L’attaque a été perpétrée par un groupe de chasseurs traditionnels, qui ont incendié les cases d’un village peul.
L’attaque samedi d’un village peul du centre du Mali par des membres présumés de groupes de chasseurs traditionnels dogons a dépassé les 100 morts, selon un nouveau bilan donné par les autorités locales, confirmé par une source de sécurité et une association. Un précédent bilan de cette attaque dans le village d’Ogossagou-Peul, dans la zone de Bankass, près de la frontière avec le Burkina Faso, faisait état d’au moins une cinquantaine de morts.
Une mission composée d’un détachement de l’armée malienne et des autorités locales est arrivée sur les lieux dans l’après-midi, selon une source de sécurité qui a fourni un bilan d'”au moins 105 morts civils”. L’association de défense des droits des populations pastorales Kisal, qui avait auparavant signalé des “exactions perpétrées contre la communauté peule par des hommes armés habillés en chasseurs dans le cercle de Bankass”, a annonce un bilan d'”au moins 115 Peuls tués à Ogossagou/Bankass”. Selon des témoins, les cases du village ont été incendiées.
Chine : 64 morts dans une explosion chimique, selon un nouveau bilan
L’accident industriel survenu jeudi est l’un des plus graves de l’histoire du pays. Un survivant a été découvert dans les décombres quarante heures après l’explosion.
Le bilan de l’explosion, jeudi, d’une usine chimique en Chine est monté à 64 morts, et les secouristes ont trouvé un survivant quarante heures après cet accident industriel qui est parmi les plus graves de l’histoire du pays, a-t-on indiqué samedi de source officielle.
28 portés disparus. Un précédent bilan faisait état de 47 morts et 90 blessés graves. Vingt-huit personnes sont toujours portées disparues, a rapporté la télévision nationale CCTV, citant Cao Lubao, le maire de Yancheng, ville située à 260 kilomètres au nord de Shanghai.
Chute du “califat” de l’État islamique : que perd vraiment Daech ?
Le groupe djihadiste a perdu son dernier fief en Syrie. L’organisation, qui régnait sur un territoire immense il y a quelques années, n’est pas complètement vaincue pour autant.
La fin du “califat” de l’État islamique marque un tournant dans la guerre contre les djihadistes. Les forces arabo-kurdes, aidées par les États-Unis, ont annoncé samedi la chute du dernier fief du groupe terrorise, à Baghouz, dans l’est de la Syrie. Ce “califat”, autoproclamé en juin 2014, s’étendait à son apogée sur un territoire grand comme le Royaume-Uni, instaurant sa propre administration sur plusieurs millions d’habitants.
L’organisation djihadiste la plus brutale dans l’histoire moderne y avait aussi fait régner la terreur : décapitations, exécutions massives, rapts et viols. Mais Daech, qui a certes considérablement perdu en influence et en moyens financiers, n’est pas complètement vaincu pour autant.
La perte d’importants moyens financiers
A son apogée, le “califat” de l’EI a soumis une population de plusieurs millions d’habitants à toute sorte d’impôts, de taxes et d’amendes. Une manne évaluée à environ 10 millions d’euros par mois. Daech avait ainsi mis la main sur 12 champs de pétrole, avec leurs raffineries, rapportant près de deux millions d’euros par jour. L’organisation djihadiste, qui a été le mouvement terroriste le plus riche de l’histoire, a désormais perdu une grande partie de son autonomie financière.
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