L’humanité utilise actuellement les ressources écologiques 1,75 fois plus vite que celles-ci se régénèrent, indique l’ONG Global Footprint Network. 

L’humanité vit à crédit à partir de lundi car elle a déjà consommé toutes les ressources naturelles qu’offre la planète, soit deux mois plus tôt qu’il y a 20 ans, selon les calculs de Global Footprint Network. 

“L’humanité utilise actuellement les ressources écologiques 1,75 fois plus vite” que les capacités de régénération des écosystèmes, souligne l’ONG dans un communiqué. “Nous grignotons le capital naturel de notre planète, amenuisant d’autant sa capacité régénérative future”, avertit encore l’ONG.

Les modes de consommation selon les pays présentent d’énormes écarts : “le Qatar atteint son jour du dépassement après seulement 42 jours, tandis que l’Indonésie a consommé toutes les ressources pour l’année entière après 342 jours”, relève WWF, associé à Global Footprint Network. “Si tout le monde vivait comme les Français, il faudrait 2,7 planètes” et cinq si tout le monde adoptait le monde de consommation des Américains.

Les émissions de gaz à effet de serre, la consommation de viande, le gaspillage alimentaire…

Pour ramener le jour du dépassement au 31 décembre, “le principal levier d’action concerne nos émissions de gaz à effet de serre qui représentent à elles seules 60% de notre empreinte écologique mondiale”, fait valoir WWF.

“En diminuant les émissions de CO2 de 50%, nous pourrions gagner 93 jours dans l’année, soit faire reculer le jour du dépassement à octobre”, estime l’ONG. “En divisant par deux la consommation de protéines animales, nous pourrions repousser la date du jour du dépassement de 15 jours par an” et en divisant le gaspillage alimentaire par deux, on pourrait gagner dix jours, poursuit WWF. Chacun peut calculer son empreinte écologique sur http://www.footprintcalculator.org

Au Canada, une incroyable chasse à l’homme pour retrouver deux jeunes suspectés de meurtre

Voilà près d’une semaine que les autorités canadiennes recherchent deux jeunes de 18 et 19 ans, partis de la Colombie-Britannique jusqu’au fin fond du Manitoba.

Des chiens, un drone, des véhicules blindés et, depuis samedi, un C130 Hercules, un avion de transport militaire. La Gendarmerie Royale du Canada (GRC) ne lésine pas sur les moyens pour retrouver deux jeunes suspectés de trois meurtres sur le territoire national. Voilà près d’une semaine que Kam McLeod, 19 ans, et Bryer Schmegelsky, 18 ans, sont recherchés par les autorités canadiennes. Une vaste chasse à l’homme qui, dimanche, était toujours infructueuse.

Les deux jeunes hommes sont formellement accusés du meurtre sans préméditation d’un professeur de botanique de 64 ans, Leonard Dyck, et soupçonnés d’avoir tué un jeune Australien de 23 ans, Lucas Fowler, et son amie américaine Chynna Deese, 24 ans, dont les corps avaient été retrouvés le 15 juillet le long d’une route dans le nord de la Colombie-Britannique. Partis de cette province, les fugitifs ont rallié le nord du Manitoba, après un parcours de plus de 3.000 kilomètres en voiture. Désormais, les recherches se concentrent autour de la bourgade de Gillam, près de la baie d’Hudson.

Marécages, moustiques et animaux sauvages

La région est très inhospitalière, avec des zones marécageuses infestées de moustiques et peuplée par des animaux sauvages. La GRC du Manitoba a ainsi publié sur son compte Twitter une photo d’un ours blanc repéré samedi pendant les recherches à environ 200 km au nord de Gillam. Des agents ont commencé à interroger les habitants de toutes les résidences du secteur et ont fouillé “plus de 100 résidences inhabitées de la municipalité de Gillam”, précise la police dans un communiqué.

La GRC a indiqué samedi ne pas avoir eu de nouveaux signalements des suspects mais pas non plus de renseignements suggérant qu’ils auraient quitté la région. “Les enquêteurs n’éliminent pas cette possibilité et continuent de demander aux personnes qui auraient pu aider les suspects par inadvertance de se manifester”, ajoute toutefois la GRC, en invitant ceux qui pourraient apercevoir les suspects à ne pas les approcher.

Jeux vidéo “survivalistes” et intérêt pour le nazisme

Dans une interview donnée il y a quelques jours à des médias canadiens, le père de Bryer Schmegelsky a affirmé que son fils, qui ne s’est jamais remis du divorce de ses parents, était “en mission suicide” et risquait de mettre sa vie en danger. Selon des jeunes gens de leur entourage interviewés par le quotidien The Globe and Mail, les deux fugitifs pratiquaient des jeux vidéo “survivalistes” et Bryer Schmegelsky avait manifesté de l’intérêt pour le nazisme, arborant notamment un brassard avec une swastika et une réplique d’un poignard orné d’un insigne nazi, sur des photos et lors d’une expédition de camping au printemps dernier. 

Le père du jeune homme, qui est d’origine ukrainienne, estime de son côté que son fils n’était pas vraiment intéressé par l’idéologie nazie, mais plutôt par ces objets qu’il trouvait “cool”. Kam McLeod vient pour sa part d’une famille plus unie que celle de son ami, selon le journal. Celle-ci a refusé les demandes d’interview.

États-Unis : l’auteur de la fusillade en Californie a été abattu

La chaîne de télévision NBC News a rapporté le témoignage d’une femme, Julissa Contreras, disant avoir vu un homme blanc d’une trentaine d’années ouvrir le feu avec un fusil.

Une fusillade dimanche lors d’un festival à Gilroy (Californie), au sud de San Francisco, a fait “des victimes”, a annoncé la police, sans donner immédiatement plus de précisions. “Nos pensées et celles de toute la communauté vont aux victimes de la fusillade d’aujourd’hui au Festival de l’ail”, a tweeté la police locale.

Le Festival de l’ail, qui se tient à Gilroy, à une cinquantaine de kilomètres au sud de San José, s’achevait dimanche. Au moins trois morts selon un bilan encore provisoire.