Le président américain Donald Trump a une nouvelle fois défendu mardi la construction d’un mur à 5,7 milliards de dollars à la frontière entre les États-Unis et le Mexique alors que le “shutdown” se poursuit.
Donald Trump a tenté mardi de rallier les Américains à son projet de mur à la frontière avec le Mexique, mettant en avant ce qu’il a appelé une “crise humanitaire” mais ne faisant aucune concession ou proposition nouvelle.
Une allocution sur le thème du péril sécuritaire. Lors d’une allocution solennelle de neuf minutes depuis le Bureau ovale, le président des États-Unis a mis en garde contre les immigrants illégaux qui font couler “le sang américain” mais a cependant renoncé à lancer une procédure d’urgence exceptionnelle qui aurait mis le feu aux poudres à Washington.
Au 18ème jour d’un “shutdown” qui paralyse partiellement les administrations fédérales, il a repris les arguments qu’il assène depuis des semaines par tweets interposés, provoquant de vives réactions des démocrates qui l’accusent de jouer sur la peur de manière irresponsable et de prolonger l’impasse budgétaire.
– L’Italie chute dans un classement des démocraties
Selo, le rapport d’un groupe d’experts publié mercredi, l’Italie a plongé dans un classement annuel des démocraties passant de la 21ème place l’an dernier à la 33ème place cette année.
L’Italie, aux mains des populistes anti-système et anti-immigration depuis juin, a plongé dans un classement annuel des démocraties, révèle mercredi un rapport d’un groupe d’experts. Le pays est passé de la 21ème place l’an dernier à la 33ème place du classement 2018 établi par The Economist Intelligence Unit, une chute en grande partie liée aux mesures portées par la Ligue (extrême droite) de Matteo Salvini,homme fort du gouvernement.
Le pays souffre d’une “profonde désillusion à l’encontre des institutions politiques”. Son parti s’est allié pour former un gouvernement avec le Mouvement Cinq Etoiles (M5S, anti-système) dirigé par Luigi Di Maio, qui est cependant épargné par le rapport. Le pays souffre d’une “profonde désillusion à l’encontre des institutions politiques, dont le parlement et les partis politiques, qui se répercute à travers un soutien à des ‘hommes forts’ contournant les institutions politiques”, décrivent les experts.
L’Italie épinglée par la Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme. Matteo Salvini “a souvent utilisé une rhétorique anti-étrangers” et a prôné l’évacuation de Roms occupant illégalement des logements, en dépit d’une condamnation de la Cour européenne de justice, relèvent-ils. L’Italie a notamment été épinglée par la nouvelle Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, la Chilienne Michelle Bachelet, dans son premier discours prononcé en septembre, note le rapport.
Dénonçant en particulier la décision prise par Matteo Salvini de fermer les ports italiens aux navires ayant secouru des migrants, elle avait annoncé qu’une équipe se rendrait en Italie pour évaluer “la forte augmentation signalée des actes de violence et de racisme contre les migrants, les personnes d’origine africaine et les Roms”.
“Un risque de détérioration des libertés civiles”. “Tout cela contribue au risque de détérioration des libertés civiles”, estime le rapport de Economist Intelligence Unit. Le classement annuel pointe aussi le fait que le gouvernement italien évoque de nouveaux dangers potentiels pour réduire les libertés des citoyens. Ainsi, un nouveau décret-loi sécurité et immigration du ministre de l’Intérieur Matteo Salvini a été adopté en novembre. Sa principale mesure abolit les permis de séjour humanitaires jusqu’à présent accordés aux personnes vulnérables, familles ou femmes seules avec enfants.
-Changement de nom : la Macédoine à l’heure de la décision
Le Parlement macédonien commence mercredi l’examen des quatre amendements constitutionnels qui prévoient d’appeler leur pays “République de Macédoine du Nord”, avant un vote décisif le 15 janvier, ou plus tôt.
Le Parlement macédonien s’apprête à décider s’il rebaptise le pays en “République de Macédoine du nord”, ce qui ouvrirait la voie à une résolution définitive de son litige avec la Grèce. Le vote sur les quatre amendements constitutionnels examinés à partir de mercredi par les 120 députés doit intervenir avant la date-limite du 15 janvier, mais il pourrait être beaucoup plus rapide, peut-être dès la première journée de débats, selon les observateurs.
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