La défense de l’ex-producteur québécois Gilbert Rozon, jugé à Montréal pour viol et attentat à pudeur, “défie la logique”, a plaidé mercredi le procureur en demandant la condamnation du dirigeant déchu du groupe “Juste pour rire” à l’issue de son procès. La juge Mélanie Hébert a annoncé qu’elle rendrait son verdict le 15 décembre.

Le représentant du ministère public, Bruno Ménard, a tenté de démonter l’argumentation des avocats de l’accusé, qui avaient dénoncé les “incohérences” et les “trous de mémoire” de la plaignante dans son récit des faits, survenus en 1980. Ces “incohérences” justifient selon eux l’acquittement de Gilbert Rozon au bénéfice du doute.