L’augmentation du salaire minimum annoncée, il y a une semaine par le gouvernement, est bien trop insuffisante aux yeux des ouvriers et des syndicats qui ont mené un mouvement de manifestation la semaine dernière, mouvement sévèrement réprimé par la police à coups de grenades lacrymogènes et tirs à balles réelles : plusieurs personnes ont été blessées et un journaliste a été tué par des tirs.

Le secteur patronal déplore les violences et assure qu’à son niveau, les revenus des employés ne peuvent pas être davantage valorisés. Se pose ainsi la question de la responsabilité de l’État : les aides sociales sont quasi-inexistantes en Haïti.