les auditions comme le feuilleton le plus suivi de l’époque. Cette fois, il faudra ajouter aux retransmissions télévisées l’effet créé par les réseaux sociaux, et notamment les tweetsconstants de Donald Trump.
Donald Trump refuse de collaborer
Cette semaine donc, trois hauts responsables vont témoigner après avoir déjà été entendus à huis clos. Parmi eux, le diplomate Bill Taylor avait dévoilé l’existence d’un canal diplomatique de l’ombre en Ukraine mené par l’avocat personnel de Donald Trump, Rudy Giuliani. Il avait également confirmé les pressions exercées par la Maison Blanche sur le président ukrainien pour l’ouverture d’une enquête sur le candidat démocrate Joe Biden.
Avec ces auditions publiques, les démocrates espèrent que les Américains pourront se faire directement une opinion sur les agissements de Donald Trump.
De son côté, le président américain refuse toujours de collaborer avec le Congrès et appelle les républicains à en faire tout autant.
« Je regrette le coup d’État orchestré en Bolivie », Maradona soutient Evo Morales
La légende du foot Diego Maradona a exprimé lundi son soutien à l’ancien président bolivien Evo Morales, qui a démissionné de son poste dimanche, et dénoncé «un coup d’Etat orchestré en Bolivie».Le «Pibe de Oro» a posté sur Instagram un message accompagné d’une photo des deux hommes souriants ensemble, prise en 2008.
«Je regrette le coup d’État orchestré en Bolivie. Surtout pour le peuple bolivien, et pour Evo Morales, une bonne personne qui a toujours travaillé pour les plus pauvres», a écrit l’ancien capitaine et numéro dix mythique de l’équipe nationale argentine, soutien dans le passé du Cubain Fidel Castro et du Vénézuélien Hugo Chavez avec lesquels il s’était également affiché.
En 2008, Maradona, actuellement entraîneur du club argentin de Gimnasia La Plata, a soutenu l’équipe nationale bolivienne, qui revendiquait son droit de jouer à domicile dans sa capitale de La Paz, située à une altitude de 3.600 mètres. Dans un message récent, Maradona avait félicité Morales pour sa victoire revendiquée dès le premier tour à l’élection présidentielle bolivienne, contestée par l’opposition.
Au pouvoir depuis 2006, l’ancien paysan «cocalero» a démissionné de la présidence dimanche, sous la pression de l’armée et des manifestations violentes de ses opposants, en pleine crise déclenchée par sa réélection controversée. Le Mexique lui a accordé l’asile politique lundi à la suide d’une demande de Morales, qui considérait que sa vie était en danger dans son pays.
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