Recherché activement par les autorités srilankaises, cet extrémiste qui avait prêté allégeance au chef de l’EI, serait mort en conduisant l’attaque contre un établissement hôtelier de Colombo dimanche.
L’extrémiste sri-lankais Zahran Hashim, homme-clé présumé des attentats djihadistes du dimanche de Pâques au Sri Lanka, a trouvé la mort en perpétrant l’attaque d’un des hôtels de luxe de Colombo, a annoncé vendredi le président Maithripala Sirisena.
Attaque suicide contre un hôtel. “Ce que les services de renseignement m’ont dit c’est que Zahran a été tué dans l’attaque du Shangri-La” dimanche matin, a déclaré le président sri-lankais lors d’une rencontre avec la presse. Zahran Hashim a mené l’attaque suicide contre l’établissement hôtelier du front de mer de la capitale avec un second kamikaze, identifié comme “Ilham”, a ensuite précisé le chef de l’Etat.
Une vidéo d’allégeance à l’EI. Zahran Hashim apparaissait sur une vidéo publiée par le groupe djihadiste Etat islamique (EI), qui a revendiqué ces attentats qui ont fait 253 morts, où on le voyait mener sept hommes dans un serment d’allégeance au chef de l’EI, Abou Bakr al-Baghdadi. Son sort depuis les attentats suicides de dimanche, qui ont visé des églises et des hôtels de luxe de l’île d’Asie du Sud, était jusqu’ici inconnu et les autorités le recherchaient activement.
Zahran Hashim était le leader du National Thowheeth Jama’ath (NTJ), un groupe extrémiste local peu connu jusqu’à dimanche et que Colombo accuse d’avoir perpétré les attaques.
Kim Jong Un à Poutine : les Américains ont été “de mauvaise foi” au sommet d’Hanoï
Le leader nord-coréen s’est rapproché du président russe lors de leur sommet commun à Vladivostok, jeudi, tout en dénigrant l’attitude du locataire de la Maison-Blanche.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a confié au président russe Vladimir Poutine, jeudi à Vladivostok, que les Etats-Unis avaient été “de mauvaise foi” lors du sommet Kim-Trump de Hanoï en février, rapporte vendredi l’agence nord-coréenne KCNA.
Poutine invité en Corée du Nord
Cette toute première rencontre Poutine-Kim dans l’Extrême-Orient russe était l’occasion pour le leader nord-coréen, en quête de soutien, de pouvoir raviver “les liens historiques” avec Moscou pour arriver à une “relation plus stable et plus solide”. Le leader nord-coréen a par ailleurs invité son homologue russe à lui rendre visite dans son pays, et cette offre a été “promptement acceptée”.
Tard dans la nuit, l’agence d’État de Pyongyang a publié des commentaires faits par le dirigeant nord-coréen auprès de son homologue russe, affichant une tonalité offensive à l’égard des Etats-Unis, alors que Kim Jong Un et Donald Trump avaient opéré une spectaculaire détente de leurs relations ces derniers temps, certes quelque peu plombée par le retentissant fiasco de Hanoï. “La situation dans la péninsule coréenne et dans la région se trouve actuellement dans une impasse et a atteint un point critique”, a déclaré le dirigeant nord-coréen, selon KCNA.
Une paix qui dépend des États-Unis, selon Kim
Kim Jong Un a dit à Vladimir Poutine que la paix et la sécurité dans la péninsule coréenne dépendent entièrement de l’attitude des États-Unis et que son pays “se préparera à toutes les situations possibles”, toujours selon KCNA. Kim Jong Un a aussi averti dans le même texte que la situation “pourrait retrouver son état initial, les Etats-Unis ayant adopté une attitude unilatérale de mauvaise foi lors du second sommet Corée du Nord-Etats-Unis récemment”, tenu dans la capitale vietnamienne en février.
À Hanoï, théâtre du deuxième sommet Trump-Kim après celui de juin 2018 à Singapour, la Corée du Nord avait cherché à obtenir un allègement immédiat des sanctions internationales décidées pour la contraindre de renoncer à ses armes atomiques. Mais les discussions avaient été écourtées en raison de désaccords profonds avec Washington, notamment sur les concessions que Pyongyang était prêt à faire.
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