Alors qu’une vidéo montrant le pape François tentant d’éviter que des fidèles lui baisent la main a fait le tour des réseaux sociaux, le Vatican a expliqué que le souverain pontife voulait éviter de propager des microbes. 

Les images étaient devenues virales, allant jusqu’à pousser l’entourage du souverain pontife à s’expliquer. Le pape François, qui avait soustrait ostensiblement sa main droite lundi à une longue file de fidèles cherchant avec insistance à embrasser son anneau, a expliqué avoir agi par crainte de propager des microbes entre fidèles, a précisé jeudi le Vatican.

Le pape “aime embrasser les gens”. “Le pape m’a dit que le motif pour lequel il ne permettait pas le baiser à Lorette était l’hygiène. Pas pour lui, mais pour éviter la contagion quand il y a de longues files de personnes. Personnellement, lui aime embrasser les gens”, a expliqué jeudi le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, Alessandro Gisotti. 

Il y a trois ans, ils votaient pour le Brexit : “J’ai vraiment le sentiment d’avoir été trahi”

Prévu pour ce 29 mars 2019, le Brexit n’aura pas encore lieu, pour la plus grande frustration de ceux qui avaient voté pour une sortie de l’Union européenne, il y a trois ans. “Il n’était pas question d’accord à négocier ou de marché commun ni d’union douanière !”, déplore l’un d’eux.

Nous sommes le vendredi 29 mars 2019, une date à la fois attendue et redoutée par les Britanniques, celle du Brexit. Désormais, nous le savons, le Brexit n’aura pas lieu ce vendredi. Qu’en pensent les partisans de cette sortie de l’Union européenne ?

Une bande d’irréductibles, d’infatigables, a choisi de rallier Sunderland, tout au nord de l’Angleterre, à Londres à pied. Quelque 400 kilomètres à travers la campagne verdoyante, enveloppés dans des drapeaux britanniques, chantant leurs slogans, parfois uniquement pour les vaches.

“Nous avons choisi de partir mais le Parlement est rempli d’élus qui veulent rester.”Anthony a hâte d’arriver devant le Parlement, à Westminster, à la mi-journée, pour faire entendre son mécontentement. “J’ai vraiment le sentiment d’avoir été trahi. On a gagné équitablement une élection démocratique et ils refusent d’appliquer ce pourquoi on a voté. Les règles étaient claires : voter pour partir ou rester dans l’Union. Il n’était pas question d’accord à négocier ou de marché commun, ni d’union douanière ! Les deux choix possibles étaient “Rester” ou “Partir”. Nous avons choisi de partir mais le Parlement est rempli d’élus qui veulent rester. C’est le contraire de la démocratie”, estime-t-il.

Les femmes en première ligne dans les rues d’Alger : “On parle des droits de la société, pas forcément des droits de la femme”

La mobilisation historique contre le pouvoir en place en Algérie est aussi l’occasion pour les femmes de faire passer certains messages. Aujourd’hui, elles ont “une place dans le mouvement, mais pas dans la société”, déplore Wahiba.

C’est le sixième vendredi de mobilisation en Algérie. Le premier depuis que le général Gaïd Salah a demandé à ce que le président Abdelaziz Bouteflika soit déclaré inapte. Les manifestants vont-ils relâcher la pression ou durcir la mobilisation ?

En tout cas, les femmes seront encore mobilisées ce vendredi. En Algérie, un pays où elles ne représentent que 18% de la population en activité (chiffres de Office national des Statistiques), elles doivent encore se battre pour prendre leur place. Alors ce vendredi plus que jamais, elles vont être en première ligne des manifestations.

“Les femmes sont toujours là, présentes !” Au milieu du cortège, un groupe de femmes, drapeau en guise de foulard, entonne ses propres chants : “Il y en a marre de ce pouvoir !” A la tête du groupe, Fatima harangue la foule en levant le point au ciel. “On a toujours notre place. Pour les manifestations, nous sommes toujours là. Les femmes sont toujours là, présentes !”, lâche-t-elle.