Le gouvernement fédéral a répété à de nombreuses reprises que la Prestation canadienne d’urgence (PCU) allait faire l’objet de vérifications. L’idée était de faire vite et de vérifier plus tard. L’heure a maintenant sonné.

À compter de cette semaine, l’Agence du revenu du Canada (ARC) a confirmé à Radio-Canada qu’elle compte acheminer des centaines de milliers de lettres à des citoyens qui « auraient gagné plus de 1000 dollars au cours des périodes pour lesquelles ils ont demandé la PCU ».

La PCU représente une aide exceptionnelle de 74 milliards de dollars et elle a soutenu 8,9 millions de Canadiens privés de travail en raison de la pandémie entre le 15 mars et le 3 octobre 2020. Pour faciliter le processus, Ottawa s’en était remis à la bonne foi des particuliers avec une approche simplement basée sur une attestation.

Les particuliers ne pouvaient pas réclamer la prestation de 500 dollars par semaine s’ils avaient gagné des revenus supérieurs à 1000 dollars pendant une période d’un mois où la demande était présentée.

En entrevue, le sous-commissaire à la direction générale des recouvrements et de la vérification précise que la réception d’une lettre n’est pas nécessairement synonyme d’un remboursement à faire.

À compter de cette semaine, l’Agence du revenu du Canada (ARC) a confirmé à Radio-Canada qu’elle compte acheminer des centaines de milliers de lettres à des citoyens qui « auraient gagné plus de 1000 dollars au cours des périodes pour lesquelles ils ont demandé la PCU ».

La PCU représente une aide exceptionnelle de 74 milliards de dollars et elle a soutenu 8,9 millions de Canadiens privés de travail en raison de la pandémie entre le 15 mars et le 3 octobre 2020. Pour faciliter le processus, Ottawa s’en était remis à la bonne foi des particuliers avec une approche simplement basée sur une attestation.

Les particuliers ne pouvaient pas réclamer la prestation de 500 dollars par semaine s’ils avaient gagné des revenus supérieurs à 1000 dollars pendant une période d’un mois où la demande était présentée.

En entrevue, le sous-commissaire à la direction générale des recouvrements et de la vérification précise que la réception d’une lettre n’est pas nécessairement synonyme d’un remboursement à faire.

Ça signifie que nous n’avons pas toutes les informations nécessaires pour vérifier que ces gens étaient admissibles à la prestation, explique Marc Lemieux.

Pour valider les informations, l’agence fédérale a demandé aux employeurs de fournir les revenus gagnés pendant la période où la PCU était versée sur les T4, ce qui lui a permis d’établir un rapprochement et de déterminer si la personne était vraiment éligible.

Quatre documents à soumettre

Les Canadiens qui recevront la lettre devront fournir quatre documents dans un délai de 45 jours, soit des relevés bancaires indiquant leur revenu, des bordereaux de paye, une lettre de l’employeur confirmant le revenu et les dates ainsi qu’un feuillet T4 modifié avec les montants de revenu réduits.

À défaut de quoi, les prestations devront être remboursées.

Il est possible, par exemple, qu’un individu ait réclamé la prestation, puis trouvé un emploi et gagné au-delà de 1000 dollars pendant la même période, ce qui lui a fait perdre son éligibilité.

Certains ont pu aussi simplement réclamer la PCU sans justification. À ce jour, plus de 2,13 millions de remboursements auraient été reçus.

Un processus stressant

« Nous comprenons le fait que pour certaines personnes, ça peut être un processus stressant, mais la vérification de l’admissibilité est importante.  »

— Une citation de  Marc Lemieux, sous-commissaire

Il insiste à de nombreuses reprises que des agents de l’ARC pourront répondre aux questions des citoyens visés et les épauler dans le processus.

Dans l’impossibilité de pouvoir rembourser la dette, une entente volontaire basée sur la capacité de payer des gens pourrait leur être offerte.

L’agence aurait pris plusieurs moyens pour se donner une capacité supplémentaire dans les centres d’appels afin d’éviter une attente interminable au bout du fil, tel que l’ont vécue des contribuables au début de la crise sanitaire.

Une réponse à la vérificatrice générale

En mars 2021, la vérificatrice générale du Canada avait émis plusieurs reproches au gouvernement concernant la gestion des programmes d’aide, déplorant notamment qu’il aurait pu adopter un contrôle de détection des demandes suspectes dès le lancement de la prestation avec un programme de vérification.

C’est exactement ce qu’on fait maintenant, cette semaine, avec ces lettres, se défend le sous-commissaire à l’ARC, Marc Lemieux. C’est de commencer la vérification.

Dans le contexte, il serait impossible à ce jour de connaître le véritable nombre de prestations non éligibles ou frauduleuses ayant été versées à des particuliers.

La popularité des services de vidéo sur demande par abonnement connaît une hausse soutenue d’année en année : elle a presque doublé en cinq ans. Pas moins de 69 % des répondants utilisent ces services sur leur téléviseur, contre 15 % sur leur ordinateur et 10 % sur leur tablette ou téléphone intelligent.

Il est intéressant de noter que Netflix compte plus de la moitié des ménages francophones du Canada au nombre de ses abonnés (54 %), suivi d’Amazon Prime Video, à 20 %, de Disney+, à 14 %, et de Club Illico, à 13 %.

Une transformation dans la consommation vidéo s’observe aussi sur les réseaux sociaux chez les jeunes. L’utilisation de TikTok a plus que triplé en 2020. Quelque 42 % des adolescents de 12 à 17 ans ont adopté l’application de partage de vidéos. Cette proportion est de 19 % chez les 18 à 30 ans et de 11 % chez les 31 à 39 ans.

Pour réaliser son enquête, l’Observateur des technologies médias a sondé plus de 4000 anglophones et plus de 4000 francophones.

Les balados gagnent en popularité

En cours d’année, l’arrêt des déplacements en raison de la pandémie a entraîné une baisse de l’écoute d’émissions en baladodiffusion, mais la population a rapidement pris de nouvelles habitudes.

Et voilà que les balados suscitent de plus en plus d’intérêt auprès de 31 % des Canadiens; c’est 5 points de pourcentage de plus qu’en 2019. L’humour et la politique sont les genres les plus populaires.

« De nouvelles expériences d’écoute et la promotion accrue des balados alimentent la croissance de leurs auditoires. »

— Une citation de  Observateur des technologies médias

Les balados sont moins populaires chez les francophones sondés; 21 % d’entre eux en écoutent. Ils misent en plus grand nombre sur la radio AM/FM en continu sur Internet (27 %). Bien que l’écoute sur récepteur traditionnel ait décliné chez les télétravailleurs qui ont délaissé leur voiture, beaucoup d’entre eux ont intégré la radio en continu dans leur routine.

Dans le monde, Chartable révélait au début du mois que près de deux nouveaux balados à la minute ont vu le jour chaque semaine en 2020. La société spécialisée dans l’analyse de la baladodiffusion en comptabilisait un total de près 900 000 à la fin de l’année, une hausse de 280 %.

La monétisation et l’attrait du public pour ce mode de diffusion demeurent encore des défis. D’après Axios, les balados les plus réputés, qui ne représentent que 1 % du total, font l’objet de 99 % des téléchargements.