Le gouvernement australien, sous pression à cause de la saga Novak Djokovic, a affirmé vendredi qu’il restera ferme sur la règle consistant à interdire l’entrée aux non-vaccinés dans le pays, mais sa décision d’expulser ou non le numéro un mondial de tennis se fait attendre.

Le Serbe de 34 ans continuait vendredi à s’entraîner à Melbourne dans l’espoir de conquérir un 10e titre à l’Open d’Australie, qui démarre lundi, et une 21e victoire en Grand Chelem, ce qui serait un record.

Mais le Premier ministre conservateur australien Scott Morrison s’est retrouvé sous le feu des critiques pour tarder à se décider à expulser ou non le champion non-vacciné.

Djokovic a admis avoir rempli incorrectement sa déclaration d’entrée en Australie, et n’avoir pas respecté les règles d’isolement après avoir été testé positif au Covid-19 en décembre.

Jeudi, le tirage au sort de l’Open d’Australie a désigné le Serbe Miomir Kecmanovic, 78e mondial, comme l’adversaire de Djokovic au premier tour.

Mais le ministre de l’Immigration, Alex Hawke, a menacé d’expulser tout de même le champion en vertu de son pouvoir discrétionnaire. Ses services ont par la suite indiqué que la décision était retardée par une avalanche de requêtes déposées par l’équipe juridique de Djokovic.